Author: | Jean-Nicholas Vachon | ISBN: | 1230000629461 |
Publisher: | JNV | Publication: | August 25, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jean-Nicholas Vachon |
ISBN: | 1230000629461 |
Publisher: | JNV |
Publication: | August 25, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Vint le treize, l’arcane sans numéro et sans nom. La Faucheuse, la Mort, la fin de toute chose! Elle fait référence à ce passage maudit, voulu par les femmes de l’île, de l’esprit à la matière. Tentative désespérée de sauver le Créateur! Tout ce qu’était le monde paradisiaque d’avant bascula en ce jour malsain où les peuples se concertèrent, pour en venir à la conclusion qu’il fallait amener Dieu ici-bas. Les têtes fauchées par le spectre ambulant ne sont que les représentations du chaos qui s’ensuivit. Rois et valets périrent, mais il ne fallait pas croire que le néant souillerait la pureté divine aussi rapidement...
On bâtit un palais somptueux pour abriter l’incarnation du Créateur. Dieu, devenu humain, ne pouvait souffrir une vie banale! Château, luxe et démesure marquèrent le début de l’hégémonie matérialiste, moment qui perdure encore et qui renie toute spiritualité. Quel besoin avait le Créateur d’une structure terrestre pour abriter son existence imprévue? Le jardin de l’Éden ne suffisait-il pas? Il avait pourtant voulu ainsi l’habitat de ses peuples élémentaires.
J’ai mal! Comme j’ai mal! Je vois dans les cartes que je bats depuis des années un tableau qu’il ne m’avait jamais été donné d’entrapercevoir. Que sont devenus Lilith et Lothaire? Les filles de Liane ont-elles signé l’arrêt de mort de notre monde? Pendant des siècles, la Tempérance assura la presque stabilité de notre planète. Les peuples parvinrent, à la suite de multiples sacrifices, à faire régresser l’étonnante diminution dont souffrait le Créateur. L’arcane quatorze marque l’époque de l’équilibre précaire, de la conservation improbable d’un état indésirable.
Le Diable n’est que l’image qu’a donnée l’homme aux impulsions mauvaises qui germaient depuis peu en lui. Et pourtant... La quinzième carte du tarot nous apprend que le côté obscur des peuples suffit à faire basculer le monde. Ce jour ne pouvait ne pas venir! Il devait survenir...
Là commença l’écroulement du monde. Lorsque la colère, la peine et le malheur s’emparèrent de l’esprit des hommes, le monde chavira. La cupidité devint reine; la haine, l’égal de l’amour. La lumière fit place à l’ombre, à la noirceur des émotions, et la beauté s’éclipsa, capitulant devant l’épouvantable puissance de l’horreur.
Comme pour la carte de l’Amoureux, le Bouc ailé surplombe l’homme et la femme maintenant enchaînés. Le Créateur est devenu destructeur. L’humanité a perdu sa liberté pour avoir emprisonné Dieu dans une vilaine carcasse de chair et d’os.
Ce jour-là, l’incarnation du Créateur devint monstre. Lorsque l’aube revint, l’ère de la Maison-Dieu était arrivée! Je n’ai plus le cœur de continuer. J’ai mal à l’âme, mal au cœur. J’ai peur et je suis blessée par la maladresse de mes ancêtres!
Que revienne la Divinité! Reviens à nous, grande force, avant que ton Éden ne disparaisse irrémédiablement.
Vint le treize, l’arcane sans numéro et sans nom. La Faucheuse, la Mort, la fin de toute chose! Elle fait référence à ce passage maudit, voulu par les femmes de l’île, de l’esprit à la matière. Tentative désespérée de sauver le Créateur! Tout ce qu’était le monde paradisiaque d’avant bascula en ce jour malsain où les peuples se concertèrent, pour en venir à la conclusion qu’il fallait amener Dieu ici-bas. Les têtes fauchées par le spectre ambulant ne sont que les représentations du chaos qui s’ensuivit. Rois et valets périrent, mais il ne fallait pas croire que le néant souillerait la pureté divine aussi rapidement...
On bâtit un palais somptueux pour abriter l’incarnation du Créateur. Dieu, devenu humain, ne pouvait souffrir une vie banale! Château, luxe et démesure marquèrent le début de l’hégémonie matérialiste, moment qui perdure encore et qui renie toute spiritualité. Quel besoin avait le Créateur d’une structure terrestre pour abriter son existence imprévue? Le jardin de l’Éden ne suffisait-il pas? Il avait pourtant voulu ainsi l’habitat de ses peuples élémentaires.
J’ai mal! Comme j’ai mal! Je vois dans les cartes que je bats depuis des années un tableau qu’il ne m’avait jamais été donné d’entrapercevoir. Que sont devenus Lilith et Lothaire? Les filles de Liane ont-elles signé l’arrêt de mort de notre monde? Pendant des siècles, la Tempérance assura la presque stabilité de notre planète. Les peuples parvinrent, à la suite de multiples sacrifices, à faire régresser l’étonnante diminution dont souffrait le Créateur. L’arcane quatorze marque l’époque de l’équilibre précaire, de la conservation improbable d’un état indésirable.
Le Diable n’est que l’image qu’a donnée l’homme aux impulsions mauvaises qui germaient depuis peu en lui. Et pourtant... La quinzième carte du tarot nous apprend que le côté obscur des peuples suffit à faire basculer le monde. Ce jour ne pouvait ne pas venir! Il devait survenir...
Là commença l’écroulement du monde. Lorsque la colère, la peine et le malheur s’emparèrent de l’esprit des hommes, le monde chavira. La cupidité devint reine; la haine, l’égal de l’amour. La lumière fit place à l’ombre, à la noirceur des émotions, et la beauté s’éclipsa, capitulant devant l’épouvantable puissance de l’horreur.
Comme pour la carte de l’Amoureux, le Bouc ailé surplombe l’homme et la femme maintenant enchaînés. Le Créateur est devenu destructeur. L’humanité a perdu sa liberté pour avoir emprisonné Dieu dans une vilaine carcasse de chair et d’os.
Ce jour-là, l’incarnation du Créateur devint monstre. Lorsque l’aube revint, l’ère de la Maison-Dieu était arrivée! Je n’ai plus le cœur de continuer. J’ai mal à l’âme, mal au cœur. J’ai peur et je suis blessée par la maladresse de mes ancêtres!
Que revienne la Divinité! Reviens à nous, grande force, avant que ton Éden ne disparaisse irrémédiablement.