Author: | George Sand | ISBN: | 1230000283960 |
Publisher: | PRB | Publication: | December 4, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | George Sand |
ISBN: | 1230000283960 |
Publisher: | PRB |
Publication: | December 4, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
La Mare au diable est l'un des romans les plus célèbres de George Sand, publié en 1846.
Résumé :
Le père Maurice conseille à son beau-fils, Germain, veuf de 28 ans, de se remarier avec une veuve d'un village voisin. Lors du trajet pour aller la rencontrer, Germain se perd dans une forêt et trouve un endroit où se poser pour la nuit, la « Mare au diable », avec son fils, le petit Pierre, et Marie, une jeune fille de 16 ans douce et belle qui part travailler comme bergère. Il tombe amoureux de la jeune bergère, qui le repousse à cause de son âge. Au matin levé, il confie son fils à la bergère et part rencontrer la veuve au village de la Fourche, mais n'apprécie pas qu'elle ait déjà trois autres prétendants dont elle entretient vainement les espoirs. Retournant chercher son fils, il apprend que la bergère est partie précipitamment. Il la retrouve et la protège du fermier dont elle avait dû fuir les avances. De retour sains et saufs au village, ils n'osent se parler pendant plusieurs mois jusqu'à ce que Germain, pressé par sa belle-mère, confronte Marie qui lui avoue son amour.
Extrait :
Je venais de regarder longtemps et avec une profonde mélancolie le laboureur d’Holbein, et je me promenais dans la campagne, rêvant à la vie des champs et à la destinée du cultivateur. Sans doute il est lugubre de consumer ses forces et ses jours à fendre le sein de cette terre jalouse, qui se fait arracher les trésors de sa fécondité, lorsqu’un morceau de pain le plus noir et le plus grossier est, à la fin de la journée, l’unique récompense et l’unique profit attachés à un si dur labeur. Ces richesses qui couvrent le sol, ces moissons, ces fruits, ces bestiaux orgueilleux qui s’engraissent dans les longues herbes, sont la propriété de quelques-uns et les instruments de la fatigue et de l’esclavage du plus grand nombre.
L’homme de loisir n’aime en général pour eux-mêmes, ni les champs, ni les prairies, ni le spectacle de la nature, ni les animaux superbes qui doivent se convertir en pièces d’or pour son usage. L’homme de loisir vient chercher un peu d’air et de santé dans le séjour de la campagne, puis il retourne dépenser dans les grandes villes le fruit du travail de ses vassaux.
De son côté, l’homme du travail est trop accablé, trop malheureux et trop effrayé de l’avenir, pour jouir de la beauté des campagnes et des charmes de la vie rustique. Pour lui aussi les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes, représentent des sacs d’écus dont il n’aura qu’une faible part, insuffisante à ses besoins, et que, pourtant, il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine...
Table des Matières :
La Mare au Diable
Notice
L’auteur au lecteur
Le labour
Le père Maurice
Germain le fin laboureur
La Guillette
Petit-Pierre
Dans la lande
Sous les grands chênes
La prière du soir
Malgré le froid
À la belle étoile
La lionne du village
Le maître
La vieille
Le retour à la ferme
Malgré le froid
À la belle étoile
Les noces de campagne
Les livrées
Le mariage
Le chou
Table des gravures
À propos
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
La Mare au diable est l'un des romans les plus célèbres de George Sand, publié en 1846.
Résumé :
Le père Maurice conseille à son beau-fils, Germain, veuf de 28 ans, de se remarier avec une veuve d'un village voisin. Lors du trajet pour aller la rencontrer, Germain se perd dans une forêt et trouve un endroit où se poser pour la nuit, la « Mare au diable », avec son fils, le petit Pierre, et Marie, une jeune fille de 16 ans douce et belle qui part travailler comme bergère. Il tombe amoureux de la jeune bergère, qui le repousse à cause de son âge. Au matin levé, il confie son fils à la bergère et part rencontrer la veuve au village de la Fourche, mais n'apprécie pas qu'elle ait déjà trois autres prétendants dont elle entretient vainement les espoirs. Retournant chercher son fils, il apprend que la bergère est partie précipitamment. Il la retrouve et la protège du fermier dont elle avait dû fuir les avances. De retour sains et saufs au village, ils n'osent se parler pendant plusieurs mois jusqu'à ce que Germain, pressé par sa belle-mère, confronte Marie qui lui avoue son amour.
Extrait :
Je venais de regarder longtemps et avec une profonde mélancolie le laboureur d’Holbein, et je me promenais dans la campagne, rêvant à la vie des champs et à la destinée du cultivateur. Sans doute il est lugubre de consumer ses forces et ses jours à fendre le sein de cette terre jalouse, qui se fait arracher les trésors de sa fécondité, lorsqu’un morceau de pain le plus noir et le plus grossier est, à la fin de la journée, l’unique récompense et l’unique profit attachés à un si dur labeur. Ces richesses qui couvrent le sol, ces moissons, ces fruits, ces bestiaux orgueilleux qui s’engraissent dans les longues herbes, sont la propriété de quelques-uns et les instruments de la fatigue et de l’esclavage du plus grand nombre.
L’homme de loisir n’aime en général pour eux-mêmes, ni les champs, ni les prairies, ni le spectacle de la nature, ni les animaux superbes qui doivent se convertir en pièces d’or pour son usage. L’homme de loisir vient chercher un peu d’air et de santé dans le séjour de la campagne, puis il retourne dépenser dans les grandes villes le fruit du travail de ses vassaux.
De son côté, l’homme du travail est trop accablé, trop malheureux et trop effrayé de l’avenir, pour jouir de la beauté des campagnes et des charmes de la vie rustique. Pour lui aussi les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes, représentent des sacs d’écus dont il n’aura qu’une faible part, insuffisante à ses besoins, et que, pourtant, il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine...
Table des Matières :
La Mare au Diable
Notice
L’auteur au lecteur
Le labour
Le père Maurice
Germain le fin laboureur
La Guillette
Petit-Pierre
Dans la lande
Sous les grands chênes
La prière du soir
Malgré le froid
À la belle étoile
La lionne du village
Le maître
La vieille
Le retour à la ferme
Malgré le froid
À la belle étoile
Les noces de campagne
Les livrées
Le mariage
Le chou
Table des gravures
À propos