Author: | Denis Clerc, François Chesnais, Jean-Pierre Chanteau | ISBN: | 9782348027611 |
Publisher: | La Découverte (réédition numérique FeniXX) | Publication: | January 1, 1997 |
Imprint: | La Découverte (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Denis Clerc, François Chesnais, Jean-Pierre Chanteau |
ISBN: | 9782348027611 |
Publisher: | La Découverte (réédition numérique FeniXX) |
Publication: | January 1, 1997 |
Imprint: | La Découverte (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
Depuis sa première édition, en 1994, "La Mondialisation du capital" s’est imposé comme un livre de référence par l’ampleur de l’information présentée et la qualité de la synthèse réalisée. Cette édition de 1997 permet en outre de prendre la mesure des bouleversements apportés depuis la fin des années 80 par la montée en puissance de la logique financière (fonds de pension, marchés financiers...) qui s’impose de plus en plus aux entreprises industrielles et aux États. Cependant ce pouvoir de la finance ne s’est pas forgé tout seul : sa force, tout comme celle du capital industriel et, a contrario, la faiblesse du mouvement ouvrier sont à la fois cause et conséquence des politiques libérales qui ont déréglementé les échanges internationaux de marchandises, de services et de capitaux, qui ont privatisé les services publics et qui s’attaquent à l’État-providence depuis le début des années quatre-vingt. C’est donc à une analyse complète – et détaillée – des circuits économiques de valorisation du capital que nous invite l’auteur. La thèse est forte, et s’inscrit en faux contre ceux qui soutiennent que la mondialisation n’est qu’un avatar mineur dans l’évolution de l’économie de marché.
Depuis sa première édition, en 1994, "La Mondialisation du capital" s’est imposé comme un livre de référence par l’ampleur de l’information présentée et la qualité de la synthèse réalisée. Cette édition de 1997 permet en outre de prendre la mesure des bouleversements apportés depuis la fin des années 80 par la montée en puissance de la logique financière (fonds de pension, marchés financiers...) qui s’impose de plus en plus aux entreprises industrielles et aux États. Cependant ce pouvoir de la finance ne s’est pas forgé tout seul : sa force, tout comme celle du capital industriel et, a contrario, la faiblesse du mouvement ouvrier sont à la fois cause et conséquence des politiques libérales qui ont déréglementé les échanges internationaux de marchandises, de services et de capitaux, qui ont privatisé les services publics et qui s’attaquent à l’État-providence depuis le début des années quatre-vingt. C’est donc à une analyse complète – et détaillée – des circuits économiques de valorisation du capital que nous invite l’auteur. La thèse est forte, et s’inscrit en faux contre ceux qui soutiennent que la mondialisation n’est qu’un avatar mineur dans l’évolution de l’économie de marché.