Author: | Arthur Conan Doyle | ISBN: | 1230002995205 |
Publisher: | Paris : F. Juven, 1905 | Publication: | December 17, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Arthur Conan Doyle |
ISBN: | 1230002995205 |
Publisher: | Paris : F. Juven, 1905 |
Publication: | December 17, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Choisies parmi les enquêtes les plus remarquables de Sherlock Holmes par le fidèle Watson qui a été personnellement mêlé à la plupart d’entre elles, voici cinq «affaires» captivantes qui mettent en lumière les facultés étonnantes du célèbre détective :...
La maison vide...
Le 30 mars 1894 au soir, un homme très respectable et sans histoires du nom de Ronald Adair est retrouvé mort à son domicile londonien du 427, Park Lane. L’impact d’une balle explosive de revolver à sa tête laisse entendre que l’homme a été assassiné. Toutefois cela semble impossible, personne n’étant visiblement entré dans la chambre par la porte qui était fermée de l’intérieur, et la fenêtre était inaccessible, car trop haute et éloignée d’une gouttière qui aurait permis d’escalader la façade. Bien que la fenêtre ait été ouverte par la domestique du gentleman avant sa mort, il semble improbable que le tueur ait pu abattre Ronald Adair depuis l’extérieur, car un tir au revolver de cette distance aurait été forcément trop imprécis et entendu par ses voisins. Le docteur Watson, qui voit Scotland Yard impuissant face à ce mystère, regrette l’époque où Sherlock Holmes aurait pu, grâce à sa science de la déduction, résoudre l’affaire en quelques jours.
L’entrepreneur de Norwood
L’aventure se déroule en 1894, quelques mois après le retour de Sherlock Holmes à Londres. John Hector McFarlane, un jeune notaire de Blackheath qui arrive en trombe au 221B Baker Street, explique à Holmes qu’il est poursuivi par la police pour le meurtre de Jonas Oldacre alors qu’il est innocent. La veille, le corps d’Oldacre a été retrouvé brûlé dans un tas de bois sur le terrain de sa propriété de Norwood, et une canne appartenant à McFarlane a été retrouvée à l’intérieur de la demeure, ce qui semble l’accuser.
Selon le jeune homme, Jonas Oldacre (âgé de 52 ans) est venu le voir la veille à son cabinet de notaire pour officialiser son testament. De manière très inattendue pour McFarlane, Jonas Oldacre indiquait dans ce testament que tous ses biens, son épargne et ses titres devaient revenir à McFarlane en cas de décès. Oldacre a expliqué qu’il faisait cela pour aider l’homme travailleur et méritant qu’il avait en face de lui, et lui a demandé de venir le voir à Norwood le soir même. Après une entrevue de deux heures le soir comme prévu, McFarlane a oublié sa canne chez Oldacre. Selon McFarlane, c’est seulement le lendemain matin qu’il a appris dans les journaux le décès violent de son hôte de la veille. Sur ces explications, l’inspecteur Lestrade de Scotland Yard, arrivé à Baker Street, arrête McFarlane bien que Holmes pense immédiatement à l’innocence du jeune notaire.
Les danseurs
M. Hilton Cubitt, propriétaire du manoir de Riding Thorpe dans le Norfolk, fait appel à Sherlock Holmes car depuis quelque temps, sa jeune femme, Elsie, l’inquiète. Ils sont mariés depuis à peine un an. Elsie est américaine ; elle a fait promettre à son mari de ne jamais l’interroger sur son passé — promesse qu’en parfait gentleman, il tient à respecter. Tout allait bien jusqu’à ce qu’Elsie reçoive une lettre des États-unis, qui la perturba beaucoup et qu’elle jeta au feu.
Depuis, de curieux gribouillages d’aspect enfantin sont apparus dans la propriété des Cubitt. Ils représentent des ribambelles de petits bonshommes qui semblent être en train de danser. Ces dessins surgissent de façon mystérieuse : parfois sur des bouts de papier déposés pendant la nuit, parfois griffonnés à la craie sur un mur, une porte ou le rebord d’une fenêtre. Chaque fois, leur découverte semble terrifier Elsie, mais elle n’en donne aucune explication à son mari.
L’école du prieuré
M. Thorneycroft Huxtable, directeur d’une école primaire prestigieuse dans le nord de l’Angleterre, arrive à l’appartement de Holmes et Watson dans un grand état d’épuisement et de stress. Dans son école, un jeune garçon de douze ans nommé lord Saltire et un professeur d’allemand nommé Heidegger ont disparu pendant la nuit, trois jours plus tôt. Or, lord Saltire est le fils du duc de Holdernesse, un ancien ministre. L’enquête de police n’aboutissant pas, Huxtable a pris la décision de consulter le détective, en le mettant ainsi dans la confidence d’une affaire qui ne doit pas s’ébruiter pour ne pas nuire à la réputation du ministre.
Les seuls éléments que l’enquête a pu déterminer sont les suivants : lord Saltire est sorti du dortoir par la fenêtre en se tenant au lierre, en étant visiblement habillé pour l’extérieur. Il ne disposait pas de bicyclette, et aucune autre n’a été emportée dans la remise. Quant au professeur Heidegger, il semble qu’il soit sorti lui aussi par la fenêtre de son dortoir en s’accrochant au lierre, mais ne s’est pas entièrement habillé pour l’extérieur, ses chaussettes et sa chemise étant restées dans le dortoir. Sa bicyclette ayant disparu de la remise, il est probable qu’il l’ait emportée avec lui. Heidegger et lord Saltire ne se connaissaient pas, et personne ne les a vu partir, il est donc encore impossible de savoir si ces deux personnages sont partis de leur plein gré ou ont été enlevés.
Peter le Noir
Le capitaine Peter Carey, « Peter le Noir » en raison de son teint basané, de son imposante barbe, et surtout de son caractère particulièrement violent, est retrouvé mort dans une cabane en bois qu’il avait construite sur le terrain de sa propriété. Son corps a été harponné à un mur avec férocité. L’inspecteur Stanley Hopkins ne parvient pas à résoudre seul l’affaire, malgré l’estime que lui porte Sherlock Holmes du fait de sa rigueur d’analyse. Hopkins vient donc solliciter l’aide du détective.
Choisies parmi les enquêtes les plus remarquables de Sherlock Holmes par le fidèle Watson qui a été personnellement mêlé à la plupart d’entre elles, voici cinq «affaires» captivantes qui mettent en lumière les facultés étonnantes du célèbre détective :...
La maison vide...
Le 30 mars 1894 au soir, un homme très respectable et sans histoires du nom de Ronald Adair est retrouvé mort à son domicile londonien du 427, Park Lane. L’impact d’une balle explosive de revolver à sa tête laisse entendre que l’homme a été assassiné. Toutefois cela semble impossible, personne n’étant visiblement entré dans la chambre par la porte qui était fermée de l’intérieur, et la fenêtre était inaccessible, car trop haute et éloignée d’une gouttière qui aurait permis d’escalader la façade. Bien que la fenêtre ait été ouverte par la domestique du gentleman avant sa mort, il semble improbable que le tueur ait pu abattre Ronald Adair depuis l’extérieur, car un tir au revolver de cette distance aurait été forcément trop imprécis et entendu par ses voisins. Le docteur Watson, qui voit Scotland Yard impuissant face à ce mystère, regrette l’époque où Sherlock Holmes aurait pu, grâce à sa science de la déduction, résoudre l’affaire en quelques jours.
L’entrepreneur de Norwood
L’aventure se déroule en 1894, quelques mois après le retour de Sherlock Holmes à Londres. John Hector McFarlane, un jeune notaire de Blackheath qui arrive en trombe au 221B Baker Street, explique à Holmes qu’il est poursuivi par la police pour le meurtre de Jonas Oldacre alors qu’il est innocent. La veille, le corps d’Oldacre a été retrouvé brûlé dans un tas de bois sur le terrain de sa propriété de Norwood, et une canne appartenant à McFarlane a été retrouvée à l’intérieur de la demeure, ce qui semble l’accuser.
Selon le jeune homme, Jonas Oldacre (âgé de 52 ans) est venu le voir la veille à son cabinet de notaire pour officialiser son testament. De manière très inattendue pour McFarlane, Jonas Oldacre indiquait dans ce testament que tous ses biens, son épargne et ses titres devaient revenir à McFarlane en cas de décès. Oldacre a expliqué qu’il faisait cela pour aider l’homme travailleur et méritant qu’il avait en face de lui, et lui a demandé de venir le voir à Norwood le soir même. Après une entrevue de deux heures le soir comme prévu, McFarlane a oublié sa canne chez Oldacre. Selon McFarlane, c’est seulement le lendemain matin qu’il a appris dans les journaux le décès violent de son hôte de la veille. Sur ces explications, l’inspecteur Lestrade de Scotland Yard, arrivé à Baker Street, arrête McFarlane bien que Holmes pense immédiatement à l’innocence du jeune notaire.
Les danseurs
M. Hilton Cubitt, propriétaire du manoir de Riding Thorpe dans le Norfolk, fait appel à Sherlock Holmes car depuis quelque temps, sa jeune femme, Elsie, l’inquiète. Ils sont mariés depuis à peine un an. Elsie est américaine ; elle a fait promettre à son mari de ne jamais l’interroger sur son passé — promesse qu’en parfait gentleman, il tient à respecter. Tout allait bien jusqu’à ce qu’Elsie reçoive une lettre des États-unis, qui la perturba beaucoup et qu’elle jeta au feu.
Depuis, de curieux gribouillages d’aspect enfantin sont apparus dans la propriété des Cubitt. Ils représentent des ribambelles de petits bonshommes qui semblent être en train de danser. Ces dessins surgissent de façon mystérieuse : parfois sur des bouts de papier déposés pendant la nuit, parfois griffonnés à la craie sur un mur, une porte ou le rebord d’une fenêtre. Chaque fois, leur découverte semble terrifier Elsie, mais elle n’en donne aucune explication à son mari.
L’école du prieuré
M. Thorneycroft Huxtable, directeur d’une école primaire prestigieuse dans le nord de l’Angleterre, arrive à l’appartement de Holmes et Watson dans un grand état d’épuisement et de stress. Dans son école, un jeune garçon de douze ans nommé lord Saltire et un professeur d’allemand nommé Heidegger ont disparu pendant la nuit, trois jours plus tôt. Or, lord Saltire est le fils du duc de Holdernesse, un ancien ministre. L’enquête de police n’aboutissant pas, Huxtable a pris la décision de consulter le détective, en le mettant ainsi dans la confidence d’une affaire qui ne doit pas s’ébruiter pour ne pas nuire à la réputation du ministre.
Les seuls éléments que l’enquête a pu déterminer sont les suivants : lord Saltire est sorti du dortoir par la fenêtre en se tenant au lierre, en étant visiblement habillé pour l’extérieur. Il ne disposait pas de bicyclette, et aucune autre n’a été emportée dans la remise. Quant au professeur Heidegger, il semble qu’il soit sorti lui aussi par la fenêtre de son dortoir en s’accrochant au lierre, mais ne s’est pas entièrement habillé pour l’extérieur, ses chaussettes et sa chemise étant restées dans le dortoir. Sa bicyclette ayant disparu de la remise, il est probable qu’il l’ait emportée avec lui. Heidegger et lord Saltire ne se connaissaient pas, et personne ne les a vu partir, il est donc encore impossible de savoir si ces deux personnages sont partis de leur plein gré ou ont été enlevés.
Peter le Noir
Le capitaine Peter Carey, « Peter le Noir » en raison de son teint basané, de son imposante barbe, et surtout de son caractère particulièrement violent, est retrouvé mort dans une cabane en bois qu’il avait construite sur le terrain de sa propriété. Son corps a été harponné à un mur avec férocité. L’inspecteur Stanley Hopkins ne parvient pas à résoudre seul l’affaire, malgré l’estime que lui porte Sherlock Holmes du fait de sa rigueur d’analyse. Hopkins vient donc solliciter l’aide du détective.