Author: | Jean-Philippe Pastor | ISBN: | 9782374532288 |
Publisher: | Jean-Philippe Pastor | Publication: | January 12, 2017 |
Imprint: | Jean-Philippe Pastor | Language: | French |
Author: | Jean-Philippe Pastor |
ISBN: | 9782374532288 |
Publisher: | Jean-Philippe Pastor |
Publication: | January 12, 2017 |
Imprint: | Jean-Philippe Pastor |
Language: | French |
Tout au long du Proème philosophique le plus général d’Aristote, le temps de lecture apparaît ici sous l’éclairage des différentes parties de l’œuvre du Grand Penseur. De la « fragmentation » des textes aristotéliciens comme il est dit, la coupure textuelle de « La Sagesse du Philosophe », livre parallèle au précédent – « Aristote aujourd’hui » 1987/2016 – suit assurément cette fragmentation.
En réalité, avec ces Critiques aristotéliciennes – 2006/2016 ici présentes, nous sommes déjà dans le mouvement morcelé d’une pensée pleinement opérante. La question du changement est inévitablement reprise, de nouveau travaillée. L’œuvre du Philosophe « le Stagirite » est en effet surtout connue pour son unité « agissante ». Il est avant tout question de l’Être en tant qu’Être : mais il nous faut aussi du temps et du mouvement pour le comprendre. Mise à part la pensée des présocratiques, personnages énigmatiques pour certains, Aristote est le seul dont on ait également perdu l’intégrale des œuvres publiées ; le Corpus aristotelicum est pour l’essentiel l’œuvre de Théophraste, premier successeur discuté d’Aristote. Et les Grecs de façon générale à son époque cherchent le Repos comme rang suprême de leur écriture. Pas le Changement. Dans la présentation du livre philosophique que je lui ai consacré (le « Aristote aujourd’hui » précédent et rapproché), cette unité « relative » du mouvement de l’être et des choses se révèle enfin ; mais aussi dans sa manière la plus simple de la vivre, d’être construite de telle façon qu’il est difficile de la retrouver si ouvertement traitée chez les autres ! Ici nous sommes sur le déplacement progressif et nécessaire d’une idée, d’un entendement en perpétuel périple du fameux Philosophe grec à propos de son principe indispensable de kinèsis / metabolè (mouvement / transformation). Il est en somme question des « Métamorphoses de la Grèce ancienne ». Celles qui mènent soudainement après le Stagirite à la période hellénistique... Je veux évoquer concrètement Aristote sans cesse en déplacement dans sa vie ; en partage inconditionné dans ses journées les plus longues, en perpétuelle transformation et métamorphose à propos de ses réflexions les plus fermes – au contraire de Platon son Maître qui toute sa vie durant, rejeta irrémédiablement tout changement, a voulu rester intensément Athénien – même en se rendant malheureusement jusqu’en Sicile, un grand voyage au moment de la mise en œuvre de ses convictions politiques les plus assurées.
Tout au long du Proème philosophique le plus général d’Aristote, le temps de lecture apparaît ici sous l’éclairage des différentes parties de l’œuvre du Grand Penseur. De la « fragmentation » des textes aristotéliciens comme il est dit, la coupure textuelle de « La Sagesse du Philosophe », livre parallèle au précédent – « Aristote aujourd’hui » 1987/2016 – suit assurément cette fragmentation.
En réalité, avec ces Critiques aristotéliciennes – 2006/2016 ici présentes, nous sommes déjà dans le mouvement morcelé d’une pensée pleinement opérante. La question du changement est inévitablement reprise, de nouveau travaillée. L’œuvre du Philosophe « le Stagirite » est en effet surtout connue pour son unité « agissante ». Il est avant tout question de l’Être en tant qu’Être : mais il nous faut aussi du temps et du mouvement pour le comprendre. Mise à part la pensée des présocratiques, personnages énigmatiques pour certains, Aristote est le seul dont on ait également perdu l’intégrale des œuvres publiées ; le Corpus aristotelicum est pour l’essentiel l’œuvre de Théophraste, premier successeur discuté d’Aristote. Et les Grecs de façon générale à son époque cherchent le Repos comme rang suprême de leur écriture. Pas le Changement. Dans la présentation du livre philosophique que je lui ai consacré (le « Aristote aujourd’hui » précédent et rapproché), cette unité « relative » du mouvement de l’être et des choses se révèle enfin ; mais aussi dans sa manière la plus simple de la vivre, d’être construite de telle façon qu’il est difficile de la retrouver si ouvertement traitée chez les autres ! Ici nous sommes sur le déplacement progressif et nécessaire d’une idée, d’un entendement en perpétuel périple du fameux Philosophe grec à propos de son principe indispensable de kinèsis / metabolè (mouvement / transformation). Il est en somme question des « Métamorphoses de la Grèce ancienne ». Celles qui mènent soudainement après le Stagirite à la période hellénistique... Je veux évoquer concrètement Aristote sans cesse en déplacement dans sa vie ; en partage inconditionné dans ses journées les plus longues, en perpétuelle transformation et métamorphose à propos de ses réflexions les plus fermes – au contraire de Platon son Maître qui toute sa vie durant, rejeta irrémédiablement tout changement, a voulu rester intensément Athénien – même en se rendant malheureusement jusqu’en Sicile, un grand voyage au moment de la mise en œuvre de ses convictions politiques les plus assurées.