Author: | Anne Catherine Emmerich | ISBN: | 1230000229147 |
Publisher: | Anne Catherine Emmerich | Publication: | March 29, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Anne Catherine Emmerich |
ISBN: | 1230000229147 |
Publisher: | Anne Catherine Emmerich |
Publication: | March 29, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
EXTRAIT:
Anne Catherine Emmerich fut, pendant l'espace de trois ans, favorisée de visions journalières, se succédant sans interruption dans un enchaînement historique, sur la carrière de prédication de Jésus Christ. Elles prirent commencement dans les derniers jours du mois de juillet 1890 ; en outre dans les années précédentes, Anne Catherine avait aussi vu les mystères de la vie de Jésus, non dans des tableaux journaliers formant une série continue, mais avec des interruptions et suivant l'ordre des dimanches et des fêtes de l'année ecclésiastique.
Le jeudi 19 juillet 1820, le pèlerin (1) se désole encore de ce qu'il ne lui est pas possible de se reconnaître dans les visions sur les évangiles des dimanches parce qu'Anne Catherine les oublie en partie, ne les raconte pas d'une manière assez circonstanciée et n'indique point les noms des lieux, et parce qu'il ne peut pas savoir à quelle année de la vie du Christ les visions correspondent ni dans quel ordre les évangiles qu'on lit à l'église sont disposés les uns par rapport aux autres.
Note 1 : C'est le nom que Clément Brentano se donne ordinairement dans son journal, ce qui fait qu'on continue ici à le designer de cette manière.
Ainsi Anne Catherine, le dimanche précédent sixième après la Pentecôte, avait eu une vision sur l'évangile de la multiplication des pains pour la nourriture des quatre mille hommes : les jours suivants elle avait encore communiqué quelques fragments de ses visions relatives à cet événement, qu'elle croyait en connexion historique avec l'évangile du dimanche. Cependant le pèlerin ne pouvait pas bien se reconnaître dans cette communication incomplète et il écrivait dans son journal cette remarque : "il est affligeant que le pèlerin n'ait aucun secours qui l'aide à trouver ici quelque chose de suivi. "
Or le secours qu'il désirait devait lui être donné quelques jours plus tard d'une façon merveilleuse et qu'il n'aurait jamais soupçonnée : car, le 30 juillet 1820, Anne Catherine commença, ce qui semblait au pèlerin tout à fait inattendu et même tout à fait inou', "à voir jour par jour les années de prédication de Jésus dans des visions où tout était parfaitement lié, et cela sans interruption jusqu'à la fin de mai 1821. Ces visions successives commencèrent par l'enseignement de Jésus sur le divorce et la bénédiction donnée aux enfants à Bethabara au delà du Jourdain, conformément à ce qui est rapporté dans saint Matthieu (XIX, 1), et elles comprirent le dernier voyage du Sauveur à Jérusalem pour la fête de Pâques, la Passion, la Résurrection, l'Ascension, la Pentecôte et quelques semaines des Actes des apôtres, conséquemment les huit ou neuf derniers mois de la prédication de Jésus.
EXTRAIT:
Anne Catherine Emmerich fut, pendant l'espace de trois ans, favorisée de visions journalières, se succédant sans interruption dans un enchaînement historique, sur la carrière de prédication de Jésus Christ. Elles prirent commencement dans les derniers jours du mois de juillet 1890 ; en outre dans les années précédentes, Anne Catherine avait aussi vu les mystères de la vie de Jésus, non dans des tableaux journaliers formant une série continue, mais avec des interruptions et suivant l'ordre des dimanches et des fêtes de l'année ecclésiastique.
Le jeudi 19 juillet 1820, le pèlerin (1) se désole encore de ce qu'il ne lui est pas possible de se reconnaître dans les visions sur les évangiles des dimanches parce qu'Anne Catherine les oublie en partie, ne les raconte pas d'une manière assez circonstanciée et n'indique point les noms des lieux, et parce qu'il ne peut pas savoir à quelle année de la vie du Christ les visions correspondent ni dans quel ordre les évangiles qu'on lit à l'église sont disposés les uns par rapport aux autres.
Note 1 : C'est le nom que Clément Brentano se donne ordinairement dans son journal, ce qui fait qu'on continue ici à le designer de cette manière.
Ainsi Anne Catherine, le dimanche précédent sixième après la Pentecôte, avait eu une vision sur l'évangile de la multiplication des pains pour la nourriture des quatre mille hommes : les jours suivants elle avait encore communiqué quelques fragments de ses visions relatives à cet événement, qu'elle croyait en connexion historique avec l'évangile du dimanche. Cependant le pèlerin ne pouvait pas bien se reconnaître dans cette communication incomplète et il écrivait dans son journal cette remarque : "il est affligeant que le pèlerin n'ait aucun secours qui l'aide à trouver ici quelque chose de suivi. "
Or le secours qu'il désirait devait lui être donné quelques jours plus tard d'une façon merveilleuse et qu'il n'aurait jamais soupçonnée : car, le 30 juillet 1820, Anne Catherine commença, ce qui semblait au pèlerin tout à fait inattendu et même tout à fait inou', "à voir jour par jour les années de prédication de Jésus dans des visions où tout était parfaitement lié, et cela sans interruption jusqu'à la fin de mai 1821. Ces visions successives commencèrent par l'enseignement de Jésus sur le divorce et la bénédiction donnée aux enfants à Bethabara au delà du Jourdain, conformément à ce qui est rapporté dans saint Matthieu (XIX, 1), et elles comprirent le dernier voyage du Sauveur à Jérusalem pour la fête de Pâques, la Passion, la Résurrection, l'Ascension, la Pentecôte et quelques semaines des Actes des apôtres, conséquemment les huit ou neuf derniers mois de la prédication de Jésus.