Author: | Charles Richet | ISBN: | 9791091684675 |
Publisher: | Ink book | Publication: | November 17, 2012 |
Imprint: | Ink book | Language: | French |
Author: | Charles Richet |
ISBN: | 9791091684675 |
Publisher: | Ink book |
Publication: | November 17, 2012 |
Imprint: | Ink book |
Language: | French |
Le docteur L. Moutin nous offre un résumé intéressant du cas de la Villa Carmen dans son ouvrage (Le magnétisme humain, l’hypnotisme et le spiritualisme moderne - considérés aux points de vue théorique et pratique, 1920).
« Les plus récentes matérialisations sont celles de la villa Carmen (Alger), propriété du général Noël. Les médiums étaient Mlle Marthe [Béraud, NdR], l’ex-fiancée du fils du général Noël, et Mme Ninon. G. Delanne, qui avait déjà publié dans la Revue scientifique et morale du spiritisme, les procès-verbaux qui lui avaient été adressés sur les phénomènes de la villa Carmen, fut invité par M. le général Noël à s’assurer par lui-même de la réalité des manifestations et matérialisations de l’Esprit Bien-Bôa [un brahmane hindou mort quelque 350 ans auparavant... NdE]. Pendant près de deux mois, il put étudier ces matérialisations et, plus tard, il assista à des séances en compagnie de M. Ch. Richet, l’illustre physiologiste bien connu. Dans la Revue qu’il dirige, G. Delanne énumère avec soin "les précautions qui on été prises pour éviter les causes d’erreur et les moyens employés pour s’assurer de l’existence positive du fantôme », signalons notamment l’exclusion du cocher du général Noël, nommé Areski, qui fut pris deux fois en flagrant délit de tentative de fraude. Nous ne parlerons ici que des séances auxquelles a assisté le professeur Ch. Richet, et qui ont éveillé quelque peu l’ironie de la presse profane. La première séance eut lieu le 13 août 1905 à 9 h 30 du soir. M. Richet était présent, Mme Ninon était le médium. On se sépara sans résultats. Les 18, 20 et 21 août, l’apparition se montra vêtue de longues draperies blanches, coiffée d’un turban, la figure pâle avec des moustaches et de la barbe. L’assistance se composait de M. Richet, M. G. Delanne, le général et Mme Noël, Mlle B... Mme B... Mme X.., les médiums étaient Mlle A... et Mme Ninon. Dans les séances qui suivirent, des photographies simultanées de l’esprit Bien-Bôa et des médiums furent obtenues à l’aide du magnésium chloraté. Certaines expériences prouvèrent que la matérialisation avait toutes les apparences de la vie ; elle marchait, respirait, parlait. D’autre part, M. Richet, dans le n° de mars des Annales psychiques, met en évidence ce que la campagne contre les matérialisations de la villa Carmen a eu de superficiel et d’inexact".
Charles Richet qui se pencha avec rigueur et sérieux sur la cas de la Villa Carmen, est un savant de renom qui obtint en 1913 le prix Nobel...
Le docteur L. Moutin nous offre un résumé intéressant du cas de la Villa Carmen dans son ouvrage (Le magnétisme humain, l’hypnotisme et le spiritualisme moderne - considérés aux points de vue théorique et pratique, 1920).
« Les plus récentes matérialisations sont celles de la villa Carmen (Alger), propriété du général Noël. Les médiums étaient Mlle Marthe [Béraud, NdR], l’ex-fiancée du fils du général Noël, et Mme Ninon. G. Delanne, qui avait déjà publié dans la Revue scientifique et morale du spiritisme, les procès-verbaux qui lui avaient été adressés sur les phénomènes de la villa Carmen, fut invité par M. le général Noël à s’assurer par lui-même de la réalité des manifestations et matérialisations de l’Esprit Bien-Bôa [un brahmane hindou mort quelque 350 ans auparavant... NdE]. Pendant près de deux mois, il put étudier ces matérialisations et, plus tard, il assista à des séances en compagnie de M. Ch. Richet, l’illustre physiologiste bien connu. Dans la Revue qu’il dirige, G. Delanne énumère avec soin "les précautions qui on été prises pour éviter les causes d’erreur et les moyens employés pour s’assurer de l’existence positive du fantôme », signalons notamment l’exclusion du cocher du général Noël, nommé Areski, qui fut pris deux fois en flagrant délit de tentative de fraude. Nous ne parlerons ici que des séances auxquelles a assisté le professeur Ch. Richet, et qui ont éveillé quelque peu l’ironie de la presse profane. La première séance eut lieu le 13 août 1905 à 9 h 30 du soir. M. Richet était présent, Mme Ninon était le médium. On se sépara sans résultats. Les 18, 20 et 21 août, l’apparition se montra vêtue de longues draperies blanches, coiffée d’un turban, la figure pâle avec des moustaches et de la barbe. L’assistance se composait de M. Richet, M. G. Delanne, le général et Mme Noël, Mlle B... Mme B... Mme X.., les médiums étaient Mlle A... et Mme Ninon. Dans les séances qui suivirent, des photographies simultanées de l’esprit Bien-Bôa et des médiums furent obtenues à l’aide du magnésium chloraté. Certaines expériences prouvèrent que la matérialisation avait toutes les apparences de la vie ; elle marchait, respirait, parlait. D’autre part, M. Richet, dans le n° de mars des Annales psychiques, met en évidence ce que la campagne contre les matérialisations de la villa Carmen a eu de superficiel et d’inexact".
Charles Richet qui se pencha avec rigueur et sérieux sur la cas de la Villa Carmen, est un savant de renom qui obtint en 1913 le prix Nobel...