Author: | Charles Dickens, Wilkie Collins | ISBN: | 1230000846158 |
Publisher: | PRB | Publication: | December 14, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Charles Dickens, Wilkie Collins |
ISBN: | 1230000846158 |
Publisher: | PRB |
Publication: | December 14, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
L’Abîme est un roman du romancier anglais Charles Dickens (1812 – 1870) et de l'écrivain britannique Wilkie Collins (1824 – 1889).
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
Quel jour du mois et de l’année ? Le 13 Novembre 1835. Quelle heure ? Dix heures du soir sonnant à la grande horloge de St. Paul. En même temps toutes les églises de la ville ouvrent leurs gosiers de bronze et forcent leurs voix. Quelques-unes ont inconsidérément commencé de chanter avant la Cathédrale ; d’autres n’y vont pas si vite et sont en retard de quatre, de six coups sur la grosse cloche. Cependant toutes se suivent d’assez près pour laisser ensemble dans l’air une même résonance longue et plaintive. On dirait que le père ailé qui dévore ses enfants décrit une courbe retentissante, avec sa faux gigantesque, au-dessus de la Cité.
Quelle est cette cloche plus sourde et plus triste que toutes les autres, plus proche aussi de notre oreille ?… Ce soir-là elle retarde si fort que ses vibrations persistent seules, longtemps après que tout autre son s’est éteint dans l’air. C’est la cloche de l’Hospice des Enfants Trouvés...
L’Abîme est un roman du romancier anglais Charles Dickens (1812 – 1870) et de l'écrivain britannique Wilkie Collins (1824 – 1889).
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
Quel jour du mois et de l’année ? Le 13 Novembre 1835. Quelle heure ? Dix heures du soir sonnant à la grande horloge de St. Paul. En même temps toutes les églises de la ville ouvrent leurs gosiers de bronze et forcent leurs voix. Quelques-unes ont inconsidérément commencé de chanter avant la Cathédrale ; d’autres n’y vont pas si vite et sont en retard de quatre, de six coups sur la grosse cloche. Cependant toutes se suivent d’assez près pour laisser ensemble dans l’air une même résonance longue et plaintive. On dirait que le père ailé qui dévore ses enfants décrit une courbe retentissante, avec sa faux gigantesque, au-dessus de la Cité.
Quelle est cette cloche plus sourde et plus triste que toutes les autres, plus proche aussi de notre oreille ?… Ce soir-là elle retarde si fort que ses vibrations persistent seules, longtemps après que tout autre son s’est éteint dans l’air. C’est la cloche de l’Hospice des Enfants Trouvés...