Nostalgie et tendresse à la Mer du Nord
Idesbald est clochard à Bruxelles. Il s’abrite souvent dans une bibliothèque où, grâce à la bonne volonté d’un employé accueillant, il crée un blog et y écrit des histoires entendues ou inventées lors de ses errances. On y rencontre des protagonistes aussi inattendus que le roi des Belges, un grand-père survivant de la Grande Guerre, un petit garçon perdu dans l’Exposition universelle de 1958, une réfugiée rom sur les traces de Rimbaud… Les vraies gens, quoi !
Jean Jauniaux porte un regard ironique et tendre sur ses personnages, qu’il fait vivre dans le « petit royaume » de Belgique, côté Capitale et côté Côte… Avec une préférence pour son cher Saint-Idesbald !
Prix Auguste Michot de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique
EXTRAIT
Depuis la plus lointaine grisaille de mon enfance, j’ai haï le dimanche. Était-ce d’observer livrés à leur ennui les surveillants dont m’indignait le désœuvrement paresseux ? De me trouver parmi les enfants dont me désespéraient l’agressivité et l’accablement ? De détester les parents distraits et pressés dont me peinait la hâte d’écourter la visite hebdomadaire qu’ils rendaient à un garçon sale et boutonneux ? Aujourd’hui, je sais que cette dernière hypothèse est la bonne. Ces parents-là ne ressemblaient en rien à ceux qu’orphelin je m’étais inventés et dont ils saccageaient l’image d’Épinal à chacun de leurs départs précipités.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
- « Je trouve vos nouvelles saisissantes. L’humour équilibre vos textes, nous détourne d’un excédent de gravité, nous fait entendre un autre son. » Jean-Marie Le Clézio, à propos du Pavillon des Douanes.
- « Saint-Idesbald : voilà un nom qui a désormais sa place dans l’Atlas des lettres. L’une des perles de la côte belge a augmenté de quelques crans son potentiel légendaire. Un auteur wallon, venu d’Écaussinnes, lui décerne ses lettres de noblesse littéraire. » Jacques De Decker
- « Chacune des nouvelles du recueil de Jean Jauniaux, L’année dernière à Saint-Idesbald, se raccroche peu ou prou à la petite cité balnéaire. Dans plusieurs histoires, Jean Jauniaux transforme aussi des déclassés sociaux en héros littéraires. » Michel Paquot, L’Avenir
- « Roman de nouvelles d’une poignante tendresse, d’une nostalgie douloureuse mais infiniment retenue, signé avec un authentique talent, que Jean Jauniaux nous adresse. Avec les chavirés, les déracinés, les dégringolés de l’échelle sociale, il nous emmène de la mer du Nord au Hainaut de la pierre bleue, en passant par la gare centrale de Bruxelles, où il advient que fume encore, au cœur de l’hiver, la soupe populaire. » La Libre Belgique
A PROPOS DE L’AUTEUR
Romancier et nouvelliste, Jean Jauniaux dirige la revue littéraire Marginales aux côtés de Jacques De Decker. Avec Edmond Morrel, il a créé et anime espace-livres.be, une webradio du livre et de la culture.
Nostalgie et tendresse à la Mer du Nord
Idesbald est clochard à Bruxelles. Il s’abrite souvent dans une bibliothèque où, grâce à la bonne volonté d’un employé accueillant, il crée un blog et y écrit des histoires entendues ou inventées lors de ses errances. On y rencontre des protagonistes aussi inattendus que le roi des Belges, un grand-père survivant de la Grande Guerre, un petit garçon perdu dans l’Exposition universelle de 1958, une réfugiée rom sur les traces de Rimbaud… Les vraies gens, quoi !
Jean Jauniaux porte un regard ironique et tendre sur ses personnages, qu’il fait vivre dans le « petit royaume » de Belgique, côté Capitale et côté Côte… Avec une préférence pour son cher Saint-Idesbald !
Prix Auguste Michot de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique
EXTRAIT
Depuis la plus lointaine grisaille de mon enfance, j’ai haï le dimanche. Était-ce d’observer livrés à leur ennui les surveillants dont m’indignait le désœuvrement paresseux ? De me trouver parmi les enfants dont me désespéraient l’agressivité et l’accablement ? De détester les parents distraits et pressés dont me peinait la hâte d’écourter la visite hebdomadaire qu’ils rendaient à un garçon sale et boutonneux ? Aujourd’hui, je sais que cette dernière hypothèse est la bonne. Ces parents-là ne ressemblaient en rien à ceux qu’orphelin je m’étais inventés et dont ils saccageaient l’image d’Épinal à chacun de leurs départs précipités.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
- « Je trouve vos nouvelles saisissantes. L’humour équilibre vos textes, nous détourne d’un excédent de gravité, nous fait entendre un autre son. » Jean-Marie Le Clézio, à propos du Pavillon des Douanes.
- « Saint-Idesbald : voilà un nom qui a désormais sa place dans l’Atlas des lettres. L’une des perles de la côte belge a augmenté de quelques crans son potentiel légendaire. Un auteur wallon, venu d’Écaussinnes, lui décerne ses lettres de noblesse littéraire. » Jacques De Decker
- « Chacune des nouvelles du recueil de Jean Jauniaux, L’année dernière à Saint-Idesbald, se raccroche peu ou prou à la petite cité balnéaire. Dans plusieurs histoires, Jean Jauniaux transforme aussi des déclassés sociaux en héros littéraires. » Michel Paquot, L’Avenir
- « Roman de nouvelles d’une poignante tendresse, d’une nostalgie douloureuse mais infiniment retenue, signé avec un authentique talent, que Jean Jauniaux nous adresse. Avec les chavirés, les déracinés, les dégringolés de l’échelle sociale, il nous emmène de la mer du Nord au Hainaut de la pierre bleue, en passant par la gare centrale de Bruxelles, où il advient que fume encore, au cœur de l’hiver, la soupe populaire. » La Libre Belgique
A PROPOS DE L’AUTEUR
Romancier et nouvelliste, Jean Jauniaux dirige la revue littéraire Marginales aux côtés de Jacques De Decker. Avec Edmond Morrel, il a créé et anime espace-livres.be, une webradio du livre et de la culture.