Author: | Anatole France | ISBN: | 1230000274603 |
Publisher: | PRB | Publication: | October 16, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Anatole France |
ISBN: | 1230000274603 |
Publisher: | PRB |
Publication: | October 16, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
L’Anneau d’améthyste - Anatole France
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Anatole France (1844 - 1924), pour l'état civil François Anatole Thibault, est un écrivain français, considéré comme l’un des plus grands de l'époque de la Troisième République, dont il a également été un des plus importants critiques littéraires.
L'Anneau d'améthyste est un roman d'Anatole France publié en 1899.
Il fait partie de l'Histoire Contemporaine, tétralogie dont il constitue le troisième volet.
Ce roman poursuit l’histoire de M. Bergeret ainsi que la candidature de l’abbé Guitrel à l’évêché de Tourcoing, ces deux thèmes ayant été entamés dès le premier livre de la tétralogie, L'Orme du mail. Les personnages sont pour la plupart présents dès ce premier livre et l'auteur ne redonne pas d'explication par la suite sur leur histoire. Le roman se situe en pleine affaire Dreyfus.
Résumé :
Mme Bergeret ayant résolu de quitter M. Bergeret pour habiter chez sa mère a le malheur de rendre visite à Mme Lacarelle pour un dernier adieu. M. Lacarelle, célébrité locale pour sa ressemblance (par la moustache) avec le chef gaulois Éporédorix a la réputation d’embrasser toutes les femmes qu’il rencontre. Mme Bergeret ne fait pas exception, mais elle croit à la sincérité de ce baiser et, dans l’état déprimé où elle se trouve, le rend au moment même où Mme Lacarelle paraît. Bref, Mme Bergeret quitte sa ville dans la honte, ce en quoi il est dit qu’elle est restée « un jour de trop ».
M. Bergeret, une fois sa femme partie, finit par se débarrasser de sa servante incompétente et alcoolique. Il en prend une autre, une certaine Angélique, qui pour soulager sa solitude lui fera cadeau d’un jeune chien du nom de Riquet, auquel M. Bergeret s’attachera.
Extrait :
Madame Bergeret quitta la maison conjugale, ainsi qu’elle l’avait annoncé, et se retira chez madame veuve Pouilly, sa mère.
Au dernier moment, elle avait pensé ne point partir. Pour peu qu’on l’en eût pressée, elle aurait consenti à oublier le passé et à reprendre la vie commune, ne gardant à M. Bergeret qu’un peu de mépris d’avoir été un mari trompé.
Elle était prête à pardonner. Mais l’inflexible estime dont la société l’entourait ne le lui permit pas. Madame Dellion lui fit savoir qu’on jugerait défavorablement une telle faiblesse. Les salons du chef-lieu furent unanimes. Il n’y eut chez les boutiquiers qu’une opinion : madame Bergeret devait se retirer dans sa famille. Ainsi l’on tenait fermement pour la vertu et du même coup l’on se débarrassait d’une personne indiscrète, grossière, compromettante, dont la vulgarité apparaissait même au vulgaire, et qui pesait à tous. On lui fit entendre que c’était un beau départ.
― Ma petite, je vous admire, lui disait, du fond de sa bergère, la vieille madame Dutilleul, veuve impérissable de quatre maris, femme terrible, soupçonnée de tout, hors d’avoir aimé, partant honorée.
Madame Bergeret était satisfaite d’inspirer de la sympathie à madame Dellion et de l’admiration à madame Dutilleul. Pourtant elle hésitait à partir, étant de complexion domestique et coutumière et contente de vivre dans la paresse et le mensonge...
L’Anneau d’améthyste - Anatole France
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Anatole France (1844 - 1924), pour l'état civil François Anatole Thibault, est un écrivain français, considéré comme l’un des plus grands de l'époque de la Troisième République, dont il a également été un des plus importants critiques littéraires.
L'Anneau d'améthyste est un roman d'Anatole France publié en 1899.
Il fait partie de l'Histoire Contemporaine, tétralogie dont il constitue le troisième volet.
Ce roman poursuit l’histoire de M. Bergeret ainsi que la candidature de l’abbé Guitrel à l’évêché de Tourcoing, ces deux thèmes ayant été entamés dès le premier livre de la tétralogie, L'Orme du mail. Les personnages sont pour la plupart présents dès ce premier livre et l'auteur ne redonne pas d'explication par la suite sur leur histoire. Le roman se situe en pleine affaire Dreyfus.
Résumé :
Mme Bergeret ayant résolu de quitter M. Bergeret pour habiter chez sa mère a le malheur de rendre visite à Mme Lacarelle pour un dernier adieu. M. Lacarelle, célébrité locale pour sa ressemblance (par la moustache) avec le chef gaulois Éporédorix a la réputation d’embrasser toutes les femmes qu’il rencontre. Mme Bergeret ne fait pas exception, mais elle croit à la sincérité de ce baiser et, dans l’état déprimé où elle se trouve, le rend au moment même où Mme Lacarelle paraît. Bref, Mme Bergeret quitte sa ville dans la honte, ce en quoi il est dit qu’elle est restée « un jour de trop ».
M. Bergeret, une fois sa femme partie, finit par se débarrasser de sa servante incompétente et alcoolique. Il en prend une autre, une certaine Angélique, qui pour soulager sa solitude lui fera cadeau d’un jeune chien du nom de Riquet, auquel M. Bergeret s’attachera.
Extrait :
Madame Bergeret quitta la maison conjugale, ainsi qu’elle l’avait annoncé, et se retira chez madame veuve Pouilly, sa mère.
Au dernier moment, elle avait pensé ne point partir. Pour peu qu’on l’en eût pressée, elle aurait consenti à oublier le passé et à reprendre la vie commune, ne gardant à M. Bergeret qu’un peu de mépris d’avoir été un mari trompé.
Elle était prête à pardonner. Mais l’inflexible estime dont la société l’entourait ne le lui permit pas. Madame Dellion lui fit savoir qu’on jugerait défavorablement une telle faiblesse. Les salons du chef-lieu furent unanimes. Il n’y eut chez les boutiquiers qu’une opinion : madame Bergeret devait se retirer dans sa famille. Ainsi l’on tenait fermement pour la vertu et du même coup l’on se débarrassait d’une personne indiscrète, grossière, compromettante, dont la vulgarité apparaissait même au vulgaire, et qui pesait à tous. On lui fit entendre que c’était un beau départ.
― Ma petite, je vous admire, lui disait, du fond de sa bergère, la vieille madame Dutilleul, veuve impérissable de quatre maris, femme terrible, soupçonnée de tout, hors d’avoir aimé, partant honorée.
Madame Bergeret était satisfaite d’inspirer de la sympathie à madame Dellion et de l’admiration à madame Dutilleul. Pourtant elle hésitait à partir, étant de complexion domestique et coutumière et contente de vivre dans la paresse et le mensonge...