Author: | Arthur Schopenhauer, GILBERT TEROL | ISBN: | 1230000223825 |
Publisher: | GILBERT TEROL | Publication: | March 9, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Arthur Schopenhauer, GILBERT TEROL |
ISBN: | 1230000223825 |
Publisher: | GILBERT TEROL |
Publication: | March 9, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ici, comme dans tous les cas, les dons sont innés[4], cependant la pratique et la réflexion quant aux tactiques par lesquelles quelqu’un peut vaincre un adversaire, ou quant à celles que l’adversaire utilise, comptent pour beaucoup dans la maîtrise de cet art. Ainsi, même si la logique n’a pas grande utilité pratique, la dialectique peut l’être. Aristote lui-même me semble avoir établi sa logique propre (analytique) en tant que fondation pour la préparation de sa dialectique et en a fait son cheval de bataille. La logique s’occupe simplement de la forme des propositions tandis que la dialectique porte sur le fond du sujet, la substance. Ainsi, il convient de considérer la forme générale de toutes les propositions avant de continuer avec les cas particuliers.
Aristote ne définit pas l’objet de la dialectique d’une façon aussi précise que moi : s’il lui donne bien pour principal objet la controverse, c’est en tant qu’outil pour rechercher la vérité (Topica, I, 2). Plus loin dans son œuvre, il dit également que d’un point de vue philosophique les propositions sont traitées en accord avec la vérité, et d’un point de vue dialectique, en fonction de leur plausibilité, c’est-à-dire de la mesure par lesquelles elles gagneront l’approbation des autres
4Aller↑ Doctrina sed vim promovet insitam.
Ici, comme dans tous les cas, les dons sont innés[4], cependant la pratique et la réflexion quant aux tactiques par lesquelles quelqu’un peut vaincre un adversaire, ou quant à celles que l’adversaire utilise, comptent pour beaucoup dans la maîtrise de cet art. Ainsi, même si la logique n’a pas grande utilité pratique, la dialectique peut l’être. Aristote lui-même me semble avoir établi sa logique propre (analytique) en tant que fondation pour la préparation de sa dialectique et en a fait son cheval de bataille. La logique s’occupe simplement de la forme des propositions tandis que la dialectique porte sur le fond du sujet, la substance. Ainsi, il convient de considérer la forme générale de toutes les propositions avant de continuer avec les cas particuliers.
Aristote ne définit pas l’objet de la dialectique d’une façon aussi précise que moi : s’il lui donne bien pour principal objet la controverse, c’est en tant qu’outil pour rechercher la vérité (Topica, I, 2). Plus loin dans son œuvre, il dit également que d’un point de vue philosophique les propositions sont traitées en accord avec la vérité, et d’un point de vue dialectique, en fonction de leur plausibilité, c’est-à-dire de la mesure par lesquelles elles gagneront l’approbation des autres
4Aller↑ Doctrina sed vim promovet insitam.