Author: | Arthur Conan Doyle | ISBN: | 1230001729023 |
Publisher: | koumimi | Publication: | June 22, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Arthur Conan Doyle |
ISBN: | 1230001729023 |
Publisher: | koumimi |
Publication: | June 22, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait :
Lorsque les grandes guerres de la succession d’Espagne furent terminées par le traité d’Utrecht la plupart des vieux routiers qui, à la solde des nations belligérantes, avaient pris part à tant de combats se trouvèrent désormais sans occupation. Quelques-uns cherchèrent dans le commerce des occupations plus pacifiques bien que moins lucratives, d’autres s’engagèrent à bord des bateaux de pêche. Un petit nombre de gens de sac et de corde laissèrent à l’artimon de leurs navires la flamme des pirates, au grand mât le pavillon rouge, et firent, pour leur compte personnel, la guerre à toutes les nations civilisées ou non.
Avec des équipages hétéroclites, recrutés dans toutes les nationalités, ils écumèrent les mers, disparaissant parfois pour réparer leurs avaries dans quelqu’île déserte, ou s’arrêtant, pour se livrer à la débauche, dans les ports éloignés où ils éblouissaient les populations par leurs folles prodigalités et les terrifiaient par leurs violences.
Sur les côtes de Coromandel, à Madagascar, dans les eaux africaines, et surtout dans les Indes occidentales et les mers d’Amérique, les pirates étaient une menace perpétuelle. Avec un sans-gêne inouï, ils réglaient leurs brigandages suivant les saisons ; profitant de l’été pour piller la Nouvelle-Angleterre, et cinglant de nouveau vers les tropiques quand l’hiver faisait son apparition...
Extrait :
Lorsque les grandes guerres de la succession d’Espagne furent terminées par le traité d’Utrecht la plupart des vieux routiers qui, à la solde des nations belligérantes, avaient pris part à tant de combats se trouvèrent désormais sans occupation. Quelques-uns cherchèrent dans le commerce des occupations plus pacifiques bien que moins lucratives, d’autres s’engagèrent à bord des bateaux de pêche. Un petit nombre de gens de sac et de corde laissèrent à l’artimon de leurs navires la flamme des pirates, au grand mât le pavillon rouge, et firent, pour leur compte personnel, la guerre à toutes les nations civilisées ou non.
Avec des équipages hétéroclites, recrutés dans toutes les nationalités, ils écumèrent les mers, disparaissant parfois pour réparer leurs avaries dans quelqu’île déserte, ou s’arrêtant, pour se livrer à la débauche, dans les ports éloignés où ils éblouissaient les populations par leurs folles prodigalités et les terrifiaient par leurs violences.
Sur les côtes de Coromandel, à Madagascar, dans les eaux africaines, et surtout dans les Indes occidentales et les mers d’Amérique, les pirates étaient une menace perpétuelle. Avec un sans-gêne inouï, ils réglaient leurs brigandages suivant les saisons ; profitant de l’été pour piller la Nouvelle-Angleterre, et cinglant de nouveau vers les tropiques quand l’hiver faisait son apparition...