Author: | Gustave Aimard | ISBN: | 1230000257169 |
Publisher: | Largau | Publication: | August 3, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Gustave Aimard |
ISBN: | 1230000257169 |
Publisher: | Largau |
Publication: | August 3, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait du livre :
Au Mexique, la population n’est divisée qu’en deux classes : la classe élevée et la classe inférieure ; il n’y a pas de rang intermédiaire pour lier les deux extrêmes ; aussi la cause des deux cent trente-neuf révolutions qui, depuis la déclaration de l’indépendance, ont bouleversé ce pays, est-elle facile à comprendre ; la puissance intellectuelle se trouve entre les mains d’un petit nombre, et c’est par cette minorité remuante et ambitieuse que s’effectuent toutes les révolutions ; d’où il résulte que le pays est gouverné par le despotisme militaire le plus complet, au lieu d’être une république libre.
Cependant les habitants des États de Sonora, de Chihuahua et du Texas ont conservé encore aujourd’hui cette physionomie sévère, sauvage, énergique que l’on chercherait vainement dans les autres États de la confédération.
Sous un ciel plus froid que celui de Mexico, l’hiver, qui couvre souvent les rivières de ces régions d’une épaisse couche de glaces endurcit les fibres des habitants, épure leur sang, purifie leur cœur et en fait des hommes d’élite qui se distinguent par leur courage, leur intelligence et leur profond amour pour la liberté.
Les Apaches, qui habitaient originairement la plus grande partie du Nouveau-Mexique, ont peu à peu reculé devant la hache des pionniers, ces enfants perdus de la civilisation, et retirés dans d’immenses déserts qui couvrent le triangle formé par le rio Gila, le del Norte et le Colorado, ils font presque impunément des courses sur les frontières mexicaines, pillant, brûlant et dévastant tout ce qu’ils rencontrent sur leur passage.
Les habitants des contrées que nous avons citées plus haut, tenus en respect par ces protées insaisissables, sont dans un état de guerre continuelle contre eux, toujours prêts au combat, fortifiant leurs haciendas (fermes), et ne voyageant que les armes à la main.
El Paso del Norte peut être regardé comme l’ultima Thule de la partie civilisée du Mexique. Au delà, vers le N. et le N.-O, s’étendent les vastes plaines incultes de Chihuahua, le bolson de Mapimi et les déserts arides du rio Gila.
Extrait du livre :
Au Mexique, la population n’est divisée qu’en deux classes : la classe élevée et la classe inférieure ; il n’y a pas de rang intermédiaire pour lier les deux extrêmes ; aussi la cause des deux cent trente-neuf révolutions qui, depuis la déclaration de l’indépendance, ont bouleversé ce pays, est-elle facile à comprendre ; la puissance intellectuelle se trouve entre les mains d’un petit nombre, et c’est par cette minorité remuante et ambitieuse que s’effectuent toutes les révolutions ; d’où il résulte que le pays est gouverné par le despotisme militaire le plus complet, au lieu d’être une république libre.
Cependant les habitants des États de Sonora, de Chihuahua et du Texas ont conservé encore aujourd’hui cette physionomie sévère, sauvage, énergique que l’on chercherait vainement dans les autres États de la confédération.
Sous un ciel plus froid que celui de Mexico, l’hiver, qui couvre souvent les rivières de ces régions d’une épaisse couche de glaces endurcit les fibres des habitants, épure leur sang, purifie leur cœur et en fait des hommes d’élite qui se distinguent par leur courage, leur intelligence et leur profond amour pour la liberté.
Les Apaches, qui habitaient originairement la plus grande partie du Nouveau-Mexique, ont peu à peu reculé devant la hache des pionniers, ces enfants perdus de la civilisation, et retirés dans d’immenses déserts qui couvrent le triangle formé par le rio Gila, le del Norte et le Colorado, ils font presque impunément des courses sur les frontières mexicaines, pillant, brûlant et dévastant tout ce qu’ils rencontrent sur leur passage.
Les habitants des contrées que nous avons citées plus haut, tenus en respect par ces protées insaisissables, sont dans un état de guerre continuelle contre eux, toujours prêts au combat, fortifiant leurs haciendas (fermes), et ne voyageant que les armes à la main.
El Paso del Norte peut être regardé comme l’ultima Thule de la partie civilisée du Mexique. Au delà, vers le N. et le N.-O, s’étendent les vastes plaines incultes de Chihuahua, le bolson de Mapimi et les déserts arides du rio Gila.