Author: | Michel Vakaloulis | ISBN: | 9782708244641 |
Publisher: | Éditions de l'Atelier | Publication: | May 21, 2015 |
Imprint: | Éditions de l'Atelier | Language: | French |
Author: | Michel Vakaloulis |
ISBN: | 9782708244641 |
Publisher: | Éditions de l'Atelier |
Publication: | May 21, 2015 |
Imprint: | Éditions de l'Atelier |
Language: | French |
Soixante-dix ans après leur création, quel est l’avenir des comités d’entreprise (CE) ? Cette institution familière, qui concerne des dizaines de millions de salariés, est-elle en train de se banaliser en centrale d’achats de spectacles et de voyages aux meilleurs prix ? À quelles conditions cette conquête sociale permettant l’accès de tous à la culture et l’implication des salariés dans la vie économique de l’entreprise peut-elle être un outil qui renforce leur pouvoir ? Comment remédier aux inégalités criantes de moyens entre les CE des très grandes entreprises et ceux des PME ?
Fruit d’une longue enquête menée notamment dans le secteur des industries électriques et gazières, puis étendue sur un vaste réseau de CE en France, cet ouvrage repère les acquis des comités d’entreprise en matière d’information économique et d’expression collective des salariés, d’action culturelle et de tourisme populaire. Il met également le doigt sur les fragilités actuelles : carence d’intervention sur les orientations stratégiques de l’entreprise, difficulté à se mettre à l’écoute des aspirations individuelles des salariés, gestion coûteuse d’équipements et repli sur le seul horizon de l’entreprise.
Michel Vakaloulis s’appuie sur ce diagnostic pour esquisser le CE de demain. Au lieu de formater la demande des salariés en laissant croire qu’ils ont tous les mêmes besoins, il pourrait devenir un lieu d’écoute de leurs aspirations singulières. Il élaborerait ainsi des réponses adéquates dans le domaine social, culturel et en matière économique. Cette démarche suppose des transformations importantes, notamment la mutualisation d’équipements et de services afin qu’ils bénéficient à des salariés d’autres entreprises des mêmes territoires. Alors que les critères financiers priment sur le travail humain, le CE peut devenir pour les salariés un précieux levier d’émancipation.
Michel Vakaloulis , économiste de formation, docteur en philosophie, est maître de conférences en sciences politiques à l’université Paris-VIII. Spécialiste de la sociologie de l’action collective et de l’analyse des relations professionnelles, il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Précarisés, pas démotivés ! (Les Éditions de l’Atelier, 2013) et Le capitalisme post-moderne (PUF, 2001).
Soixante-dix ans après leur création, quel est l’avenir des comités d’entreprise (CE) ? Cette institution familière, qui concerne des dizaines de millions de salariés, est-elle en train de se banaliser en centrale d’achats de spectacles et de voyages aux meilleurs prix ? À quelles conditions cette conquête sociale permettant l’accès de tous à la culture et l’implication des salariés dans la vie économique de l’entreprise peut-elle être un outil qui renforce leur pouvoir ? Comment remédier aux inégalités criantes de moyens entre les CE des très grandes entreprises et ceux des PME ?
Fruit d’une longue enquête menée notamment dans le secteur des industries électriques et gazières, puis étendue sur un vaste réseau de CE en France, cet ouvrage repère les acquis des comités d’entreprise en matière d’information économique et d’expression collective des salariés, d’action culturelle et de tourisme populaire. Il met également le doigt sur les fragilités actuelles : carence d’intervention sur les orientations stratégiques de l’entreprise, difficulté à se mettre à l’écoute des aspirations individuelles des salariés, gestion coûteuse d’équipements et repli sur le seul horizon de l’entreprise.
Michel Vakaloulis s’appuie sur ce diagnostic pour esquisser le CE de demain. Au lieu de formater la demande des salariés en laissant croire qu’ils ont tous les mêmes besoins, il pourrait devenir un lieu d’écoute de leurs aspirations singulières. Il élaborerait ainsi des réponses adéquates dans le domaine social, culturel et en matière économique. Cette démarche suppose des transformations importantes, notamment la mutualisation d’équipements et de services afin qu’ils bénéficient à des salariés d’autres entreprises des mêmes territoires. Alors que les critères financiers priment sur le travail humain, le CE peut devenir pour les salariés un précieux levier d’émancipation.
Michel Vakaloulis , économiste de formation, docteur en philosophie, est maître de conférences en sciences politiques à l’université Paris-VIII. Spécialiste de la sociologie de l’action collective et de l’analyse des relations professionnelles, il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Précarisés, pas démotivés ! (Les Éditions de l’Atelier, 2013) et Le capitalisme post-moderne (PUF, 2001).