Author: | Henri Lorin | ISBN: | 9782366590944 |
Publisher: | Editions Le Mono | Publication: | December 17, 2015 |
Imprint: | Editions Le Mono | Language: | French |
Author: | Henri Lorin |
ISBN: | 9782366590944 |
Publisher: | Editions Le Mono |
Publication: | December 17, 2015 |
Imprint: | Editions Le Mono |
Language: | French |
Le premier établissement des Français au fond du golfe de Guinée remonte au règne de Louis-Philippe : en 1839, le commandant Bouet-Willaumez, cherchant sur ce littoral un port de refuge, remarqua une belle rade, où viennent confluer, presque sous l’Equateur, plusieurs larges rivières ; une série de traités nous donnèrent progressivement les deux rives de cet estuaire, dit du Gabon. ... Peu de temps après, des explorateurs de nationalités diverses essayèrent de s’enfoncer dans l’arrière-pays : ce sont l’Anglais Grandy, qui déclara la pénétration impossible entre l’Equateur et 10° S. ; les Allemands Güssfeldt et Lenz, qui échouèrent à peu près de même, enfin les Français Marche et Compiègne (1872-1874), qui remontèrent l’Ogooué sur 160 kilomètres, et ne réussirent, après d’atroces privations, qu’à rapporter quelques collections d’histoire naturelle : une épaisse forêt, défendue par des populations cannibales, semblait dresser une barrière infranchissable devant les voyageurs, et limiter à une étroite zone côtière la carrière ouverte, aux Européens....
Le premier établissement des Français au fond du golfe de Guinée remonte au règne de Louis-Philippe : en 1839, le commandant Bouet-Willaumez, cherchant sur ce littoral un port de refuge, remarqua une belle rade, où viennent confluer, presque sous l’Equateur, plusieurs larges rivières ; une série de traités nous donnèrent progressivement les deux rives de cet estuaire, dit du Gabon. ... Peu de temps après, des explorateurs de nationalités diverses essayèrent de s’enfoncer dans l’arrière-pays : ce sont l’Anglais Grandy, qui déclara la pénétration impossible entre l’Equateur et 10° S. ; les Allemands Güssfeldt et Lenz, qui échouèrent à peu près de même, enfin les Français Marche et Compiègne (1872-1874), qui remontèrent l’Ogooué sur 160 kilomètres, et ne réussirent, après d’atroces privations, qu’à rapporter quelques collections d’histoire naturelle : une épaisse forêt, défendue par des populations cannibales, semblait dresser une barrière infranchissable devant les voyageurs, et limiter à une étroite zone côtière la carrière ouverte, aux Européens....