Author: | Joseph Henri Boex dit Rosny Aîné | ISBN: | 1230000307854 |
Publisher: | NA | Publication: | February 26, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Joseph Henri Boex dit Rosny Aîné |
ISBN: | 1230000307854 |
Publisher: | NA |
Publication: | February 26, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Dans les temps préhistoriques, Aoûn et Zoûhr quittent leur pays, leur tribu, pour découvrir de nouvelles contrées. Ils rencontreront des animaux inconnus, de terribles ennemis et de nouveaux amis. Au terme de ces rudes aventures, vaincront-ils?...
Extrait: Aoûn et Zoûhr, pendant des journées entières, longeaient le fleuve des cavernes. Souvent, la rive n’était plus qu’une corniche étroite ; parfois il fallait ramper dans les couloirs de porphyre, de gneiss ou de basalte. Zoûhr allumait des torches de térébinthe ; la lumière pourpre rebondissait sur le quartz des voûtes et sur les flots intarissables. Alors, ils se penchaient pour voir nager des bêtes blêmes, s’opiniâtraient à chercher des issues ou continuaient leur route, jusqu’à la muraille d’où jaillissait le fleuve. Ils s’y arrêtaient, longtemps. Ils auraient voulu franchir cette barrière mystérieuse à laquelle les Oulhamr se heurtaient depuis six printemps et cinq étés.
Aoûn, qui descendait de Naoh, fils du Léopard, appartenait, selon la coutume, au frère de sa mère, mais il préférait Naoh, dont il avait la structure, la poitrine infatigable et les instincts
Dans les temps préhistoriques, Aoûn et Zoûhr quittent leur pays, leur tribu, pour découvrir de nouvelles contrées. Ils rencontreront des animaux inconnus, de terribles ennemis et de nouveaux amis. Au terme de ces rudes aventures, vaincront-ils?...
Extrait: Aoûn et Zoûhr, pendant des journées entières, longeaient le fleuve des cavernes. Souvent, la rive n’était plus qu’une corniche étroite ; parfois il fallait ramper dans les couloirs de porphyre, de gneiss ou de basalte. Zoûhr allumait des torches de térébinthe ; la lumière pourpre rebondissait sur le quartz des voûtes et sur les flots intarissables. Alors, ils se penchaient pour voir nager des bêtes blêmes, s’opiniâtraient à chercher des issues ou continuaient leur route, jusqu’à la muraille d’où jaillissait le fleuve. Ils s’y arrêtaient, longtemps. Ils auraient voulu franchir cette barrière mystérieuse à laquelle les Oulhamr se heurtaient depuis six printemps et cinq étés.
Aoûn, qui descendait de Naoh, fils du Léopard, appartenait, selon la coutume, au frère de sa mère, mais il préférait Naoh, dont il avait la structure, la poitrine infatigable et les instincts