Author: | Gaston Leroux | ISBN: | 1230001590630 |
Publisher: | JBR | Publication: | March 12, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Gaston Leroux |
ISBN: | 1230001590630 |
Publisher: | JBR |
Publication: | March 12, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Le Fauteuil hanté (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie de Gaston Leroux
Résumé : L’Académie française est le théâtre de drames répétés. Un à un, les candidats à la succession de Mgr d’Abbeville s’écroulent, morts, en prononçant leur discours de réception. Les Immortels ne le sont plus ! Il en reste trente-neuf. Un refoulé de l’Académie aurait-il le pouvoir de jeter un mauvais sort ? Monsieur le Secrétaire perpétuel, Hippolyte Patard, et Monsieur Gaspard Lalouette, marchand d’antiquités, mènent leur enquête en tremblant de peur… et en nous faisant bien rire. Le quarantième fauteuil sera quand même occupé…
Dans "Le Fauteuil hanté," Gaston Leroux, se moque de l’illustre Académie et, après bien des aventures, nous révèle un mystère incroyable.
Extrait : Maxime d’Aulnay était mort ! Et l’on eut toutes les peines du monde à faire évacuer la salle.
Mort comme était mort deux mois auparavant, en pleine séance de réception, Jehan Mortimar, le poète des Parfums tragiques, le premier élu à la succession de Mgr d’Abbeville. Lui aussi avait reçu une lettre de menaces, apportée à l’Institut par un commissionnaire que l’on ne retrouva jamais, lettre où il avait lu : « Les Parfums sont quelquefois plus tragiques qu’on ne le pense », et lui aussi, quelques minutes après, avait culbuté : voici ce qu’apprit enfin, d’une façon un peu précise, M. Gaspard Lalouette, en écoutant d’une oreille avide les propos affolés que tenait cette foule qui tout à l’heure emplissait la salle publique de l’Institut et qui venait d’être jetée sur les quais dans un désarroi inexprimable. Il eût voulu en savoir plus long et connaître au moins la raison pour laquelle, Jehan Mortimar étant mort, on avait tant redouté le décès de Maxime d’Aulnay. Il entendit bien parler d’une vengeance, mais dans des termes si absurdes qu’il n’y attacha point d’importance. Cependant il crut devoir demander par acquit de conscience, le nom de celui qui aurait eu à se venger dans des conditions aussi nouvelles ; alors on lui sortit une si bizarre énumération de vocables qu’il pensa qu’on se moquait de lui. Et, comme la nuit était proche, car on était en hiver, il se décida à rentrer chez lui, traversant le pont des Arts où quelques académiciens attardés et leurs invités, profondément émus par la terrible coïncidence de ces deux fins sinistres, se hâtaient vers leurs demeures.
Le Fauteuil hanté (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie de Gaston Leroux
Résumé : L’Académie française est le théâtre de drames répétés. Un à un, les candidats à la succession de Mgr d’Abbeville s’écroulent, morts, en prononçant leur discours de réception. Les Immortels ne le sont plus ! Il en reste trente-neuf. Un refoulé de l’Académie aurait-il le pouvoir de jeter un mauvais sort ? Monsieur le Secrétaire perpétuel, Hippolyte Patard, et Monsieur Gaspard Lalouette, marchand d’antiquités, mènent leur enquête en tremblant de peur… et en nous faisant bien rire. Le quarantième fauteuil sera quand même occupé…
Dans "Le Fauteuil hanté," Gaston Leroux, se moque de l’illustre Académie et, après bien des aventures, nous révèle un mystère incroyable.
Extrait : Maxime d’Aulnay était mort ! Et l’on eut toutes les peines du monde à faire évacuer la salle.
Mort comme était mort deux mois auparavant, en pleine séance de réception, Jehan Mortimar, le poète des Parfums tragiques, le premier élu à la succession de Mgr d’Abbeville. Lui aussi avait reçu une lettre de menaces, apportée à l’Institut par un commissionnaire que l’on ne retrouva jamais, lettre où il avait lu : « Les Parfums sont quelquefois plus tragiques qu’on ne le pense », et lui aussi, quelques minutes après, avait culbuté : voici ce qu’apprit enfin, d’une façon un peu précise, M. Gaspard Lalouette, en écoutant d’une oreille avide les propos affolés que tenait cette foule qui tout à l’heure emplissait la salle publique de l’Institut et qui venait d’être jetée sur les quais dans un désarroi inexprimable. Il eût voulu en savoir plus long et connaître au moins la raison pour laquelle, Jehan Mortimar étant mort, on avait tant redouté le décès de Maxime d’Aulnay. Il entendit bien parler d’une vengeance, mais dans des termes si absurdes qu’il n’y attacha point d’importance. Cependant il crut devoir demander par acquit de conscience, le nom de celui qui aurait eu à se venger dans des conditions aussi nouvelles ; alors on lui sortit une si bizarre énumération de vocables qu’il pensa qu’on se moquait de lui. Et, comme la nuit était proche, car on était en hiver, il se décida à rentrer chez lui, traversant le pont des Arts où quelques académiciens attardés et leurs invités, profondément émus par la terrible coïncidence de ces deux fins sinistres, se hâtaient vers leurs demeures.