1968. Devenu adolescent, Vieux Os quitte le monde de sa grand-mère à Petit-Goâve pour se réfugier chez sa mère, dans une petite maison de Port-au-Prince. François Duvalier est au pouvoir, les tontons macoutes rôdent tels des requins dans les rues de cette ville-aquarium. L’asphalte ramolli par la chaleur, le temps immobile, les odeurs enivrantes, la sensualité prégnante, le désir tout-puissant. Mais le danger n’est pas que dans la ville, il vient aussi de l’autre côté de la rue, du côté des jeunes filles. Après un incident tragique impliquant un tonton macoute, le jeune adolescent se réfugie chez Miki, en face, où il demeurera caché durant quelques jours. Pourra-t-il résister longtemps au chant lancinant des sirènes, à l’appel du désir ? Avec cette nouvelle version du Goût des jeunes filles, Dany Laferrière poursuit son projet de retourner sur ses traces, de rectifier le tir. « J’ai voulu donner plus d’épaisseur aux personnages, mieux camper les décors et faire sentir la déliquescence du pays. Sans briser le rythme, en respectant l’urgence de l’écriture. »
1968. Devenu adolescent, Vieux Os quitte le monde de sa grand-mère à Petit-Goâve pour se réfugier chez sa mère, dans une petite maison de Port-au-Prince. François Duvalier est au pouvoir, les tontons macoutes rôdent tels des requins dans les rues de cette ville-aquarium. L’asphalte ramolli par la chaleur, le temps immobile, les odeurs enivrantes, la sensualité prégnante, le désir tout-puissant. Mais le danger n’est pas que dans la ville, il vient aussi de l’autre côté de la rue, du côté des jeunes filles. Après un incident tragique impliquant un tonton macoute, le jeune adolescent se réfugie chez Miki, en face, où il demeurera caché durant quelques jours. Pourra-t-il résister longtemps au chant lancinant des sirènes, à l’appel du désir ? Avec cette nouvelle version du Goût des jeunes filles, Dany Laferrière poursuit son projet de retourner sur ses traces, de rectifier le tir. « J’ai voulu donner plus d’épaisseur aux personnages, mieux camper les décors et faire sentir la déliquescence du pays. Sans briser le rythme, en respectant l’urgence de l’écriture. »