Author: | Eugène Sue | ISBN: | 1230003149515 |
Publisher: | Paris : Paulin, 1844-1845 | Publication: | March 23, 2019 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Eugène Sue |
ISBN: | 1230003149515 |
Publisher: | Paris : Paulin, 1844-1845 |
Publication: | March 23, 2019 |
Imprint: | |
Language: | French |
L’histoire débute dans l’Océan polaire, qui entoure les bords déserts de la Sibérie et de l’Amérique du Nord, séparées par l’étroit canal de Bering.
Des traces de pas d’homme avec sept clous saillants formant une croix se font remarquer sur la neige du côté de l’Europe, tandis que des pas de femme du côté de l’Amérique.
Le Juif errant et sa sœur Hérodiade apparaissent, se tendant mutuellement les bras des deux côtes du détroit. Ils seront les deux puissances protectrices des héros de l’ouvrage.
Sous Louis XIV, le marquis Marius de Rennepont, a abjuré, à l’époque de la révocation de l’édit de Nantes, le calvinisme, mais sa conversion n’était, paraît-il, pas absolument sincère.
Les Jésuites l’ont dénoncé et obtenu d’entrer en possession de ses biens.
Le marquis de Rennepont est cependant parvenu à leur soustraire et à confier à à la garde et la fructification d’une famille juive, qui se succède de père en fils, une somme de 150 000 francs, au sujet de laquelle, par un testament en date du 13 février 1682, le capital et les intérêts devaient s’accumuler, à partir de l’année 1683, d’année en année jusqu’au 13 février 1832.
Les quelques 250 millions produits, à cette date, par les intérêts composés, doivent être distribués à celui ou à ceux de ses héritiers qui, le 13 février 1832, ni la veille ni lendemain, mais dans cette journée même, se présenteront dans une maison sise au n° 3 de la rue Saint-François, à Paris, pour assisteraient à l’ouverture du testament.
Pour garder le souvenir du rendez-vous, chaque descendant porte une médaille sur laquelle sont gravés en croix les sept clous de la semelle du Juif-Errant, avec ces mots en exergue : « 15 février 1832, rue Saint-François, n° 3. »
En 1832, les héritiers Rennepont sont au nombre de sept : par la descendance maternelle, Rose et Blanche Simon, filles d’un maréchal de l’Empire, qui a gagné son bâton et son titre de duc sur le champ de bataille de Ligny ; François Hardy, manufacturier.
L’histoire débute dans l’Océan polaire, qui entoure les bords déserts de la Sibérie et de l’Amérique du Nord, séparées par l’étroit canal de Bering.
Des traces de pas d’homme avec sept clous saillants formant une croix se font remarquer sur la neige du côté de l’Europe, tandis que des pas de femme du côté de l’Amérique.
Le Juif errant et sa sœur Hérodiade apparaissent, se tendant mutuellement les bras des deux côtes du détroit. Ils seront les deux puissances protectrices des héros de l’ouvrage.
Sous Louis XIV, le marquis Marius de Rennepont, a abjuré, à l’époque de la révocation de l’édit de Nantes, le calvinisme, mais sa conversion n’était, paraît-il, pas absolument sincère.
Les Jésuites l’ont dénoncé et obtenu d’entrer en possession de ses biens.
Le marquis de Rennepont est cependant parvenu à leur soustraire et à confier à à la garde et la fructification d’une famille juive, qui se succède de père en fils, une somme de 150 000 francs, au sujet de laquelle, par un testament en date du 13 février 1682, le capital et les intérêts devaient s’accumuler, à partir de l’année 1683, d’année en année jusqu’au 13 février 1832.
Les quelques 250 millions produits, à cette date, par les intérêts composés, doivent être distribués à celui ou à ceux de ses héritiers qui, le 13 février 1832, ni la veille ni lendemain, mais dans cette journée même, se présenteront dans une maison sise au n° 3 de la rue Saint-François, à Paris, pour assisteraient à l’ouverture du testament.
Pour garder le souvenir du rendez-vous, chaque descendant porte une médaille sur laquelle sont gravés en croix les sept clous de la semelle du Juif-Errant, avec ces mots en exergue : « 15 février 1832, rue Saint-François, n° 3. »
En 1832, les héritiers Rennepont sont au nombre de sept : par la descendance maternelle, Rose et Blanche Simon, filles d’un maréchal de l’Empire, qui a gagné son bâton et son titre de duc sur le champ de bataille de Ligny ; François Hardy, manufacturier.