Que de spéculations sur le Malak, globales, métaphysiques, conjecturales, imaginées afin de compenser le manque d’indications. Qu’elles visent à dire ce qu’est en soi le Malak, ce qu’on ne peut établir, car la réalité du Ghaiyb [Invisible] est inaccessible ; que nous connaissons seulement des relations entre des phénomènes physico-chimiques. Et même, trouver la loi à des phénomènes, est-ce réellement les comprendre pour autant ? Le Malak suppose l’existence d’un principe premier, irréductible primordiale et qui pose l’existence d’une réalité transcendante par rapport au monde sensible : Dieu. Le Malak s’explique dans l’Univers comme postulat de l’action et de l’ordonnance. Le Malak ne s’apparente ni dans son origine, ni dans sa constitution, ni dans ses fonctions à ce que le Judéo-Christianisme désigne par « Ange ». À vrai dire, le tableau « malakien » celui qui ne repose sur aucune spéculation d’ordre irrationnel, chimérique ou étrange. Quoi qu’il en soit, le Malak est l’aboutissement d’une certitude : « Al-Yawm al-Qiyama [Le Jour de la Résurrection/de la Rétribution] ». Le Malak ne peut être, ni discerné par la perception, ni dérivé d’elle, par voie de conséquence, cette entité se situe uniquement dans l’expérience du raisonnement. De ce fait, les notions fondamentales du Malak proviennent essentiellement des données coraniques concrètes et intuitives. Eu égard à l’intelligence humaine, le Malak échappe totalement même à l’imaginaire. Quoique nous ayons une valeur explicative des plus médiocres à leur égard, celle-ci constitue déjà une réduction arbitraire. Elle tombe donc dans l’abysse du Ghaiyb et cela paraît raisonnable, sinon humble à admettre. La problématique « malakienne » se ramène à celle de la Connaissance de l’Absolu. Quelle est la réalité du Malak ? Peut-on le réduire à un concept impersonnel ? Est-ce une puissance indéterminée, diffuse et insaisissable qu’on pourrait ramener à la nature humaine ? Peut-on penser le Malak, l’Univers sans le Ghaiyb [Invisible] ?
Que de spéculations sur le Malak, globales, métaphysiques, conjecturales, imaginées afin de compenser le manque d’indications. Qu’elles visent à dire ce qu’est en soi le Malak, ce qu’on ne peut établir, car la réalité du Ghaiyb [Invisible] est inaccessible ; que nous connaissons seulement des relations entre des phénomènes physico-chimiques. Et même, trouver la loi à des phénomènes, est-ce réellement les comprendre pour autant ? Le Malak suppose l’existence d’un principe premier, irréductible primordiale et qui pose l’existence d’une réalité transcendante par rapport au monde sensible : Dieu. Le Malak s’explique dans l’Univers comme postulat de l’action et de l’ordonnance. Le Malak ne s’apparente ni dans son origine, ni dans sa constitution, ni dans ses fonctions à ce que le Judéo-Christianisme désigne par « Ange ». À vrai dire, le tableau « malakien » celui qui ne repose sur aucune spéculation d’ordre irrationnel, chimérique ou étrange. Quoi qu’il en soit, le Malak est l’aboutissement d’une certitude : « Al-Yawm al-Qiyama [Le Jour de la Résurrection/de la Rétribution] ». Le Malak ne peut être, ni discerné par la perception, ni dérivé d’elle, par voie de conséquence, cette entité se situe uniquement dans l’expérience du raisonnement. De ce fait, les notions fondamentales du Malak proviennent essentiellement des données coraniques concrètes et intuitives. Eu égard à l’intelligence humaine, le Malak échappe totalement même à l’imaginaire. Quoique nous ayons une valeur explicative des plus médiocres à leur égard, celle-ci constitue déjà une réduction arbitraire. Elle tombe donc dans l’abysse du Ghaiyb et cela paraît raisonnable, sinon humble à admettre. La problématique « malakienne » se ramène à celle de la Connaissance de l’Absolu. Quelle est la réalité du Malak ? Peut-on le réduire à un concept impersonnel ? Est-ce une puissance indéterminée, diffuse et insaisissable qu’on pourrait ramener à la nature humaine ? Peut-on penser le Malak, l’Univers sans le Ghaiyb [Invisible] ?