Le Mariage de Figaro (1876)

Nonfiction, Entertainment, Drama, Fiction & Literature, Classics
Cover of the book Le Mariage de Figaro (1876) by P-A Caron de Beaumarchais, P-A Caron de Beaumarchais
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Author: P-A Caron de Beaumarchais ISBN: 1230003330982
Publisher: P-A Caron de Beaumarchais Publication: July 21, 2019
Imprint: Language: French
Author: P-A Caron de Beaumarchais
ISBN: 1230003330982
Publisher: P-A Caron de Beaumarchais
Publication: July 21, 2019
Imprint:
Language: French

Le Mariage de Figaro ou La Folle Journée, Texte établi par Édouard Fournier, Laplace, 1876 de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (1732–1799)
***
Résumé de la pièce (wikiversity)
Le Mariage de Figaro est une comédie qui pousse les thèmes du Barbier de Séville jusqu'au ridicule. L'intrigue se fonde sur une histoire d'amour contrariée autour de laquelle viennent se greffer tout plein d'autres intrigues. Figaro veut se marier avec Suzanne, mais il est jaloux du Comte qui réclame "le droit de cuissage".
Marceline aidée de Bartholo est une vieille sensuelle qui veut aussi empêcher le mariage car elle s'intéresse à Figaro à qui elle fait du chantage à cause d'une dette. Chérubin jeune adolescent qui s'éveille à l'amour poursuit à la fois la très jeune Fanchette, fille d'Antonio qui surveille sa fille, et la Comtesse dont il est amoureux. Le Comte jaloux s'aperçoit de l’intérêt que Chérubin porte à sa femme. La Comtesse jalouse empêche que son mari séduise Suzanne. Figaro veut protéger sa fiancée, et Suzanne aider sa maîtresse. Tout ce mouvement se traduit en dialogue rapide et souvent très comique et en revirements compliqués.
********
extrait:
ACTE PREMIER
Le théâtre représente une chambre à demi démeublée ; un grand fauteuil de malade est au milieu. Figaro, avec une toise, mesure le plancher. Suzanne attache à sa tête, devant une glace, le petit bouquet de fleurs d’orange, appelé chapeau de la mariée.
Scène I
FIGARO, SUZANNE.
Figaro.
Dix-neuf pieds sur vingt-six.
Suzanne.
Tiens, Figaro, voilà mon petit chapeau : le trouves-tu mieux ainsi ?
Figaro lui prend les mains.
Sans comparaison, ma charmante. Oh ! que ce joli bouquet virginal, élevé sur la tête d’une belle fille, est doux, le matin des noces, à l’œil amoureux d’un époux !…
Suzanne se retire.
Que mesures-tu donc là, mon fils ?
Figaro.
Je regarde, ma petite Suzanne, si ce beau lit que monseigneur nous donne aura bonne grâce ici.
Suzanne.
Dans cette chambre ?
Figaro.
Il nous la cède.
Suzanne.
Et moi je n’en veux point.
Figaro.
Pourquoi ?
Suzanne.
Je n’en veux point.
Figaro.
Mais encore ?
Suzanne.
Elle me déplaît.
Figaro.
On dit une raison.
Suzanne.
Si je n’en veux pas dire ?
Figaro.
Oh ! quand elles sont sûres de nous !
Suzanne.
Prouver que j’ai raison serait accorder que je puis avoir tort. Es-tu mon serviteur, ou non ?
Figaro.
Tu prends de l’humeur contre la chambre du château la plus commode, et qui tient le milieu des deux appartements. La nuit, si madame est incommodée, elle sonnera de son côté : zeste, en deux pas tu es chez elle. Monseigneur veut-il quelque chose ? il n’a qu’à tinter du sien : crac, en trois sauts me voilà rendu.
Suzanne.
Fort bien ! Mais quand il aura tinté, le matin, pour te donner quelque bonne et longue commission : zeste, en deux pas il est à ma porte, et crac, en trois sauts…
Figaro.
Qu’entendez-vous par ces paroles ?
Suzanne.
Il faudrait m’écouter tranquillement.
Figaro.
Eh ! qu’est-ce qu’il y a, bon Dieu ?
Suzanne.
Il y a, mon ami, que, las de courtiser les beautés des environs, monsieur le comte Almaviva veut rentrer au château, mais non pas chez sa femme : c’est sur la tienne, entends-tu ? qu’il a jeté ses vues, auxquelles il espère que ce logement ne nuira pas. Et c’est ce que le loyal Basile, honnête agent de ses plaisirs, et mon noble maître à chanter, me répète chaque jour en me donnant leçon.
Figaro.
Basile ! ô mon mignon, si jamais volée de bois vert, appliquée sur une échine, a dûment redressé la moelle épinière à quelqu’un…
Suzanne.
Tu croyais, bon garçon, que cette dot qu’on me donne était pour les beaux yeux de ton mérite ?
Figaro.
J’avais assez fait pour l’espérer.
Suzanne.
Que les gens d’esprit sont bêtes !
Figaro.
On le dit.

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Le Mariage de Figaro ou La Folle Journée, Texte établi par Édouard Fournier, Laplace, 1876 de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (1732–1799)
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Résumé de la pièce (wikiversity)
Le Mariage de Figaro est une comédie qui pousse les thèmes du Barbier de Séville jusqu'au ridicule. L'intrigue se fonde sur une histoire d'amour contrariée autour de laquelle viennent se greffer tout plein d'autres intrigues. Figaro veut se marier avec Suzanne, mais il est jaloux du Comte qui réclame "le droit de cuissage".
Marceline aidée de Bartholo est une vieille sensuelle qui veut aussi empêcher le mariage car elle s'intéresse à Figaro à qui elle fait du chantage à cause d'une dette. Chérubin jeune adolescent qui s'éveille à l'amour poursuit à la fois la très jeune Fanchette, fille d'Antonio qui surveille sa fille, et la Comtesse dont il est amoureux. Le Comte jaloux s'aperçoit de l’intérêt que Chérubin porte à sa femme. La Comtesse jalouse empêche que son mari séduise Suzanne. Figaro veut protéger sa fiancée, et Suzanne aider sa maîtresse. Tout ce mouvement se traduit en dialogue rapide et souvent très comique et en revirements compliqués.
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extrait:
ACTE PREMIER
Le théâtre représente une chambre à demi démeublée ; un grand fauteuil de malade est au milieu. Figaro, avec une toise, mesure le plancher. Suzanne attache à sa tête, devant une glace, le petit bouquet de fleurs d’orange, appelé chapeau de la mariée.
Scène I
FIGARO, SUZANNE.
Figaro.
Dix-neuf pieds sur vingt-six.
Suzanne.
Tiens, Figaro, voilà mon petit chapeau : le trouves-tu mieux ainsi ?
Figaro lui prend les mains.
Sans comparaison, ma charmante. Oh ! que ce joli bouquet virginal, élevé sur la tête d’une belle fille, est doux, le matin des noces, à l’œil amoureux d’un époux !…
Suzanne se retire.
Que mesures-tu donc là, mon fils ?
Figaro.
Je regarde, ma petite Suzanne, si ce beau lit que monseigneur nous donne aura bonne grâce ici.
Suzanne.
Dans cette chambre ?
Figaro.
Il nous la cède.
Suzanne.
Et moi je n’en veux point.
Figaro.
Pourquoi ?
Suzanne.
Je n’en veux point.
Figaro.
Mais encore ?
Suzanne.
Elle me déplaît.
Figaro.
On dit une raison.
Suzanne.
Si je n’en veux pas dire ?
Figaro.
Oh ! quand elles sont sûres de nous !
Suzanne.
Prouver que j’ai raison serait accorder que je puis avoir tort. Es-tu mon serviteur, ou non ?
Figaro.
Tu prends de l’humeur contre la chambre du château la plus commode, et qui tient le milieu des deux appartements. La nuit, si madame est incommodée, elle sonnera de son côté : zeste, en deux pas tu es chez elle. Monseigneur veut-il quelque chose ? il n’a qu’à tinter du sien : crac, en trois sauts me voilà rendu.
Suzanne.
Fort bien ! Mais quand il aura tinté, le matin, pour te donner quelque bonne et longue commission : zeste, en deux pas il est à ma porte, et crac, en trois sauts…
Figaro.
Qu’entendez-vous par ces paroles ?
Suzanne.
Il faudrait m’écouter tranquillement.
Figaro.
Eh ! qu’est-ce qu’il y a, bon Dieu ?
Suzanne.
Il y a, mon ami, que, las de courtiser les beautés des environs, monsieur le comte Almaviva veut rentrer au château, mais non pas chez sa femme : c’est sur la tienne, entends-tu ? qu’il a jeté ses vues, auxquelles il espère que ce logement ne nuira pas. Et c’est ce que le loyal Basile, honnête agent de ses plaisirs, et mon noble maître à chanter, me répète chaque jour en me donnant leçon.
Figaro.
Basile ! ô mon mignon, si jamais volée de bois vert, appliquée sur une échine, a dûment redressé la moelle épinière à quelqu’un…
Suzanne.
Tu croyais, bon garçon, que cette dot qu’on me donne était pour les beaux yeux de ton mérite ?
Figaro.
J’avais assez fait pour l’espérer.
Suzanne.
Que les gens d’esprit sont bêtes !
Figaro.
On le dit.

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