Author: | Rudyard Kipling, Charles Wolcott Balestier | ISBN: | 1230003181195 |
Publisher: | Paris : Ollendorff, 1908 | Publication: | April 12, 2019 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Rudyard Kipling, Charles Wolcott Balestier |
ISBN: | 1230003181195 |
Publisher: | Paris : Ollendorff, 1908 |
Publication: | April 12, 2019 |
Imprint: | |
Language: | French |
Décidément Nick Tarvin ne comprend rien à cette jeune fille ! Enfant, elle allait puiser avec lui l’eau de la rivière lors de la construction du chemin de fer. Et voici que l’infirmière Kate Shérif qui revient de ses études le regarde à peine. Jeune notable de la petite ville de Topaze dans l’ouest américain, il veut pourtant l’épouser mais Kate n’a qu’un seul projet : son départ, dans quelques jours, pour les Indes, pour aller aider et soigner les femmes du Rajasthan. Alors, prêt à tout, Nick, abandonne élections et affaires. Il passe avec l’épouse du directeur du chemin de fer le pari risqué de lui rapporter des Indes un bijou de prix en contrepartie du passage de la ligne à Topaze. Mais c’est surtout pour y retrouver Kate…
Et voici nos jeunes américains du Far-West confrontés à l’Inde des Rajpoutes. Kipling y fut correspondant pour le Pionnier. Il nous plonge dans les intrigues raffinées et dans la vie décadente du palais d’un Maharajah. Alors que le dispensaire de Kate semble réussir et que Nick patauge dans sa recherche de l’insaisissable Naulahka, la parure que l’on ne voit qu’aux couronnements, voici que le jeune Kunwar, le fils du Maharajah est victime de tentatives de meurtre. Kate et Nick découvrent les méandres parfumés et sordides des complots du sérail…
Considéré, à tort, comme une œuvre mineure, Le Naulahka est pourtant un roman d’aventure bien mené. La partie américaine, écrite par Wolcott Balestier est pleine de fraîcheur même si elle n’est pas entièrement vraisemblable. Le conflit entre les deux destins de femmes, celles qui se réalisent dans leur activité comme Kate et celles qui sont mères au foyer, destin souhaité par Nick pour sa fiancée, est développé de manière crédible et presque en avance sur son temps, malgré sa conclusion inévitable. Les scènes au Rajasthan trouvent dans ce roman un développement qu’elle n’eurent pas dans Les lettres de Marque. On nous décrit les deux auteurs, Kipling arpentant la pièce de long en large et dictant à Balestier installé à la machine à écrire (et responsable de la faute de frappe du titre). Cette vision ne devait pas durer : Balestier allait décéder avant la fin de la publication des épisodes laissant à Kipling la mise en forme finale de la publication. Le roman sera toujours mal aimé…
Décidément Nick Tarvin ne comprend rien à cette jeune fille ! Enfant, elle allait puiser avec lui l’eau de la rivière lors de la construction du chemin de fer. Et voici que l’infirmière Kate Shérif qui revient de ses études le regarde à peine. Jeune notable de la petite ville de Topaze dans l’ouest américain, il veut pourtant l’épouser mais Kate n’a qu’un seul projet : son départ, dans quelques jours, pour les Indes, pour aller aider et soigner les femmes du Rajasthan. Alors, prêt à tout, Nick, abandonne élections et affaires. Il passe avec l’épouse du directeur du chemin de fer le pari risqué de lui rapporter des Indes un bijou de prix en contrepartie du passage de la ligne à Topaze. Mais c’est surtout pour y retrouver Kate…
Et voici nos jeunes américains du Far-West confrontés à l’Inde des Rajpoutes. Kipling y fut correspondant pour le Pionnier. Il nous plonge dans les intrigues raffinées et dans la vie décadente du palais d’un Maharajah. Alors que le dispensaire de Kate semble réussir et que Nick patauge dans sa recherche de l’insaisissable Naulahka, la parure que l’on ne voit qu’aux couronnements, voici que le jeune Kunwar, le fils du Maharajah est victime de tentatives de meurtre. Kate et Nick découvrent les méandres parfumés et sordides des complots du sérail…
Considéré, à tort, comme une œuvre mineure, Le Naulahka est pourtant un roman d’aventure bien mené. La partie américaine, écrite par Wolcott Balestier est pleine de fraîcheur même si elle n’est pas entièrement vraisemblable. Le conflit entre les deux destins de femmes, celles qui se réalisent dans leur activité comme Kate et celles qui sont mères au foyer, destin souhaité par Nick pour sa fiancée, est développé de manière crédible et presque en avance sur son temps, malgré sa conclusion inévitable. Les scènes au Rajasthan trouvent dans ce roman un développement qu’elle n’eurent pas dans Les lettres de Marque. On nous décrit les deux auteurs, Kipling arpentant la pièce de long en large et dictant à Balestier installé à la machine à écrire (et responsable de la faute de frappe du titre). Cette vision ne devait pas durer : Balestier allait décéder avant la fin de la publication des épisodes laissant à Kipling la mise en forme finale de la publication. Le roman sera toujours mal aimé…