Author: | Charles Dickens | ISBN: | 1230001734577 |
Publisher: | Revue britannique | Publication: | June 26, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Charles Dickens |
ISBN: | 1230001734577 |
Publisher: | Revue britannique |
Publication: | June 26, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
L’Histoire personnelle de David Copperfield est celle des romans de Charles Dickens qu’il considère comme son chef-d’œuvre, et la critique anglaise a été de la même opinion que l’auteur. Populaire comme est Charles Dickens, aimé personnellement des lecteurs mêmes qui ne le connaissent pas, on ne saurait être surpris d’ailleurs du succès d’un ouvrage où non-seulement on admire toutes les qualités de son talent original, mais où l’on trouve encore tant d’allusions à sa propre histoire, tant de sentiments et tant d’événements qui lui sont communs avec son héros. En effet, David Copperfield est ce qu’on peut appeler une autobiographie romanesque, où le romancier s’est introduit lui-même et plusieurs personnages réels à côté de lui, en substituant des pseudonymes aux noms propres. Mais il y a mieux dans cette fiction que la vérité biographique, il y a ce qui place Charles Dickens au rang de Foë, de Lesage et de Fielding, « la vérité humaine,» celle qui intéresse les Français aussi bien que les Anglais, l’étude de la vie. C’est parce que cette vérité-là recommande aussi tous les grands ouvrages qui ont précédé David Copperfield, que, dans ces ouvrages-là, on avait aussi curieusement cherché à deviner si Charles Dickens ne s’était pas peint lui-même sous les traits d’Oliver Twist, le pauvre enfant de paroisse, et sous ceux de Nicholas Nickleby, le sous-maître d’un de ces pédagogues tyrans dont M. Creakle nous offre un second type, etc., etc.
Charles John Huffam Dickens, né à Landport (en), près de Portsmouth, dans le Hampshire, le 7 février 1812 et mort à Gad's Hill Place (en) à Higham (en) dans le Kent, le 9 juin 1870 (à 58 ans), est considéré comme le plus grand romancier de l'époque victorienne. Dès ses premiers écrits, il est devenu immensément célèbre, sa popularité ne cessant de croître au fil de ses publications.
L'expérience marquante de son enfance, que certains considèrent comme la clef de son génie, a été, peu avant l'incarcération de son père pour dettes à la Marshalsea, son embauche à douze ans chez Warren où il a collé des étiquettes sur des pots de cirage pendant plus d'une année. Bien qu'il soit retourné presque trois ans à l'école, son éducation est restée sommaire et sa grande culture est essentiellement due à ses efforts personnels.
Il a fondé et publié plusieurs hebdomadaires, composé quinze romans majeurs, cinq livres de moindre envergure, des centaines de nouvelles et d'articles portant sur des sujets littéraires ou de société. Sa passion pour le théâtre l'a poussé à écrire et mettre en scène des pièces, jouer la comédie et faire des lectures publiques de ses œuvres qui, lors de tournées souvent harassantes, sont vite devenues extrêmement populaires en Grande-Bretagne et aux États-Unis.
Charles Dickens a été un infatigable défenseur du droit des enfants, de l'éducation pour tous, de la condition féminine et de nombreuses autres causes, dont celle des prostituées.
Traducteur : Amédée Pichot romancier, historien et traducteur français (1795 – 1877)
L’Histoire personnelle de David Copperfield est celle des romans de Charles Dickens qu’il considère comme son chef-d’œuvre, et la critique anglaise a été de la même opinion que l’auteur. Populaire comme est Charles Dickens, aimé personnellement des lecteurs mêmes qui ne le connaissent pas, on ne saurait être surpris d’ailleurs du succès d’un ouvrage où non-seulement on admire toutes les qualités de son talent original, mais où l’on trouve encore tant d’allusions à sa propre histoire, tant de sentiments et tant d’événements qui lui sont communs avec son héros. En effet, David Copperfield est ce qu’on peut appeler une autobiographie romanesque, où le romancier s’est introduit lui-même et plusieurs personnages réels à côté de lui, en substituant des pseudonymes aux noms propres. Mais il y a mieux dans cette fiction que la vérité biographique, il y a ce qui place Charles Dickens au rang de Foë, de Lesage et de Fielding, « la vérité humaine,» celle qui intéresse les Français aussi bien que les Anglais, l’étude de la vie. C’est parce que cette vérité-là recommande aussi tous les grands ouvrages qui ont précédé David Copperfield, que, dans ces ouvrages-là, on avait aussi curieusement cherché à deviner si Charles Dickens ne s’était pas peint lui-même sous les traits d’Oliver Twist, le pauvre enfant de paroisse, et sous ceux de Nicholas Nickleby, le sous-maître d’un de ces pédagogues tyrans dont M. Creakle nous offre un second type, etc., etc.
Charles John Huffam Dickens, né à Landport (en), près de Portsmouth, dans le Hampshire, le 7 février 1812 et mort à Gad's Hill Place (en) à Higham (en) dans le Kent, le 9 juin 1870 (à 58 ans), est considéré comme le plus grand romancier de l'époque victorienne. Dès ses premiers écrits, il est devenu immensément célèbre, sa popularité ne cessant de croître au fil de ses publications.
L'expérience marquante de son enfance, que certains considèrent comme la clef de son génie, a été, peu avant l'incarcération de son père pour dettes à la Marshalsea, son embauche à douze ans chez Warren où il a collé des étiquettes sur des pots de cirage pendant plus d'une année. Bien qu'il soit retourné presque trois ans à l'école, son éducation est restée sommaire et sa grande culture est essentiellement due à ses efforts personnels.
Il a fondé et publié plusieurs hebdomadaires, composé quinze romans majeurs, cinq livres de moindre envergure, des centaines de nouvelles et d'articles portant sur des sujets littéraires ou de société. Sa passion pour le théâtre l'a poussé à écrire et mettre en scène des pièces, jouer la comédie et faire des lectures publiques de ses œuvres qui, lors de tournées souvent harassantes, sont vite devenues extrêmement populaires en Grande-Bretagne et aux États-Unis.
Charles Dickens a été un infatigable défenseur du droit des enfants, de l'éducation pour tous, de la condition féminine et de nombreuses autres causes, dont celle des prostituées.
Traducteur : Amédée Pichot romancier, historien et traducteur français (1795 – 1877)