Author: | Émilie Aussant | ISBN: | 9782847884340 |
Publisher: | ENS Éditions | Publication: | January 30, 2014 |
Imprint: | ENS Éditions | Language: | French |
Author: | Émilie Aussant |
ISBN: | 9782847884340 |
Publisher: | ENS Éditions |
Publication: | January 30, 2014 |
Imprint: | ENS Éditions |
Language: | French |
À travers l’étude de nombreux textes techniques sanskrits, la présente étude vise à montrer et à expliquer comment la spécificité du statut sémiotique des noms propres a été abordée dans les trois disciplines indiennes traditionnelles que sont le vyākaraṇa (grammaire), le nyāya (logique) et la mīmāṃsā (exégèse), disciplines qui placent la réflexion sur le langage au centre de leurs préoccupations. La question du « sens » des noms propres a suscité, aussi bien en Occident qu’en Inde, de nombreuses réflexions. Si les débats, en Occident, concernent principalement la logique et la philosophie, la linguistique n’y participant que de manière marginale, c’est essentiellement les grammairiens (vaiyākaraṇa) et les logiciens (naiyāyika) qui, en Inde, se sont emparés du problème. Cet ouvrage montre comment les premiers ont majoritairement défendu l’idée selon laquelle les noms propres dénotent et connotent, alors que, parmi les seconds, c’est l’idée d’une dénotation directe, sans connotation, qui a été le plus souvent soutenue.
À travers l’étude de nombreux textes techniques sanskrits, la présente étude vise à montrer et à expliquer comment la spécificité du statut sémiotique des noms propres a été abordée dans les trois disciplines indiennes traditionnelles que sont le vyākaraṇa (grammaire), le nyāya (logique) et la mīmāṃsā (exégèse), disciplines qui placent la réflexion sur le langage au centre de leurs préoccupations. La question du « sens » des noms propres a suscité, aussi bien en Occident qu’en Inde, de nombreuses réflexions. Si les débats, en Occident, concernent principalement la logique et la philosophie, la linguistique n’y participant que de manière marginale, c’est essentiellement les grammairiens (vaiyākaraṇa) et les logiciens (naiyāyika) qui, en Inde, se sont emparés du problème. Cet ouvrage montre comment les premiers ont majoritairement défendu l’idée selon laquelle les noms propres dénotent et connotent, alors que, parmi les seconds, c’est l’idée d’une dénotation directe, sans connotation, qui a été le plus souvent soutenue.