Author: | Henri Roorda | ISBN: | 1230000260141 |
Publisher: | NA | Publication: | August 13, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Henri Roorda |
ISBN: | 1230000260141 |
Publisher: | NA |
Publication: | August 13, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Roorda Henri – Le pédagogue n’aime pas les enfants
Roorda, le « prof de math » désabusé, nous offre, dans cet essai de 1917, une critique de l’institution d’enseignement d’une étonnante modernité. Il en dénonce le cadre : L’écolier est un prévenu. Enfermés, assis, inoccupés, passifs, les élèves subissent l’ordre immuable de l’école où les leçons se succèdent comme elles se sont succédées la semaine précédente. L’imprévu n’existe pas. Nous ne faisons pas faire aux élèves l’apprentissage de la liberté mais tout semble fait pour entretenir le zèle docile de l’écolier qui deviendra plus tard un bon employé.
Il en critique aussi le contenu : L’écolier ne connaît de la science que ce qui n’a aucune valeur éducative. La culture générale que nous donnons à nos élèves est un vernis qui n’augmente pas leur puissance. L’école devrait se poser la question : la science que j’enseigne a-t-elle une valeur générale ? quel profit pour l’enfant ?
Opposant l’intelligence de l’enfant et la bêtise de l’écolier, Roorda pose quelques jalons d’une école idéale qui donnerait l’occasion à l’enfant d’améliorer ses aptitudes propres, où l’enseignant ne serait pas pressé de parcourir tout le programme, de communiquer sa propre science mais s’adaptera aux rythmes de l’élève. Une école qui poserai l’activité d’abord, la formule après.
Roorda Henri – Le pédagogue n’aime pas les enfants
Roorda, le « prof de math » désabusé, nous offre, dans cet essai de 1917, une critique de l’institution d’enseignement d’une étonnante modernité. Il en dénonce le cadre : L’écolier est un prévenu. Enfermés, assis, inoccupés, passifs, les élèves subissent l’ordre immuable de l’école où les leçons se succèdent comme elles se sont succédées la semaine précédente. L’imprévu n’existe pas. Nous ne faisons pas faire aux élèves l’apprentissage de la liberté mais tout semble fait pour entretenir le zèle docile de l’écolier qui deviendra plus tard un bon employé.
Il en critique aussi le contenu : L’écolier ne connaît de la science que ce qui n’a aucune valeur éducative. La culture générale que nous donnons à nos élèves est un vernis qui n’augmente pas leur puissance. L’école devrait se poser la question : la science que j’enseigne a-t-elle une valeur générale ? quel profit pour l’enfant ?
Opposant l’intelligence de l’enfant et la bêtise de l’écolier, Roorda pose quelques jalons d’une école idéale qui donnerait l’occasion à l’enfant d’améliorer ses aptitudes propres, où l’enseignant ne serait pas pressé de parcourir tout le programme, de communiquer sa propre science mais s’adaptera aux rythmes de l’élève. Une école qui poserai l’activité d’abord, la formule après.