Author: | Emile Gaboriau | ISBN: | 1230002179575 |
Publisher: | Jwarlal | Publication: | February 26, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Emile Gaboriau |
ISBN: | 1230002179575 |
Publisher: | Jwarlal |
Publication: | February 26, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre est parmi les classiques populaires les plus vendus "bestseller" de leur époque. Voici un extrait de ce bel ouvrage :
Le portier le traitait avec une considération toute particulière, et ne manquait jamais, quand il passait devant sa loge, de retirer vivement sa casquette.
L’appartement de M. Méchinet ouvrant sur mon palier, juste en face de la porte de ma chambre, nous nous étions à diverses reprises trouvés nez à nez. En ces occasions, nous avions l’habitude de nous saluer.
Un soir, il entra chez moi me demander quelques allumettes; une nuit, je lui empruntai du tabac; un matin, il nous arriva de sortir en même temps et de marcher côte à côte un bout de chemin en causant...
Telles furent nos premières relations.
Sans être ni curieux ni défiant,—on ne l’est pas à l’âge que j’avais alors,—on aime à savoir à quoi s’en tenir sur le compte des gens avec lesquels on se lie.
J’en vins donc naturellement, non pas à observer l’existence de mon voisin, mais à m’occuper de ses faits et gestes.
Il était marié, et madame Caroline Méchinet, blonde et blanche, petite, rieuse et dodue, paraissait adorer son mari.
Ce livre est parmi les classiques populaires les plus vendus "bestseller" de leur époque. Voici un extrait de ce bel ouvrage :
Le portier le traitait avec une considération toute particulière, et ne manquait jamais, quand il passait devant sa loge, de retirer vivement sa casquette.
L’appartement de M. Méchinet ouvrant sur mon palier, juste en face de la porte de ma chambre, nous nous étions à diverses reprises trouvés nez à nez. En ces occasions, nous avions l’habitude de nous saluer.
Un soir, il entra chez moi me demander quelques allumettes; une nuit, je lui empruntai du tabac; un matin, il nous arriva de sortir en même temps et de marcher côte à côte un bout de chemin en causant...
Telles furent nos premières relations.
Sans être ni curieux ni défiant,—on ne l’est pas à l’âge que j’avais alors,—on aime à savoir à quoi s’en tenir sur le compte des gens avec lesquels on se lie.
J’en vins donc naturellement, non pas à observer l’existence de mon voisin, mais à m’occuper de ses faits et gestes.
Il était marié, et madame Caroline Méchinet, blonde et blanche, petite, rieuse et dodue, paraissait adorer son mari.