Author: | Jules-Émile Planchon | ISBN: | 1230001184709 |
Publisher: | E H | Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jules-Émile Planchon |
ISBN: | 1230001184709 |
Publisher: | E H |
Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
I. L’origine du phylloxéra, ses ratages et les moyens de le combattre.
De tout temps, les relations établies entre les peuples par la conquête, le commerce, les explorations scientifiques, ont amené l’introduction réciproque de végétaux et d’animaux utiles ou nuisibles. Dans l’antiquité, le courant principal de ces échanges allait, comme la civilisation elle-même, d’Orient en Occident, de la vieille Asie vers l’Europe d’abord barbare et bientôt à son tour conquérante et civilisatrice. Au moyen âge, ce mouvement se poursuit dans le même sens par les Arabes, les croisades et le commerce de la Méditerranée ; il s’étend, dans les temps modernes, vers le Nouveau-Monde, dont les régions tempérées reçoivent à la fois nos céréales, nos arbres fruitiers, nos animaux domestiques, tous les produits de longs siècles d’efforts et d’expériences d’une série de civilisations successives. En retour, l’Amérique nous donne la pomme de terre, le maïs, le topinambour, la patate, le tabac, le cochon d’Inde, le coq d’Inde, la cochenille, bien moins en somme qu’elle n’a reçu de nous...
I. L’origine du phylloxéra, ses ratages et les moyens de le combattre.
De tout temps, les relations établies entre les peuples par la conquête, le commerce, les explorations scientifiques, ont amené l’introduction réciproque de végétaux et d’animaux utiles ou nuisibles. Dans l’antiquité, le courant principal de ces échanges allait, comme la civilisation elle-même, d’Orient en Occident, de la vieille Asie vers l’Europe d’abord barbare et bientôt à son tour conquérante et civilisatrice. Au moyen âge, ce mouvement se poursuit dans le même sens par les Arabes, les croisades et le commerce de la Méditerranée ; il s’étend, dans les temps modernes, vers le Nouveau-Monde, dont les régions tempérées reçoivent à la fois nos céréales, nos arbres fruitiers, nos animaux domestiques, tous les produits de longs siècles d’efforts et d’expériences d’une série de civilisations successives. En retour, l’Amérique nous donne la pomme de terre, le maïs, le topinambour, la patate, le tabac, le cochon d’Inde, le coq d’Inde, la cochenille, bien moins en somme qu’elle n’a reçu de nous...