Author: | Walter Scott | ISBN: | 1230000252968 |
Publisher: | Walter Scott | Publication: | July 17, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Walter Scott |
ISBN: | 1230000252968 |
Publisher: | Walter Scott |
Publication: | July 17, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
EXTRAIT:
La tempête a cessé son rugissement d’hiver ; les flots de la mer se heurtent sourdement. Mais quelle voix s’écrie sur la côte déserte de Thulé : Ai-je brûlé ma harpe pour toi ? MACNIEL.
L’ÎLE étroite, longue et irrégulière, nommée vulgairement le continent des Shetland, parce qu’elle est de beaucoup la plus vaste des îles de cet archipel, se termine au sud-est par un roc escarpé d’une hauteur immense, comme le savent trop bien les marins qui ont navigué dans les mers orageuses du Thulé des anciens. Ce rocher, appelé Sumburgh-Head, présente sa tête nue et ses flancs dépouillés aux assauts d’un courant terrible. C’est comme une marée incessante de lames furieuses, qui prenant son point de départ entre les Orcades et les Shetland, se précipite avec une force à peine inférieure à celle du Frith[1] de Pentland. On l’appelle, d’après le nom du cap lui-même, le Roost de Sumburgh ; roost étant le terme dont on se sert dans ces îles pour désigner les courants de cette espèce.
EXTRAIT:
La tempête a cessé son rugissement d’hiver ; les flots de la mer se heurtent sourdement. Mais quelle voix s’écrie sur la côte déserte de Thulé : Ai-je brûlé ma harpe pour toi ? MACNIEL.
L’ÎLE étroite, longue et irrégulière, nommée vulgairement le continent des Shetland, parce qu’elle est de beaucoup la plus vaste des îles de cet archipel, se termine au sud-est par un roc escarpé d’une hauteur immense, comme le savent trop bien les marins qui ont navigué dans les mers orageuses du Thulé des anciens. Ce rocher, appelé Sumburgh-Head, présente sa tête nue et ses flancs dépouillés aux assauts d’un courant terrible. C’est comme une marée incessante de lames furieuses, qui prenant son point de départ entre les Orcades et les Shetland, se précipite avec une force à peine inférieure à celle du Frith[1] de Pentland. On l’appelle, d’après le nom du cap lui-même, le Roost de Sumburgh ; roost étant le terme dont on se sert dans ces îles pour désigner les courants de cette espèce.