Author: | Abd-Allâh ibn ‘Abd-Allâh, le Drogman, JEAN SPIRO | ISBN: | 1230000228052 |
Publisher: | CM | Publication: | March 25, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Abd-Allâh ibn ‘Abd-Allâh, le Drogman, JEAN SPIRO |
ISBN: | 1230000228052 |
Publisher: | CM |
Publication: | March 25, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre comporte une table des matières dynamique, à été relu et corrigé.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
Aucune dynastie n’a laissé dans l’Afrique septentrionale des traces aussi profondes que celle des Beni Hafs[1]. Tous, ou presque tous les grands monuments soit à Tunis, soit dans les autres villes de la Tunisie, la plupart des fondations pieuses, charitables ou scientifiques datent de leur règne. Aussi n’est-il pas étonnant que de nos jours les noms de plusieurs Sultans de cette dynastie soient encore populaires et dans la bouche de tous.
Ce fut sous le règne de deux des plus glorieux souverains hafsides que l’auteur de notre ouvrage arriva et vécut à Tunis. Né à Majorque, ayant fait ses études successivement en Espagne et en Italie, il a certainement dû de bonne heure faire la connaissance des Musulmans. Une grande partie de l’Espagne était encore entre les mains des Arabes. Les relations entre les souverains africains et les États chrétiens de l’Europe méridionale étaient des plus fréquentes : c’étaient des traités de commerce sans cesse violés et renouvelés, des envois d’ambassadeurs suivis plus d’une fois d’invasions et de pillage, des échanges de présents et bien plus souvent de prisonniers.
Quant à la personne de notre auteur, nous n’en savons que ce qu’il nous raconte lui-même. Malgré tous nos efforts, il ne nous a pas été possible jusqu’ici d’en apprendre davantage. Nous ignorons le nom qu’il portait avant sa conversion ; nous ignorons même l’année de sa mort. Nous savons seulement qu’il est enterré à Tunis. Sa tombe, qui se trouve au milieu du Souk des Selliers, est encore actuellement l’objet d’une grande vénération. Les renseignements des auteurs arabes sont également sans nous rien apprendre[2].
Ce livre comporte une table des matières dynamique, à été relu et corrigé.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
Aucune dynastie n’a laissé dans l’Afrique septentrionale des traces aussi profondes que celle des Beni Hafs[1]. Tous, ou presque tous les grands monuments soit à Tunis, soit dans les autres villes de la Tunisie, la plupart des fondations pieuses, charitables ou scientifiques datent de leur règne. Aussi n’est-il pas étonnant que de nos jours les noms de plusieurs Sultans de cette dynastie soient encore populaires et dans la bouche de tous.
Ce fut sous le règne de deux des plus glorieux souverains hafsides que l’auteur de notre ouvrage arriva et vécut à Tunis. Né à Majorque, ayant fait ses études successivement en Espagne et en Italie, il a certainement dû de bonne heure faire la connaissance des Musulmans. Une grande partie de l’Espagne était encore entre les mains des Arabes. Les relations entre les souverains africains et les États chrétiens de l’Europe méridionale étaient des plus fréquentes : c’étaient des traités de commerce sans cesse violés et renouvelés, des envois d’ambassadeurs suivis plus d’une fois d’invasions et de pillage, des échanges de présents et bien plus souvent de prisonniers.
Quant à la personne de notre auteur, nous n’en savons que ce qu’il nous raconte lui-même. Malgré tous nos efforts, il ne nous a pas été possible jusqu’ici d’en apprendre davantage. Nous ignorons le nom qu’il portait avant sa conversion ; nous ignorons même l’année de sa mort. Nous savons seulement qu’il est enterré à Tunis. Sa tombe, qui se trouve au milieu du Souk des Selliers, est encore actuellement l’objet d’une grande vénération. Les renseignements des auteurs arabes sont également sans nous rien apprendre[2].