Author: | Joseph Juszezak | ISBN: | 9782402075572 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | January 1, 1978 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Anthropos) | Language: | French |
Author: | Joseph Juszezak |
ISBN: | 9782402075572 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | January 1, 1978 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Anthropos) |
Language: | French |
La thèse implicite de toute conception « matérialiste » du monde est la « réduction » de l’idéalité et de la transcendance à leurs composantes sensibles, ce qui entraîne la subordination de l’univers métaphysique des idées pures à la matérialité des phénomènes physiques et aux déterminismes de l’histoire. De là, on conclut hâtivement à la fin de la métaphysique, en oubliant que l’expérience de la plus humble pensée, qui puisse naître dans l’esprit, est déjà la preuve que le dépassement de l’humain est la véritable dimension du devenir « ascensionnel » de la condition humaine… Notre ouvrage a pour but de montrer que le « procès », intenté contre la Raison depuis le XVIIIe siècle, par quoi la spéculation métaphysique a été successivement dénoncée comme « transcendante chimère », puis comme « fantasmagorique mystification », ou encore comme l’« illusion des arrière-mondes », n’est en réalité que l’avènement d’une ère nouvelle de la métaphysique occidentale. Par-delà l’identification surannée de Dieu à la Raison (agissant dans le monde et se créant dans l’histoire), la renaissance du sacré s’atteste déjà dans les multiples formes de la « surdétermination de l’humain », de la valorisation extrême de la « créativité » personnelle et, finalement, dans la redécouverte d’une essence moderne de la religiosité à travers la croyance, désormais possible, que le Divin ne fait qu’un, en sa totalité infinie, avec la liberté, non moins infinie, de l’homme.
La thèse implicite de toute conception « matérialiste » du monde est la « réduction » de l’idéalité et de la transcendance à leurs composantes sensibles, ce qui entraîne la subordination de l’univers métaphysique des idées pures à la matérialité des phénomènes physiques et aux déterminismes de l’histoire. De là, on conclut hâtivement à la fin de la métaphysique, en oubliant que l’expérience de la plus humble pensée, qui puisse naître dans l’esprit, est déjà la preuve que le dépassement de l’humain est la véritable dimension du devenir « ascensionnel » de la condition humaine… Notre ouvrage a pour but de montrer que le « procès », intenté contre la Raison depuis le XVIIIe siècle, par quoi la spéculation métaphysique a été successivement dénoncée comme « transcendante chimère », puis comme « fantasmagorique mystification », ou encore comme l’« illusion des arrière-mondes », n’est en réalité que l’avènement d’une ère nouvelle de la métaphysique occidentale. Par-delà l’identification surannée de Dieu à la Raison (agissant dans le monde et se créant dans l’histoire), la renaissance du sacré s’atteste déjà dans les multiples formes de la « surdétermination de l’humain », de la valorisation extrême de la « créativité » personnelle et, finalement, dans la redécouverte d’une essence moderne de la religiosité à travers la croyance, désormais possible, que le Divin ne fait qu’un, en sa totalité infinie, avec la liberté, non moins infinie, de l’homme.