Un roman historique qui vous entraine dans la Provence du XIXe siècle
Saint-Rémy-de-Provence est en 1876 une ville entourée de champs de fleurs à perte de vue. La culture de la graine y est devenue une institution et des affaires prospères s'y développent. Antoine et Firmin dirigent une compagnie qui exporte dans le monde entier et connaissent de nombreux succès commerciaux.
EXTRAIT
Au-dehors, les rafales hurlantes du mistral s’amplifiaient. Un souffle glacé s’infiltrait par les interstices de la fenêtre, faisant frémir les lourds rideaux. L’espace d’un instant, Firmin hésita, tant le froid qui régnait dans la petite chambre était vif. Puis, honteux de sa réticence, il repoussa édredon et couverture et sauta du lit. Il revêtit un confortable peignoir et, après avoir allumé la mèche de la lampe en étain, se dirigea vers le minuscule cabinet de toilette attenant à la chambre. Celui-ci était meublé sommairement : une table sur laquelle trônaient un broc et une cuvette en faïence ainsi que les objets nécessaires à une toilette rudimentaire, un miroir dont le simple cadre de bois soulignait la rusticité, et enfin un seau hygiénique. Pendant que le petit réchaud tentait de lui procurer une eau vaguement tiédie, il aiguisa son rasoir et se savonna abondamment le visage. Puis, après que la lame acérée lui eût laissé les joues parfaitement lisses, il peigna et tailla soigneusement sa moustache.
Un roman historique qui vous entraine dans la Provence du XIXe siècle
Saint-Rémy-de-Provence est en 1876 une ville entourée de champs de fleurs à perte de vue. La culture de la graine y est devenue une institution et des affaires prospères s'y développent. Antoine et Firmin dirigent une compagnie qui exporte dans le monde entier et connaissent de nombreux succès commerciaux.
EXTRAIT
Au-dehors, les rafales hurlantes du mistral s’amplifiaient. Un souffle glacé s’infiltrait par les interstices de la fenêtre, faisant frémir les lourds rideaux. L’espace d’un instant, Firmin hésita, tant le froid qui régnait dans la petite chambre était vif. Puis, honteux de sa réticence, il repoussa édredon et couverture et sauta du lit. Il revêtit un confortable peignoir et, après avoir allumé la mèche de la lampe en étain, se dirigea vers le minuscule cabinet de toilette attenant à la chambre. Celui-ci était meublé sommairement : une table sur laquelle trônaient un broc et une cuvette en faïence ainsi que les objets nécessaires à une toilette rudimentaire, un miroir dont le simple cadre de bois soulignait la rusticité, et enfin un seau hygiénique. Pendant que le petit réchaud tentait de lui procurer une eau vaguement tiédie, il aiguisa son rasoir et se savonna abondamment le visage. Puis, après que la lame acérée lui eût laissé les joues parfaitement lisses, il peigna et tailla soigneusement sa moustache.