Qu’est-ce que le soufisme ? « C’est que Dieu te fasse mourir à toi-même afin de te ressusciter en Lui », répondait l’un de ses maîtres, Junayd…
Les soufis, mystiques de l’islam, regroupés autour de cheikhs au sein de multiples confréries, cherchent l’union avec Dieu. Souvent poètes ou musiciens, ils privilégient l’expérience directe du divin à l’observance de la loi. Leur liberté de comportement et de parole leur a valu de nombreuses critiques au cours des siècles, allant parfois jusqu’à la persécution. Ils participent aujourd’hui au renouveau de l’islam, qu’ils voient comme une religion d’amour. Leur influence s’étend à travers tout l’Occident.
Dans un langage simple et accessible, ce livre présente les différentes périodes qui ont marqué le soufisme ainsi que la doctrine et la pratique de cet « état d’être » souvent considéré comme « le cœur de l’islam ».
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE :
"Ce mouvement, qui prône la quête intérieure, l’amour, la sagesse, est pourtant une véritable école de psychologie. La journaliste nous présente cette tradition spirituelle de façon claire et accessible à tous : historique, grands personnages, concepts fondamentaux, rituels… " - Psychologies.com
A PROPOS DE L'AUTEUR
Aurélie Godefroy est journaliste. Après des études d’histoire de l’art et d’archéologie à l’École du Louvre, puis de journalisme à Paris, elle rejoint différentes chaînes de télévision (LCI, France 5, Paris Première…) avant de présenter les émissions « Sagesses bouddhistes » sur France 2. Elle collabore par ailleurs au « Monde des Religions » et a publié chez Plon Rites et fêtes du catholicisme.
EXTRAIT
Les origines du soufisme
Les mots al soûfi sont utilisés pour la première fois par un ascète irakien, en 776. Un siècle plus tard, le terme de sôufiyah est repris pour désigner des groupes d’ascètes et de mystiques réputés pour leur austérité à Koufah et à Bagdad.
La première chaire d’enseignement soufie est fondée à la mosquée du Caire en 980. Onze ans plus tard, une autre chaire verra le jour à Bagdad. Selon les adeptes du soufisme, cette philosophie serait née presque en même temps que l’islam, et basée sur les paroles du prophète, qui serait le premier mystique. On trouverait ainsi parmi les compagnons du prophète les premiers soufis, même si le mot pour les désigner n’existe pas encore. Le soufisme ne deviendra une véritable école, avec une réelle discipline et des maîtres, qu’après la révélation à Muhammad. Outre le Coran et Muhammad, le premier « maillon » de l’ésotérisme musulman est le gendre du prophète : Ali. C’est à lui que se rattacheront tous les autres soufis chiites.
Qu’est-ce que le soufisme ? « C’est que Dieu te fasse mourir à toi-même afin de te ressusciter en Lui », répondait l’un de ses maîtres, Junayd…
Les soufis, mystiques de l’islam, regroupés autour de cheikhs au sein de multiples confréries, cherchent l’union avec Dieu. Souvent poètes ou musiciens, ils privilégient l’expérience directe du divin à l’observance de la loi. Leur liberté de comportement et de parole leur a valu de nombreuses critiques au cours des siècles, allant parfois jusqu’à la persécution. Ils participent aujourd’hui au renouveau de l’islam, qu’ils voient comme une religion d’amour. Leur influence s’étend à travers tout l’Occident.
Dans un langage simple et accessible, ce livre présente les différentes périodes qui ont marqué le soufisme ainsi que la doctrine et la pratique de cet « état d’être » souvent considéré comme « le cœur de l’islam ».
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE :
"Ce mouvement, qui prône la quête intérieure, l’amour, la sagesse, est pourtant une véritable école de psychologie. La journaliste nous présente cette tradition spirituelle de façon claire et accessible à tous : historique, grands personnages, concepts fondamentaux, rituels… " - Psychologies.com
A PROPOS DE L'AUTEUR
Aurélie Godefroy est journaliste. Après des études d’histoire de l’art et d’archéologie à l’École du Louvre, puis de journalisme à Paris, elle rejoint différentes chaînes de télévision (LCI, France 5, Paris Première…) avant de présenter les émissions « Sagesses bouddhistes » sur France 2. Elle collabore par ailleurs au « Monde des Religions » et a publié chez Plon Rites et fêtes du catholicisme.
EXTRAIT
Les origines du soufisme
Les mots al soûfi sont utilisés pour la première fois par un ascète irakien, en 776. Un siècle plus tard, le terme de sôufiyah est repris pour désigner des groupes d’ascètes et de mystiques réputés pour leur austérité à Koufah et à Bagdad.
La première chaire d’enseignement soufie est fondée à la mosquée du Caire en 980. Onze ans plus tard, une autre chaire verra le jour à Bagdad. Selon les adeptes du soufisme, cette philosophie serait née presque en même temps que l’islam, et basée sur les paroles du prophète, qui serait le premier mystique. On trouverait ainsi parmi les compagnons du prophète les premiers soufis, même si le mot pour les désigner n’existe pas encore. Le soufisme ne deviendra une véritable école, avec une réelle discipline et des maîtres, qu’après la révélation à Muhammad. Outre le Coran et Muhammad, le premier « maillon » de l’ésotérisme musulman est le gendre du prophète : Ali. C’est à lui que se rattacheront tous les autres soufis chiites.