Author: | Jean Nel | ISBN: | 1230001132076 |
Publisher: | PRB | Publication: | May 16, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jean Nel |
ISBN: | 1230001132076 |
Publisher: | PRB |
Publication: | May 16, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
L’empoisonneur est un roman de l'auteur et comédien français Jean-André Jeannel (1892 – 1942), ayant émigré aux États-Unis, puis au Canada.
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
Par un de ces matins maussades, comme on en voit souvent encore au mois d’avril, sous une pluie fine et serrée, le convoi faisait son entrée au Cimetière de la Côte des Neiges.
Pauvres funérailles ! Funérailles de pauvre !
Le corbillard s’arrêta devant la chapelle, où des hommes transportèrent le cercueil, avec les gestes indifférents, inattentifs, de gens qui font machinalement leur besogne journalière.
Des deux voitures modestes, les parents et amis de la morte descendaient, frissonnant au contact de cette pluie tenace et persistante, rendus plus frileux sans doute par les nuits de veille.
De la première voiture, surgit une maigre dame, d’aspect froid et sévère, type parfait de ce qu’en langage familier, on appelle « une vieille fille. » Juliette Lespérance, à 40 ans, ignorait encore les joies matrimoniales, n’ayant jamais eu, à défaut de la beauté, ce charme personnel qui peut éveiller la sympathie, sinon l’amour.
L’empoisonneur est un roman de l'auteur et comédien français Jean-André Jeannel (1892 – 1942), ayant émigré aux États-Unis, puis au Canada.
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
Par un de ces matins maussades, comme on en voit souvent encore au mois d’avril, sous une pluie fine et serrée, le convoi faisait son entrée au Cimetière de la Côte des Neiges.
Pauvres funérailles ! Funérailles de pauvre !
Le corbillard s’arrêta devant la chapelle, où des hommes transportèrent le cercueil, avec les gestes indifférents, inattentifs, de gens qui font machinalement leur besogne journalière.
Des deux voitures modestes, les parents et amis de la morte descendaient, frissonnant au contact de cette pluie tenace et persistante, rendus plus frileux sans doute par les nuits de veille.
De la première voiture, surgit une maigre dame, d’aspect froid et sévère, type parfait de ce qu’en langage familier, on appelle « une vieille fille. » Juliette Lespérance, à 40 ans, ignorait encore les joies matrimoniales, n’ayant jamais eu, à défaut de la beauté, ce charme personnel qui peut éveiller la sympathie, sinon l’amour.