Author: | Madeleine Touria Godard | ISBN: | 9789522737342 |
Publisher: | Atramenta | Publication: | November 5, 2015 |
Imprint: | Atramenta | Language: | French |
Author: | Madeleine Touria Godard |
ISBN: | 9789522737342 |
Publisher: | Atramenta |
Publication: | November 5, 2015 |
Imprint: | Atramenta |
Language: | French |
« Les Algériens, complainte d’exil », placé dans le cadre historique de la guerre civile et ses séquelles , et par le biais de longs entretiens proches du récit et les clarifications qu’offrent deux psychologues expérimentés, fait entendre les voix du sentiment d’exil, mais aussi l’espoir qu’un départ contraint de son pays natal peut engendrer.
"Dans les années 1990, un grand nombre d’Algériens s’est exilé sous la pression. Même des forces de l’ordre : des policiers, des gendarmes, des gens du DRS (Sécurité), des militaires... ont fui l’Algérie. Ils ne voulaient pas cautionner les actions du système en place. Beaucoup d’intellectuels également, des médecins, des journalistes, des artistes... qui se sont enfuis en catastrophe. Psychologiquement, la violence est une forme d’exil qui a duré dans le temps et a laissé des traces."
"On peut aussi parler d’exil intérieur en ce qui concerne les Algériens restés en Algérie-même. On se sent alors exilé dans sa propre société, impuissant. Et de voir cette destruction... On se demande tous comment nous ne sommes pas devenus fous ; l’ultime exil, oui."
(Extraits de l’interview d’un journaliste, écrivain)
« Les Algériens, complainte d’exil », placé dans le cadre historique de la guerre civile et ses séquelles , et par le biais de longs entretiens proches du récit et les clarifications qu’offrent deux psychologues expérimentés, fait entendre les voix du sentiment d’exil, mais aussi l’espoir qu’un départ contraint de son pays natal peut engendrer.
"Dans les années 1990, un grand nombre d’Algériens s’est exilé sous la pression. Même des forces de l’ordre : des policiers, des gendarmes, des gens du DRS (Sécurité), des militaires... ont fui l’Algérie. Ils ne voulaient pas cautionner les actions du système en place. Beaucoup d’intellectuels également, des médecins, des journalistes, des artistes... qui se sont enfuis en catastrophe. Psychologiquement, la violence est une forme d’exil qui a duré dans le temps et a laissé des traces."
"On peut aussi parler d’exil intérieur en ce qui concerne les Algériens restés en Algérie-même. On se sent alors exilé dans sa propre société, impuissant. Et de voir cette destruction... On se demande tous comment nous ne sommes pas devenus fous ; l’ultime exil, oui."
(Extraits de l’interview d’un journaliste, écrivain)