Author: | J.-H. Rosny aîné | ISBN: | 1230002239941 |
Publisher: | Paris : Plon, Nourrit, 1898 | Publication: | March 28, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | J.-H. Rosny aîné |
ISBN: | 1230002239941 |
Publisher: | Paris : Plon, Nourrit, 1898 |
Publication: | March 28, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Un autre monde, comme Dans le monde des variants et Le Jardin de Mary fait partie de Les Autres Mondes (1895).
Dans cette nouvelle de science-fiction, Rosny suit d’année en année, depuis sa naissance, la vie d’un Hollandais que tout le monde prend pour un monstre (des yeux qui ne devraient pas voir, un teint violet, une vitesse surprenante…) et qui est en relation avec les Moedigen qui pour lui se superposent au règne humain.
« Je vins au monde avec une organisation unique. Dès l’abord, je fus un objet d’étonnement. Non que je parusse mal conforme : j’étais, m’a-t-on dit, plus gracieux de corps et de visage qu’on ne l’est d’habitude en naissant. Mais j’avais le teint le plus extraordinaire, une espèce de violet pâle , très pâle, mais très net. À la lueur des lampes, surtout des lampes à huile, cette nuance pâlissait encore, devenait d’un blanc étrange, comme d’un lis immergé sous l’eau. C’est, du moins, la vision des autres hommes : car moi-même je me vois différemment, comme je vois différemment tous les objets de ce monde. À cette première particularité s’en joignaient d’autres qui se révèlèrent plus tard. »
Un autre monde, comme Dans le monde des variants et Le Jardin de Mary fait partie de Les Autres Mondes (1895).
Dans cette nouvelle de science-fiction, Rosny suit d’année en année, depuis sa naissance, la vie d’un Hollandais que tout le monde prend pour un monstre (des yeux qui ne devraient pas voir, un teint violet, une vitesse surprenante…) et qui est en relation avec les Moedigen qui pour lui se superposent au règne humain.
« Je vins au monde avec une organisation unique. Dès l’abord, je fus un objet d’étonnement. Non que je parusse mal conforme : j’étais, m’a-t-on dit, plus gracieux de corps et de visage qu’on ne l’est d’habitude en naissant. Mais j’avais le teint le plus extraordinaire, une espèce de violet pâle , très pâle, mais très net. À la lueur des lampes, surtout des lampes à huile, cette nuance pâlissait encore, devenait d’un blanc étrange, comme d’un lis immergé sous l’eau. C’est, du moins, la vision des autres hommes : car moi-même je me vois différemment, comme je vois différemment tous les objets de ce monde. À cette première particularité s’en joignaient d’autres qui se révèlèrent plus tard. »