Les campagnes de Touraine au XVIIIe siècle

Structures agraires et économie rurale

Nonfiction, History, Modern, 18th Century
Cover of the book Les campagnes de Touraine au XVIIIe siècle by Brigitte Maillard, Presses universitaires de Rennes
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: Brigitte Maillard ISBN: 9782753523289
Publisher: Presses universitaires de Rennes Publication: July 9, 2015
Imprint: Presses universitaires de Rennes Language: French
Author: Brigitte Maillard
ISBN: 9782753523289
Publisher: Presses universitaires de Rennes
Publication: July 9, 2015
Imprint: Presses universitaires de Rennes
Language: French

Son passé prestigieux et sa richesse monumentale font de la Touraine ancienne l'une des provinces françaises les plus connues. Mais que sait-on d'elle quand, aux XVIIe et XVIIIe siècles, elle n'est plus qu'une province comme d'autres, à la fois proche et éloignée de Paris ? Au XVIIIe siècle son économie est fondée sur l'agriculture et dans leur grande majorité les Tourangeaux sont des paysans. Les structures foncières y restent traditionnelles : la noblesse domine la seigneurie, peu agressive mais bien vivante ; les citadins laïques et le clergé possèdent une grande partie du sol, la petite et moyenne exploitation y règne. À l'instar de la France, la Touraine est « diversité ». À l'image de ses paysages ruraux tout en nuances, marqués par l'omniprésence des arbres et de la vigne, la province présente une palette étendue d'activités agricoles. Si les formes les plus traditionnelles de la céréaliculture occupent de vastes surfaces, il faut porter attention aux zones de culture intensive, comme les « varennes » ou le Chinonais qui n'ignore aucune des plantes venues d'ailleurs et qui fait une large place à l'élevage. La vallée de la Loire concentre une grande partie du vignoble ; elle est aussi un axe de communication majeur mais elle sert peu la province qui ne développe pas, au XVIIIe siècle, de productions d'exportation ou de viticulture de qualité, pour profiter de ses relations avec Nantes et l'Atlantique. Les contemporains dénoncent facilement la léthargie des habitants qui sont pourtant capables de brusques révoltes quand ils craignent la disette ; il faut sans doute voir dans cet apparent immobilisme la défense d'un équilibre fragile. Or les mauvaises années de la fin de l'Ancien Régime voient un retour en force des épidémies et la multiplication des pénuries et des chertés que prouve l'étude des mercuriales.

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

Son passé prestigieux et sa richesse monumentale font de la Touraine ancienne l'une des provinces françaises les plus connues. Mais que sait-on d'elle quand, aux XVIIe et XVIIIe siècles, elle n'est plus qu'une province comme d'autres, à la fois proche et éloignée de Paris ? Au XVIIIe siècle son économie est fondée sur l'agriculture et dans leur grande majorité les Tourangeaux sont des paysans. Les structures foncières y restent traditionnelles : la noblesse domine la seigneurie, peu agressive mais bien vivante ; les citadins laïques et le clergé possèdent une grande partie du sol, la petite et moyenne exploitation y règne. À l'instar de la France, la Touraine est « diversité ». À l'image de ses paysages ruraux tout en nuances, marqués par l'omniprésence des arbres et de la vigne, la province présente une palette étendue d'activités agricoles. Si les formes les plus traditionnelles de la céréaliculture occupent de vastes surfaces, il faut porter attention aux zones de culture intensive, comme les « varennes » ou le Chinonais qui n'ignore aucune des plantes venues d'ailleurs et qui fait une large place à l'élevage. La vallée de la Loire concentre une grande partie du vignoble ; elle est aussi un axe de communication majeur mais elle sert peu la province qui ne développe pas, au XVIIIe siècle, de productions d'exportation ou de viticulture de qualité, pour profiter de ses relations avec Nantes et l'Atlantique. Les contemporains dénoncent facilement la léthargie des habitants qui sont pourtant capables de brusques révoltes quand ils craignent la disette ; il faut sans doute voir dans cet apparent immobilisme la défense d'un équilibre fragile. Or les mauvaises années de la fin de l'Ancien Régime voient un retour en force des épidémies et la multiplication des pénuries et des chertés que prouve l'étude des mercuriales.

More books from Presses universitaires de Rennes

Cover of the book Faire ses partages by Brigitte Maillard
Cover of the book Ghettos urbains ? by Brigitte Maillard
Cover of the book La socialisation professionnelle des enseignants du secondaire by Brigitte Maillard
Cover of the book L'histoire à l'école élémentaire depuis 1945 by Brigitte Maillard
Cover of the book Le chanteur Hésiode by Brigitte Maillard
Cover of the book Frissons – fictions by Brigitte Maillard
Cover of the book Histoire de la Hongrie médiévale. Tome II by Brigitte Maillard
Cover of the book Judith by Brigitte Maillard
Cover of the book Le récit de la mort by Brigitte Maillard
Cover of the book Les bourgeois et la terre by Brigitte Maillard
Cover of the book Rome, les Césars et la ville by Brigitte Maillard
Cover of the book La «dissert' de philo» by Brigitte Maillard
Cover of the book Le continent théologique by Brigitte Maillard
Cover of the book Éléments pour une sociologie de l'enfance by Brigitte Maillard
Cover of the book Professions et société au Proche-Orient by Brigitte Maillard
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy