Author: | Alexandre Dumas, Gustave Doré | ISBN: | 1230003122006 |
Publisher: | Paris : A. Cadot, 1857-1858 | Publication: | March 7, 2019 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Alexandre Dumas, Gustave Doré |
ISBN: | 1230003122006 |
Publisher: | Paris : A. Cadot, 1857-1858 |
Publication: | March 7, 2019 |
Imprint: | |
Language: | French |
A la fin de 1799, Bonaparte rentre d’Egypte accompagné de Roland de Montrevel, son aide de camp et ami. En Avignon, ils apprennent les exploits des Compagnons de Jéhu, bande armée de jeunes nobles intrépides, qui arrêtent les diligences et détournent ainsi les fonds du gouvernement pour financer l’insurrection royaliste en Vendée et en Bretagne.
La république est mise à mal, de l’extérieur par de puissants royaumes, notamment l’Angleterre et l’Autriche, d’où opèrent les royalistes français émigrés, et de l’intérieur par les tenants de Louis XVIII, dont les Chouans à l’ouest et les Compagnons de Jéhu à l’est. Le Directoire s’essouffle, Bonaparte va saisir l’occasion pour prendre le pouvoir lors du coup d’Etat du 18 brumaire (9 novembre), aidé notamment de Talleyrand.
Roland, officier invincible, cherche une mort décente en toute occasion: bataille, duel. Il est dès son retour d’Egypte confronté aux mystères de cette société secrète des Compagnons de Jéhu: non seulement ils opèrent dans la région même où demeurent les Montrevel, mais leur chef «Morgan», nom de guerre du baron Charles de Sainte-Hermine, est en secret l’amant d’Amélie, sœur de Roland. Les Compagnons de Jéhu sauvegardent la vie de Roland, ce qui ne cesse de l’intriguer.
Bonaparte envoie Roland en mission en Vendée et en Bretagne où il rencontre Georges Cadoudal, le chef des Chouans (ou chats-huants). Roland rentre à Paris impressionné par ces redoutables guerriers. Bonaparte, soucieux de rétablir la paix à l’intérieur pour reprendre l’offensive à l’extérieur, confie à Roland et au ministre Fouché la capture des compagnies de Jéhu.
Il envoie parallèlement sir John Tanlay, ami de Roland et prétendant d’Amélie, en ambassade en Angleterre. Le roi Georges pose le règne de Louis XVIII en France comme condition préalable à toute paix possible, ce que Bonaparte ne saurait accepter.
Pendant que Bonaparte déménage du Luxembourg aux Tuileries, et prépare ses plans de campagne, Roland traque les Compagnons de Jéhu près de Bourg en Bresse. Il capture ainsi les trois survivants d’une fusillade sanglante, auxquels Morgan se joint par loyauté envers ses amis. Cette arrestation arrive au moment où Louis XVIII demande à la réaction de cesser toute lutte armée, et Morgan s’apprête à émigrer avec Amélie. Les quatre accusés sont condamnés à mort, et se suicident au dernier moment pour échapper au déshonneur de la guillotine.
Pendant ces péripéties, Bonaparte a reconstitué secrètement une nouvelle armée d’Italie, et remporte in extremis la fameuse bataille de Marengo. Roland y trouve la mort héroïque qu’il cherchait, non sans avoir revu sa sœur mourante, qui lui a confessé sa liaison avec Morgan.
A la fin de 1799, Bonaparte rentre d’Egypte accompagné de Roland de Montrevel, son aide de camp et ami. En Avignon, ils apprennent les exploits des Compagnons de Jéhu, bande armée de jeunes nobles intrépides, qui arrêtent les diligences et détournent ainsi les fonds du gouvernement pour financer l’insurrection royaliste en Vendée et en Bretagne.
La république est mise à mal, de l’extérieur par de puissants royaumes, notamment l’Angleterre et l’Autriche, d’où opèrent les royalistes français émigrés, et de l’intérieur par les tenants de Louis XVIII, dont les Chouans à l’ouest et les Compagnons de Jéhu à l’est. Le Directoire s’essouffle, Bonaparte va saisir l’occasion pour prendre le pouvoir lors du coup d’Etat du 18 brumaire (9 novembre), aidé notamment de Talleyrand.
Roland, officier invincible, cherche une mort décente en toute occasion: bataille, duel. Il est dès son retour d’Egypte confronté aux mystères de cette société secrète des Compagnons de Jéhu: non seulement ils opèrent dans la région même où demeurent les Montrevel, mais leur chef «Morgan», nom de guerre du baron Charles de Sainte-Hermine, est en secret l’amant d’Amélie, sœur de Roland. Les Compagnons de Jéhu sauvegardent la vie de Roland, ce qui ne cesse de l’intriguer.
Bonaparte envoie Roland en mission en Vendée et en Bretagne où il rencontre Georges Cadoudal, le chef des Chouans (ou chats-huants). Roland rentre à Paris impressionné par ces redoutables guerriers. Bonaparte, soucieux de rétablir la paix à l’intérieur pour reprendre l’offensive à l’extérieur, confie à Roland et au ministre Fouché la capture des compagnies de Jéhu.
Il envoie parallèlement sir John Tanlay, ami de Roland et prétendant d’Amélie, en ambassade en Angleterre. Le roi Georges pose le règne de Louis XVIII en France comme condition préalable à toute paix possible, ce que Bonaparte ne saurait accepter.
Pendant que Bonaparte déménage du Luxembourg aux Tuileries, et prépare ses plans de campagne, Roland traque les Compagnons de Jéhu près de Bourg en Bresse. Il capture ainsi les trois survivants d’une fusillade sanglante, auxquels Morgan se joint par loyauté envers ses amis. Cette arrestation arrive au moment où Louis XVIII demande à la réaction de cesser toute lutte armée, et Morgan s’apprête à émigrer avec Amélie. Les quatre accusés sont condamnés à mort, et se suicident au dernier moment pour échapper au déshonneur de la guillotine.
Pendant ces péripéties, Bonaparte a reconstitué secrètement une nouvelle armée d’Italie, et remporte in extremis la fameuse bataille de Marengo. Roland y trouve la mort héroïque qu’il cherchait, non sans avoir revu sa sœur mourante, qui lui a confessé sa liaison avec Morgan.