Author: | Fiodor Dostoïevski | ISBN: | 1230001799439 |
Publisher: | EnvikaBook | Publication: | August 15, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Fiodor Dostoïevski |
ISBN: | 1230001799439 |
Publisher: | EnvikaBook |
Publication: | August 15, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Les Démons ou Les Possédés (titre original russe : Бесы) est un roman de l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski publié en feuilleton à partir de 1871 jusqu'en 1872 dans Le Messager russe, et dont la composition débuta en 1869. Il raconte l'histoire de jeunes révolutionnaires voulant renverser l'ordre établi, et dont le chef, Piotr Stépanovitch Verkhovensky, souhaite que Nicolaï Vsévolodovitch Stavroguine, aristocrate fascinant toutes les personnes qu'il rencontre, prenne sa place à la tête du groupe.
Dostoïevski, devenu conservateur et nationaliste convaincu, voulait exprimer dans ce roman sa crainte des révolutionnaires à travers une fiction mettant en scène les héros (les conservateurs) face aux « ennemis de la Russie » (les socialistes, les nihilistes) ; il souhaitait de plus montrer la filiation directe entre le libéralisme des années 1840 et le nihilisme russe des années 1870, comme il l'écrit dans sa lettre au futur Alexandre III. Cependant, le livre se révèle être une critique clairvoyante de toutes les idéologies. Mikhaïl Bakhtine explique cela par le fait que Dostoïevski n'essaie pas d'imposer sa vision du monde à travers ses personnages, mais les laisse « vivre », ce qui lui ôte toute possibilité d'exprimer ses propres opinions à travers eux.
Les Démons ou Les Possédés (titre original russe : Бесы) est un roman de l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski publié en feuilleton à partir de 1871 jusqu'en 1872 dans Le Messager russe, et dont la composition débuta en 1869. Il raconte l'histoire de jeunes révolutionnaires voulant renverser l'ordre établi, et dont le chef, Piotr Stépanovitch Verkhovensky, souhaite que Nicolaï Vsévolodovitch Stavroguine, aristocrate fascinant toutes les personnes qu'il rencontre, prenne sa place à la tête du groupe.
Dostoïevski, devenu conservateur et nationaliste convaincu, voulait exprimer dans ce roman sa crainte des révolutionnaires à travers une fiction mettant en scène les héros (les conservateurs) face aux « ennemis de la Russie » (les socialistes, les nihilistes) ; il souhaitait de plus montrer la filiation directe entre le libéralisme des années 1840 et le nihilisme russe des années 1870, comme il l'écrit dans sa lettre au futur Alexandre III. Cependant, le livre se révèle être une critique clairvoyante de toutes les idéologies. Mikhaïl Bakhtine explique cela par le fait que Dostoïevski n'essaie pas d'imposer sa vision du monde à travers ses personnages, mais les laisse « vivre », ce qui lui ôte toute possibilité d'exprimer ses propres opinions à travers eux.