Author: | Isabelle Lorédan | ISBN: | 9791034806799 |
Publisher: | Evidence Editions | Publication: | May 23, 2018 |
Imprint: | Evidence Editions | Language: | French |
Author: | Isabelle Lorédan |
ISBN: | 9791034806799 |
Publisher: | Evidence Editions |
Publication: | May 23, 2018 |
Imprint: | Evidence Editions |
Language: | French |
Au travers de sept nouvelles, Isabelle Lorédan explore les fantasmes de femmes en quête d’épanouissement sexuel. Tour à tour tendres, drôles ou sulfureux, chaque texte vous emportera dans un univers particulier où les sens sont rois et les femmes reines.
De l’innocente voyageuse ferroviaire à la déjantée Narcissa, de la grande bourgeoise Marie-Laure à Clara, l’héroïne pleine de doutes de La traversée du miroir, toutes sont profondément humaines et à l’écoute de leurs désirs, même si parfois –souvent ? –, la contrainte leur est nécessaire. Et si l’égalité passait aussi par le fait d’admettre que les femmes peuvent, elles aussi, avoir des fantasmes que ne soient pas « fleur bleue » ?
***
Extraits :
« À l’adolescence, mes amies firent leurs premières expériences amoureuses, et moi aussi bien sûr. Mon premier flirt fut bien décevant. Il avait une fâcheuse tendance à confondre vitesse et précipitation mais surtout, il ne me regardait pas assez. La seule chose qui l’intéressait était de dévorer mes lèvres purpurines et de me tripoter sans aucun ménagement alors que je m’étais imaginé devenir la déesse à laquelle il rendrait chaque jour un hommage admiratif. » - Narcissa, folle de son corps
« La garce... Elle n’avait pas oublié ce que j’avais pu lui confier ! Oui, j’avais ce fantasme-là qui m’excitait prodigieusement, mais de là à franchir le cap et le réaliser... En même temps, j’avais faim d’elle, de ses mains sur moi, de sa bouche sur ma peau. Soyons folles pour une fois, me suis-je dit. J’acceptai toutes ses volontés, y compris vestimentaires, non sans une pointe d’appréhension. » - À ma belle inconnue
« Quand elle y repensait, il n'avait pas tort. Pourquoi avait-elle ce besoin quasi pathologique d'utiliser les hommes comme des sex-toys ? Après tout, si son ex-mari était un goujat, tous n'étaient pas responsables de cela... Souvent, une fois ses sens apaisés, elle était mortifiée non pas d'avoir pris du plaisir, mais de son mépris envers celui qui le lui avait apporté. Elle en arrivait à se dégoûter d'agir ainsi, mais savait que quelques semaines plus tard, cela se reproduirait... » - La traversée du miroir
Au travers de sept nouvelles, Isabelle Lorédan explore les fantasmes de femmes en quête d’épanouissement sexuel. Tour à tour tendres, drôles ou sulfureux, chaque texte vous emportera dans un univers particulier où les sens sont rois et les femmes reines.
De l’innocente voyageuse ferroviaire à la déjantée Narcissa, de la grande bourgeoise Marie-Laure à Clara, l’héroïne pleine de doutes de La traversée du miroir, toutes sont profondément humaines et à l’écoute de leurs désirs, même si parfois –souvent ? –, la contrainte leur est nécessaire. Et si l’égalité passait aussi par le fait d’admettre que les femmes peuvent, elles aussi, avoir des fantasmes que ne soient pas « fleur bleue » ?
***
Extraits :
« À l’adolescence, mes amies firent leurs premières expériences amoureuses, et moi aussi bien sûr. Mon premier flirt fut bien décevant. Il avait une fâcheuse tendance à confondre vitesse et précipitation mais surtout, il ne me regardait pas assez. La seule chose qui l’intéressait était de dévorer mes lèvres purpurines et de me tripoter sans aucun ménagement alors que je m’étais imaginé devenir la déesse à laquelle il rendrait chaque jour un hommage admiratif. » - Narcissa, folle de son corps
« La garce... Elle n’avait pas oublié ce que j’avais pu lui confier ! Oui, j’avais ce fantasme-là qui m’excitait prodigieusement, mais de là à franchir le cap et le réaliser... En même temps, j’avais faim d’elle, de ses mains sur moi, de sa bouche sur ma peau. Soyons folles pour une fois, me suis-je dit. J’acceptai toutes ses volontés, y compris vestimentaires, non sans une pointe d’appréhension. » - À ma belle inconnue
« Quand elle y repensait, il n'avait pas tort. Pourquoi avait-elle ce besoin quasi pathologique d'utiliser les hommes comme des sex-toys ? Après tout, si son ex-mari était un goujat, tous n'étaient pas responsables de cela... Souvent, une fois ses sens apaisés, elle était mortifiée non pas d'avoir pris du plaisir, mais de son mépris envers celui qui le lui avait apporté. Elle en arrivait à se dégoûter d'agir ainsi, mais savait que quelques semaines plus tard, cela se reproduirait... » - La traversée du miroir