Author: | François de Muizon | ISBN: | 9782402302562 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | January 1, 1996 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Filipacchi) | Language: | French |
Author: | François de Muizon |
ISBN: | 9782402302562 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | January 1, 1996 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Filipacchi) |
Language: | French |
“Lorsque j’ai appris que les évêques nommaient, chaque année, de nouveaux exorcistes pour répondre à la demande croissante des gens (croyants ou non-croyants) qui se croient envoûtés ou victimes de malédictions, j’ai voulu en savoir plus sur ce phénomène déroutant. Mais ce que j’ignorais alors, c’est que je commençais une véritable enquête qui allait durer plus de deux ans... Passé l’étonnement et la curiosité initiale, mon but fut d’aider les personnes qui sont réellement en difficulté et d’offrir des réponses à tous ceux qui s’interrogent. Existe-t-il des énergies perverses qui troublent, dit-on, la vie des hommes, des entités obscures et mystérieuses qui répondent, pendant les exorcismes, aux questions du prêtre, en empruntant la voix des possédés ? L’Eglise se méfie, à juste titre, des phénomènes de contagion ou d’hystérie collective. Les « chasseurs de diable » sont considérés avec circonspection, voire avec ironie. Les victimes des mauvais esprits relèveraient-elles de la psychiatrie ? Certaines manifestations extraordinaires sont-elles explicables, aussi, par la parapsychologie ? Des prêtres et des psychiatres pensent qu’il existe autre chose, une puissance maléfique extérieure à l’homme et qui cherche à lui nuire de bien des manières. L’ombre de Satan surgit. J’ai rouvert cet antique dossier en retrouvant les expériences cruelles des mystiques qui ont « affronté Satan » dans le passé. Et surtout, j’ai été très frappé, en les comparant aux témoignages des exorcistes pratiquant aujourd’hui les mêmes rituels qu’il y a deux mille ans, de constater que rien n’a changé, que l’histoire se répète. J’ai rencontré aussi des néo-exorcistes qui portent un regard plus « psychologisant » sur les forces du Mal, des psychiatres qui ont assisté à de vraies crises de possession et qui ont osé m’en parler, en bravant l’interdit, car ces choses sont gardées secrètes le plus souvent. Enfin, j’ai découvert des « croisés » d’un nouveau type, qui pensent que les « forces des ténèbres » ont envahi la Terre, que la fin du monde approche et qu’il est temps d’organiser la résistance. Le débat est ouvert : à chacun de se faire une opinion.”
“Lorsque j’ai appris que les évêques nommaient, chaque année, de nouveaux exorcistes pour répondre à la demande croissante des gens (croyants ou non-croyants) qui se croient envoûtés ou victimes de malédictions, j’ai voulu en savoir plus sur ce phénomène déroutant. Mais ce que j’ignorais alors, c’est que je commençais une véritable enquête qui allait durer plus de deux ans... Passé l’étonnement et la curiosité initiale, mon but fut d’aider les personnes qui sont réellement en difficulté et d’offrir des réponses à tous ceux qui s’interrogent. Existe-t-il des énergies perverses qui troublent, dit-on, la vie des hommes, des entités obscures et mystérieuses qui répondent, pendant les exorcismes, aux questions du prêtre, en empruntant la voix des possédés ? L’Eglise se méfie, à juste titre, des phénomènes de contagion ou d’hystérie collective. Les « chasseurs de diable » sont considérés avec circonspection, voire avec ironie. Les victimes des mauvais esprits relèveraient-elles de la psychiatrie ? Certaines manifestations extraordinaires sont-elles explicables, aussi, par la parapsychologie ? Des prêtres et des psychiatres pensent qu’il existe autre chose, une puissance maléfique extérieure à l’homme et qui cherche à lui nuire de bien des manières. L’ombre de Satan surgit. J’ai rouvert cet antique dossier en retrouvant les expériences cruelles des mystiques qui ont « affronté Satan » dans le passé. Et surtout, j’ai été très frappé, en les comparant aux témoignages des exorcistes pratiquant aujourd’hui les mêmes rituels qu’il y a deux mille ans, de constater que rien n’a changé, que l’histoire se répète. J’ai rencontré aussi des néo-exorcistes qui portent un regard plus « psychologisant » sur les forces du Mal, des psychiatres qui ont assisté à de vraies crises de possession et qui ont osé m’en parler, en bravant l’interdit, car ces choses sont gardées secrètes le plus souvent. Enfin, j’ai découvert des « croisés » d’un nouveau type, qui pensent que les « forces des ténèbres » ont envahi la Terre, que la fin du monde approche et qu’il est temps d’organiser la résistance. Le débat est ouvert : à chacun de se faire une opinion.”