Author: | Pamphile Lemay | ISBN: | 1230003229774 |
Publisher: | Montréal : Beauchemin, 1904 | Publication: | May 14, 2019 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Pamphile Lemay |
ISBN: | 1230003229774 |
Publisher: | Montréal : Beauchemin, 1904 |
Publication: | May 14, 2019 |
Imprint: | |
Language: | French |
Lemay a divisé son recueil en 18 parties! L’essentiel du recueil tient à quatre sources d’inspiration : la religion, la vie de l’auteur, la paysannerie et l’histoire.
Le sentiment religieux se retrouve ici et là dans le recueil, mais surtout dans les trois premières parties. Dans « Sonnets bibliques », le poète reprend certains passages célèbres et d’autres, moins : le paradis terrestre, le déluge, le veau d’or, l’histoire de Booz et Ruth, l’affrontement entre Samson et les Philistins, l’histoire sanglante de Judith et Holopherne. Ce que je retiens, c’est le manichéisme, le bien et le mal, l’étrange cruauté (Judith qui décapite Holopherne, Samson qui tue à qui mieux mieux ou encore Jahel qui plante un clou dans la tête de Cisara). Dans « Sonnets évangéliques », le poète évite les moments les plus dramatiques (la flagellation, la crucifixion…) de la vie de Jésus, s’en tenant à des épisodes moins prenants comme la Visitation, la conversion de Marie-Madeleine, l’affrontement avec le Sanhédrin. Je cite ces deux vers : « Et c’était l’heure chaude où la brise charrie, / Sur son aile de feu, le parfum des dattiers. » Enfin, dans « Souffle religieux », il célèbre des personnages (le pape), des lieux (l’église) et certains objets du culte, comme la lampe du sanctuaire. À travers tout cela, on perçoit la vision religieuse de l’auteur : l’homme est un être déchu, qui n’en finit plus d’expier le péché originel, un péché d’orgueil. Le Dieu de LeMay est un justicier intransigeant qui n’admet pas la moindre révolte de ses sujets.
Lemay a divisé son recueil en 18 parties! L’essentiel du recueil tient à quatre sources d’inspiration : la religion, la vie de l’auteur, la paysannerie et l’histoire.
Le sentiment religieux se retrouve ici et là dans le recueil, mais surtout dans les trois premières parties. Dans « Sonnets bibliques », le poète reprend certains passages célèbres et d’autres, moins : le paradis terrestre, le déluge, le veau d’or, l’histoire de Booz et Ruth, l’affrontement entre Samson et les Philistins, l’histoire sanglante de Judith et Holopherne. Ce que je retiens, c’est le manichéisme, le bien et le mal, l’étrange cruauté (Judith qui décapite Holopherne, Samson qui tue à qui mieux mieux ou encore Jahel qui plante un clou dans la tête de Cisara). Dans « Sonnets évangéliques », le poète évite les moments les plus dramatiques (la flagellation, la crucifixion…) de la vie de Jésus, s’en tenant à des épisodes moins prenants comme la Visitation, la conversion de Marie-Madeleine, l’affrontement avec le Sanhédrin. Je cite ces deux vers : « Et c’était l’heure chaude où la brise charrie, / Sur son aile de feu, le parfum des dattiers. » Enfin, dans « Souffle religieux », il célèbre des personnages (le pape), des lieux (l’église) et certains objets du culte, comme la lampe du sanctuaire. À travers tout cela, on perçoit la vision religieuse de l’auteur : l’homme est un être déchu, qui n’en finit plus d’expier le péché originel, un péché d’orgueil. Le Dieu de LeMay est un justicier intransigeant qui n’admet pas la moindre révolte de ses sujets.