Author: | Jules Verne | ISBN: | 1230001991239 |
Publisher: | Jules Verne | Publication: | November 6, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jules Verne |
ISBN: | 1230001991239 |
Publisher: | Jules Verne |
Publication: | November 6, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
« Vous n’avez donc pas songé à maître Cabidoulin ?...
– Jean-Marie Cabidoulin... de la rue des Tournettes ?... s’écria M. Bourcart.
– Lui-même !... Est-ce qu’il peut y avoir un autre Cabidoulin au Havre et même ailleurs ?...
– Jean-Marie Cabidoulin !... répétait le capitaine Bourcart.
– En personne...
– Et comment connaissez-vous Cabidoulin ?...
– Parce que je l’ai soigné...
– Alors... lui aussi... malade ?... Mais il y a donc épidémie sur les tonneliers ?...
– Non, rassurez-vous, capitaine... une blessure au pouce, maintenant guérie, et qui ne l’empêche point de manier la doloire... C’est un homme de bonne santé, de bonne constitution, encore robuste pour son âge, à peine la cinquantaine, et qui ferait bien votre affaire...
– Sans doute, sans doute, répondit M. Bourcart. Par malheur, si vous connaissez Jean-Marie Cabidoulin, je le connais aussi, et je ne pense pas qu’aucun capitaine consentirait à l’embarquer...
– Pourquoi ?...
– Oh ! il sait bien son métier et il en a fait des campagnes de pêche... Sa dernière remonte à cinq ou six ans déjà...
– M’apprendrez-vous, monsieur Bourcart, pour quelle raison on ne voudrait pas de lui ?...
– Parce que c’est un prophète de malheur, monsieur Filhiol, parce qu’il est sans cesse à prédire sinistres et catastrophes... parce que, à l’entendre, quand on entreprend un voyage sur mer, ce doit être le dernier et on n’en reviendra pas !... Et puis des histoires de monstres marins qu’il prétend avoir rencontrés... et qu’il rencontrerait encore !... Voyez-vous, monsieur Filhiol, cet homme-là est capable de démoraliser tout un équipage !...
« Vous n’avez donc pas songé à maître Cabidoulin ?...
– Jean-Marie Cabidoulin... de la rue des Tournettes ?... s’écria M. Bourcart.
– Lui-même !... Est-ce qu’il peut y avoir un autre Cabidoulin au Havre et même ailleurs ?...
– Jean-Marie Cabidoulin !... répétait le capitaine Bourcart.
– En personne...
– Et comment connaissez-vous Cabidoulin ?...
– Parce que je l’ai soigné...
– Alors... lui aussi... malade ?... Mais il y a donc épidémie sur les tonneliers ?...
– Non, rassurez-vous, capitaine... une blessure au pouce, maintenant guérie, et qui ne l’empêche point de manier la doloire... C’est un homme de bonne santé, de bonne constitution, encore robuste pour son âge, à peine la cinquantaine, et qui ferait bien votre affaire...
– Sans doute, sans doute, répondit M. Bourcart. Par malheur, si vous connaissez Jean-Marie Cabidoulin, je le connais aussi, et je ne pense pas qu’aucun capitaine consentirait à l’embarquer...
– Pourquoi ?...
– Oh ! il sait bien son métier et il en a fait des campagnes de pêche... Sa dernière remonte à cinq ou six ans déjà...
– M’apprendrez-vous, monsieur Bourcart, pour quelle raison on ne voudrait pas de lui ?...
– Parce que c’est un prophète de malheur, monsieur Filhiol, parce qu’il est sans cesse à prédire sinistres et catastrophes... parce que, à l’entendre, quand on entreprend un voyage sur mer, ce doit être le dernier et on n’en reviendra pas !... Et puis des histoires de monstres marins qu’il prétend avoir rencontrés... et qu’il rencontrerait encore !... Voyez-vous, monsieur Filhiol, cet homme-là est capable de démoraliser tout un équipage !...