Author: | Leonid Andreïev | ISBN: | 1230000242810 |
Publisher: | NA | Publication: | May 27, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Leonid Andreïev |
ISBN: | 1230000242810 |
Publisher: | NA |
Publication: | May 27, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.Les sept pendus – ou ce qui pourrait être aujourd’hui « le couloir de la mort », ce lieu où on attend pas si sagement que ça d’y passer... On attend « à crever »... à disparaître... Angoisse, mal au bide, tension, souvenirs qui font mal et espoirs en vain... 7 gars enfermés dans une cellule... Les 7 pendus... Nous somme en Russie en 1908, et c’est bientôt leur tour...
Extrait: Les murailles s’écroulent
L’inconnu surnommé Werner était un homme fatigué de la lutte. Il avait passionnément aimé la vie, le théâtre, la société, l’art, la littérature. Doué d’une excellente mémoire, il parlait parfaitement plusieurs langues. Il aimait à s’habiller, avait d’excellentes manières. De tout le groupe des terroristes, il était le seul qui sût paraître dans le monde sans courir le risque d’être reconnu.
Depuis longtemps déjà, et sans que ses camarades s’en fussent aperçu, il avait un profond mépris pour les hommes. Plutôt mathématicien que poète, il ignorait jusqu’alors ce que sont l’extase et l’inspiration ; par moments, il se considérait comme un fou qui cherche la quadrature du cercle dans des mares de sang humain. L’ennemi contre lequel il luttait tous les jours ne pouvait lui inspirer de respect ; ce n’était qu’un réseau compact de bêtises, de trahisons, de mensonges, de viles tromperies. La dernière chose qui avait détruit en lui et pour toujours, lui semblait-il, le désir de vivre, c’était l’exécution, sur l’ordre de son parti, d’un agent provocateur. Il l’avait tué tranquillement
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.Les sept pendus – ou ce qui pourrait être aujourd’hui « le couloir de la mort », ce lieu où on attend pas si sagement que ça d’y passer... On attend « à crever »... à disparaître... Angoisse, mal au bide, tension, souvenirs qui font mal et espoirs en vain... 7 gars enfermés dans une cellule... Les 7 pendus... Nous somme en Russie en 1908, et c’est bientôt leur tour...
Extrait: Les murailles s’écroulent
L’inconnu surnommé Werner était un homme fatigué de la lutte. Il avait passionnément aimé la vie, le théâtre, la société, l’art, la littérature. Doué d’une excellente mémoire, il parlait parfaitement plusieurs langues. Il aimait à s’habiller, avait d’excellentes manières. De tout le groupe des terroristes, il était le seul qui sût paraître dans le monde sans courir le risque d’être reconnu.
Depuis longtemps déjà, et sans que ses camarades s’en fussent aperçu, il avait un profond mépris pour les hommes. Plutôt mathématicien que poète, il ignorait jusqu’alors ce que sont l’extase et l’inspiration ; par moments, il se considérait comme un fou qui cherche la quadrature du cercle dans des mares de sang humain. L’ennemi contre lequel il luttait tous les jours ne pouvait lui inspirer de respect ; ce n’était qu’un réseau compact de bêtises, de trahisons, de mensonges, de viles tromperies. La dernière chose qui avait détruit en lui et pour toujours, lui semblait-il, le désir de vivre, c’était l’exécution, sur l’ordre de son parti, d’un agent provocateur. Il l’avait tué tranquillement