Author: | Joris-Karl HUYSMANS | ISBN: | 1230001062427 |
Publisher: | Editions MARQUES | Publication: | May 4, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Joris-Karl HUYSMANS |
ISBN: | 1230001062427 |
Publisher: | Editions MARQUES |
Publication: | May 4, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Avec les Editions MARQUES, venez découvrir ou redécouvrir les grands classiques optimisés pour vos liseuses et applications électroniques. Une publication de qualité par des professionnels de l'édition.
Les éditions MARQUES présentent "Les soeurs Vatard", de Joris-Karl Huysmans, édité en texte intégral.
Présentation de l'éditeur
Son deuxième roman, Les Sœurs Vatard, qui suit également la veine naturaliste, paraît en 1879, accompagné d'une dédicace à Zola, qu’il reconnaît comme son maître en littérature. Extrait : Au fond, tous ces amours au débotté lui décrépissaient la face et ne la contentaient guère. Tous ces va-et-vient, toutes ces pirouettes avec l'un, toutes ces culbutes avec l'autre se résumaient en une alternance de mal en pis et de pis en mal. Celui-ci lui grugeait son argent et le buvait avec une autre, celui-là la battait comme plâtre, se moquant d'elle, la contrefaisant, alors qu'effrayée de lui voir retrousser ses manches, elle poussait des cris de bête qu'on égorge. En fin de compte, taloches sur le nez, coups de pieds dans le râble, tel était son lot; l'homme était plus ou moins fort, la danse plus ou moins vive: -voilà tout. - C'était assez naturel d'ailleurs. -Céline n'avait pas ces allures de farceuse qui réjouissent les hommes. Elle était jolie, chiffonnée, pimpante, belle fille même, avec cette maigreur délicate et comme ébranlée des filles qui se sont corrompues avant l'âge, mais les goujats de la brochure lui préféraient ces énormes truies dont les soies craquent sur les chairs massées et qui gouaillent, le bec en l'air, avec des rires qui leur secouent la gargoulette et leur font danser le ventre.
Quatrième de couverture
« M. Émile Zola fait école, et les disciples du maître, qui ne l'égalent pas en talent, le dépassent de beaucoup en extravagances ordurières, en folies naturalistes. Voici, par exemple, un belge, M. J. K. Huysmans, dont la plume dévergondée ne recule devant rien [...]. Les deux Vatard, Céline et Désirée, sont brocheuses de leur état et coureuses de leur naturel. On les connaît dans le quartier pour leurs meurs dissolues. L'aînée, la plus vicieuse, enseigne le mal à l'autre, en des termes qui relèvent de la police correctionnelle, et qui ne provoquent autre chose qu'un rire bestial sur les lèvres du père Vatard, un abruti et un ivrogne. La plus vertueuse des deux soeurs finit cependant par se marier ; mais elle apporte à son mari une couronne qui n'est pas celle d'une rosière. Tout le roman réside dans ce fait divers. Pas d'action, pas d'intrigue : des tableaux réalistes, des moeurs populacières, des conversations écoeurantes, des drôlesses malpropres que l'auteur, toute honte bue, voudrait nous faire accepter pour des femmes, des apostrophes de mauvais lieux reproduites dans un argot incompréhensible. [...] Allons, c'en est trop. »
Avec les Editions MARQUES, venez découvrir ou redécouvrir les grands classiques optimisés pour vos liseuses et applications électroniques. Une publication de qualité par des professionnels de l'édition.
Les éditions MARQUES présentent "Les soeurs Vatard", de Joris-Karl Huysmans, édité en texte intégral.
Présentation de l'éditeur
Son deuxième roman, Les Sœurs Vatard, qui suit également la veine naturaliste, paraît en 1879, accompagné d'une dédicace à Zola, qu’il reconnaît comme son maître en littérature. Extrait : Au fond, tous ces amours au débotté lui décrépissaient la face et ne la contentaient guère. Tous ces va-et-vient, toutes ces pirouettes avec l'un, toutes ces culbutes avec l'autre se résumaient en une alternance de mal en pis et de pis en mal. Celui-ci lui grugeait son argent et le buvait avec une autre, celui-là la battait comme plâtre, se moquant d'elle, la contrefaisant, alors qu'effrayée de lui voir retrousser ses manches, elle poussait des cris de bête qu'on égorge. En fin de compte, taloches sur le nez, coups de pieds dans le râble, tel était son lot; l'homme était plus ou moins fort, la danse plus ou moins vive: -voilà tout. - C'était assez naturel d'ailleurs. -Céline n'avait pas ces allures de farceuse qui réjouissent les hommes. Elle était jolie, chiffonnée, pimpante, belle fille même, avec cette maigreur délicate et comme ébranlée des filles qui se sont corrompues avant l'âge, mais les goujats de la brochure lui préféraient ces énormes truies dont les soies craquent sur les chairs massées et qui gouaillent, le bec en l'air, avec des rires qui leur secouent la gargoulette et leur font danser le ventre.
Quatrième de couverture
« M. Émile Zola fait école, et les disciples du maître, qui ne l'égalent pas en talent, le dépassent de beaucoup en extravagances ordurières, en folies naturalistes. Voici, par exemple, un belge, M. J. K. Huysmans, dont la plume dévergondée ne recule devant rien [...]. Les deux Vatard, Céline et Désirée, sont brocheuses de leur état et coureuses de leur naturel. On les connaît dans le quartier pour leurs meurs dissolues. L'aînée, la plus vicieuse, enseigne le mal à l'autre, en des termes qui relèvent de la police correctionnelle, et qui ne provoquent autre chose qu'un rire bestial sur les lèvres du père Vatard, un abruti et un ivrogne. La plus vertueuse des deux soeurs finit cependant par se marier ; mais elle apporte à son mari une couronne qui n'est pas celle d'une rosière. Tout le roman réside dans ce fait divers. Pas d'action, pas d'intrigue : des tableaux réalistes, des moeurs populacières, des conversations écoeurantes, des drôlesses malpropres que l'auteur, toute honte bue, voudrait nous faire accepter pour des femmes, des apostrophes de mauvais lieux reproduites dans un argot incompréhensible. [...] Allons, c'en est trop. »