Author: | Sophocle | ISBN: | 1230000588850 |
Publisher: | PRB | Publication: | August 3, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Sophocle |
ISBN: | 1230000588850 |
Publisher: | PRB |
Publication: | August 3, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Les Trachiniennes est une tragédie grecque écrite par Sophocle (495 av. J.-C. - 406 av. J.-C.).
Résumé :
Déjanire, épouse d'Héraclès, est sans nouvelle de son époux depuis quinze mois. Or elle sait par un oracle qu'il vit un moment important de sa vie : ou bien il va vivre heureux pour la fin de ses jours, ou bien il va mourir et sa famille avec lui. Et cet oracle ne dit pas l'issue, mais seulement que cela approche. Elle convoque Hyllos, son fils, afin qu'il parte à la rencontre de son père. Alors qu'Hyllos retrouve son géniteur, Lichas arrive au domaine de Déjanire. Lichas, messager et compagnon d'Héraclès, devance le héros. Il révèle à Déjanire qu'Héraclès a été retenu captif en Lydie puis qu'il est parti en guerre contre la cité d'Eurytos, roi d'Œchalie, d'où il ramène des captives. Un messager révèle à Déjanire que Iole se trouve parmi les filles qui accompagnent Lichas. C'est la fille d'Eurytos, pour qui Héraclès a fait la guerre. Héraclès veut faire d'Iole, malgré elle, son amante.
Extrait :
DÈIANEIRA.
C'est une parole antique et bien connue dans la bouche des hommes, qu'on ne saurait dire, avant qu'il soit mort, si la vie de chacun a été bonne ou mauvaise. Mais, moi, je sais, avant d'aller dans le Hadès, que ma vie a été malheureuse et lamentable, moi qui, habitant encore Pleurôn, dans la demeure paternelle d'Oineus, ai souffert, plus que toute vierge Aitolienne, une très cruelle angoisse, à cause de mes noces. En effet, mon prétendant était un fleuve, Akhélôos, qui, revêtu d'une triple forme, me demandait à mon père. Tantôt, il venait tel qu'un taureau, tantôt, comme un dragon souple et changeant, tantôt comme un homme à tête de taureau, et de son menton poilu les eaux ruisselaient comme d'une source. En attendant un tel époux, malheureuse, je désirais toujours mourir plutôt que d'entrer dans son lit ; mais, à ma joie, survint plus tard l'illustre enfant de Zeus et d'Alkmèna, qui lutta contre Akhélôos et me délivra. Je ne raconterai pas les faits de ce combat ; je les ignore, en effet. Qu'il les raconte, celui qui assista sans crainte à ce spectacle. Pour moi, j'étais assise, épouvantée, craignant que ma beauté me portât malheur...
Les Trachiniennes est une tragédie grecque écrite par Sophocle (495 av. J.-C. - 406 av. J.-C.).
Résumé :
Déjanire, épouse d'Héraclès, est sans nouvelle de son époux depuis quinze mois. Or elle sait par un oracle qu'il vit un moment important de sa vie : ou bien il va vivre heureux pour la fin de ses jours, ou bien il va mourir et sa famille avec lui. Et cet oracle ne dit pas l'issue, mais seulement que cela approche. Elle convoque Hyllos, son fils, afin qu'il parte à la rencontre de son père. Alors qu'Hyllos retrouve son géniteur, Lichas arrive au domaine de Déjanire. Lichas, messager et compagnon d'Héraclès, devance le héros. Il révèle à Déjanire qu'Héraclès a été retenu captif en Lydie puis qu'il est parti en guerre contre la cité d'Eurytos, roi d'Œchalie, d'où il ramène des captives. Un messager révèle à Déjanire que Iole se trouve parmi les filles qui accompagnent Lichas. C'est la fille d'Eurytos, pour qui Héraclès a fait la guerre. Héraclès veut faire d'Iole, malgré elle, son amante.
Extrait :
DÈIANEIRA.
C'est une parole antique et bien connue dans la bouche des hommes, qu'on ne saurait dire, avant qu'il soit mort, si la vie de chacun a été bonne ou mauvaise. Mais, moi, je sais, avant d'aller dans le Hadès, que ma vie a été malheureuse et lamentable, moi qui, habitant encore Pleurôn, dans la demeure paternelle d'Oineus, ai souffert, plus que toute vierge Aitolienne, une très cruelle angoisse, à cause de mes noces. En effet, mon prétendant était un fleuve, Akhélôos, qui, revêtu d'une triple forme, me demandait à mon père. Tantôt, il venait tel qu'un taureau, tantôt, comme un dragon souple et changeant, tantôt comme un homme à tête de taureau, et de son menton poilu les eaux ruisselaient comme d'une source. En attendant un tel époux, malheureuse, je désirais toujours mourir plutôt que d'entrer dans son lit ; mais, à ma joie, survint plus tard l'illustre enfant de Zeus et d'Alkmèna, qui lutta contre Akhélôos et me délivra. Je ne raconterai pas les faits de ce combat ; je les ignore, en effet. Qu'il les raconte, celui qui assista sans crainte à ce spectacle. Pour moi, j'étais assise, épouvantée, craignant que ma beauté me portât malheur...