Author: | Denis Diderot, Sauveur-François Morand | ISBN: | 1230002786018 |
Publisher: | Paris : [s.n.], 1748 | Publication: | November 3, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Denis Diderot, Sauveur-François Morand |
ISBN: | 1230002786018 |
Publisher: | Paris : [s.n.], 1748 |
Publication: | November 3, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Cette lettre parut en 1748, en une brochure de 33 pages in-8°. Elle portait le titre de Première lettre, mais elle n’a été suivie d’aucune autre. La querelle entre les médecins et les chirurgiens était alors dans toute sa force. Le bon sens parlait en faveur des derniers et l’on pense bien que Diderot suivit l’avertissement du bon sens. La dernière déclaration sur laquelle on disputait alors était celle du 20 avril 1743. Il intervint, en 1750, un nouvel arrêt du conseil d’État, qui permit définitivement aux chirurgiens d’enseigner, sans que pourtant cette permission tirât à conséquence et que, sous ce prétexte, ils pussent s’attribuer « aucun des droits des membres et suppôts de l’Université de Paris. » La véritable solution du conflit ne vint que plus tard.
C’est Naigeon qui, en 1798, a remis au jour cette brochure oubliée depuis un demi-siècle. Nous ne savons à qui la lettre est adressée.
Cette lettre parut en 1748, en une brochure de 33 pages in-8°. Elle portait le titre de Première lettre, mais elle n’a été suivie d’aucune autre. La querelle entre les médecins et les chirurgiens était alors dans toute sa force. Le bon sens parlait en faveur des derniers et l’on pense bien que Diderot suivit l’avertissement du bon sens. La dernière déclaration sur laquelle on disputait alors était celle du 20 avril 1743. Il intervint, en 1750, un nouvel arrêt du conseil d’État, qui permit définitivement aux chirurgiens d’enseigner, sans que pourtant cette permission tirât à conséquence et que, sous ce prétexte, ils pussent s’attribuer « aucun des droits des membres et suppôts de l’Université de Paris. » La véritable solution du conflit ne vint que plus tard.
C’est Naigeon qui, en 1798, a remis au jour cette brochure oubliée depuis un demi-siècle. Nous ne savons à qui la lettre est adressée.