Author: | Collectif | ISBN: | 9782757418741 |
Publisher: | Presses Universitaires du Septentrion | Publication: | September 6, 2017 |
Imprint: | Presses Universitaires du Septentrion | Language: | French |
Author: | Collectif |
ISBN: | 9782757418741 |
Publisher: | Presses Universitaires du Septentrion |
Publication: | September 6, 2017 |
Imprint: | Presses Universitaires du Septentrion |
Language: | French |
Albert Camus a vingt-deux ans quand il commence à écrire régulièrement dans ses « Cahiers » ; il ne cessera pas jusqu’à sa mort. Il en préparait alors la publication ; elle sera posthume, sous le titre de Carnets. Ces textes, aussi inclassables que divers (laboratoire de l’œuvre, « choses vues », notes de lectures, impressions de voyages, réflexions philosophiques et, de plus en plus vers la fin de sa vie, notations intimes) sont souvent cités ; ils n’avaient jamais été étudiés en tant que tels. Ils le sont ici, par des chercheurs d’horizons divers, qui interrogent les modalités et les enjeux de cette écriture très spécifique. Les Carnets prennent ainsi toute leur place dans l’œuvre camusienne, dont ils mettent au jour les ressorts secrets. Au cœur de cette écriture fragmentaire, l’exigence artistique de Camus est aussi manifeste qu’ailleurs ; et c’est à ses Carnets qu’en 1937 - il a alors vingt-quatre ans - il confie sa certitude, qui ne se démentira pas : « Écrire, ma joie profonde ! ». Lire les Carnets se révèle indispensable pour qui veut vraiment connaître Camus...
Albert Camus a vingt-deux ans quand il commence à écrire régulièrement dans ses « Cahiers » ; il ne cessera pas jusqu’à sa mort. Il en préparait alors la publication ; elle sera posthume, sous le titre de Carnets. Ces textes, aussi inclassables que divers (laboratoire de l’œuvre, « choses vues », notes de lectures, impressions de voyages, réflexions philosophiques et, de plus en plus vers la fin de sa vie, notations intimes) sont souvent cités ; ils n’avaient jamais été étudiés en tant que tels. Ils le sont ici, par des chercheurs d’horizons divers, qui interrogent les modalités et les enjeux de cette écriture très spécifique. Les Carnets prennent ainsi toute leur place dans l’œuvre camusienne, dont ils mettent au jour les ressorts secrets. Au cœur de cette écriture fragmentaire, l’exigence artistique de Camus est aussi manifeste qu’ailleurs ; et c’est à ses Carnets qu’en 1937 - il a alors vingt-quatre ans - il confie sa certitude, qui ne se démentira pas : « Écrire, ma joie profonde ! ». Lire les Carnets se révèle indispensable pour qui veut vraiment connaître Camus...