Author: | Collectif | ISBN: | 9782713225925 |
Publisher: | Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales | Publication: | September 3, 2015 |
Imprint: | Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales | Language: | French |
Author: | Collectif |
ISBN: | 9782713225925 |
Publisher: | Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales |
Publication: | September 3, 2015 |
Imprint: | Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales |
Language: | French |
Dans le tumulte provoqué par la controverse sur la légalisation du mariage et de l’adoption pour les couples de même sexe, faire vivre un débat informé et serein est un enjeu démocratique majeur. Les sciences sociales doivent y contribuer. Des juristes, politistes, sociologues et anthropologues répondent ici à l’Union nationale des associations familiales (Unaf), partenaire officiel des pouvoirs publics censé représenter « toutes les familles », et réfutent ses deux grands arguments : non, la nouvelle loi ne suppose ni « effacement » de la différence des sexes dans le couple, ni « mensonge » à l’enfant sur son origine ou sa filiation. Les auteurs ne se bornent pas à défendre le mariage de même sexe et l’homoparentalité. Ils démontrent que le débat change profondément lorsque l’on replace les grandes institutions de la parenté dans le temps long de l’histoire, lorsque l’on cesse de réduire les relations qui fondent la distinction de sexe aux seuls rapports de sexe opposé. L’homoparentalité est ainsi un révélateur exceptionnel des tensions et contradictions de notre droit actuel de l’adoption et surtout de la procréation médicalement assistée, incitant à l’améliorer pour toutes les familles.
Dans le tumulte provoqué par la controverse sur la légalisation du mariage et de l’adoption pour les couples de même sexe, faire vivre un débat informé et serein est un enjeu démocratique majeur. Les sciences sociales doivent y contribuer. Des juristes, politistes, sociologues et anthropologues répondent ici à l’Union nationale des associations familiales (Unaf), partenaire officiel des pouvoirs publics censé représenter « toutes les familles », et réfutent ses deux grands arguments : non, la nouvelle loi ne suppose ni « effacement » de la différence des sexes dans le couple, ni « mensonge » à l’enfant sur son origine ou sa filiation. Les auteurs ne se bornent pas à défendre le mariage de même sexe et l’homoparentalité. Ils démontrent que le débat change profondément lorsque l’on replace les grandes institutions de la parenté dans le temps long de l’histoire, lorsque l’on cesse de réduire les relations qui fondent la distinction de sexe aux seuls rapports de sexe opposé. L’homoparentalité est ainsi un révélateur exceptionnel des tensions et contradictions de notre droit actuel de l’adoption et surtout de la procréation médicalement assistée, incitant à l’améliorer pour toutes les familles.