Author: | Léon de Wailly, Pierre-Jules Hetzel, Lorenz Frølich | ISBN: | 1230002984957 |
Publisher: | J. Hetzel et Cie (Paris) 1895 | Publication: | December 10, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Léon de Wailly, Pierre-Jules Hetzel, Lorenz Frølich |
ISBN: | 1230002984957 |
Publisher: | J. Hetzel et Cie (Paris) 1895 |
Publication: | December 10, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Les scènes de ce récit se passent dans un vallon de la Franconie, dans l’Amérique du Nord.
Par une charmante matinée d’été, William. était assis dans l’alcôve où il étudiait d’ordinaire. Il avait devant lui un gros livre et un cahier, où il écrivait de temps en temps. Le gros livre était un volume d’une encyclopédie dont les autres volumes occupaient plusieurs rayons de la bibliothèque.
William était donc à travailler, la fenêtre ouverte, et les oiseaux chantaient joyeusement au dehors, quand Riquet entra dans la chambre. Il était venu prier William d’aller avec lui à la rivière prendre un bateau et pêcher. Sa cousine Madeleine le suivait. Dès que Riquet eut ouvert la porte, il se retourna et dit à Madeleine :
« Oui, nous pouvons lui parler, les rideaux sont tirés. »
Riquet et Madeleine, se dirigèrent vers la table. Riquet s’accouda dessus et regarda le cahier où écrivait William ; il y vit un dessin représentant une machine. Madeleine alla s’asseoir sur le dernier échelon d’un marchepied qui servait à William pour atteindre ses livres.
Quand Riquet vit combien son cousin était occupé à travailler, il désespéra de jamais le faire aller à la pêche.
« Ah ! Dieu ! dit Riquet en poussant un profond soupir, cela me ferait bien plaisir, William, si tu n’aimais pas tant à étudier. »
William sourit, mais continua à mesurer avec un compas une partie de la machine qu’il copiait.
« Et je pense que cela te ferait plaisir à toi, si, moi, j’aimais un peu plus à étudier, ajouta Riquet.
— Oh ! non, dit William, pas du tout, j’ai toujours peur pour la santé d’un trop jeune enfant, quand je le vois trop aimer l’étude.
— Et pourquoi, s’écria Riquet, qui n’en revenait pas d’entendre William exprimer une semblable opinion, pourquoi as-tu peur ?
— Parce que l’étude exige le repos du corps, et que la santé exige, au contraire, que le corps se développe par le jeu et l’exercice.
I - LA LECTURE
II - LES INVITATIONS
III - LA FÊTE
IV - LES CONTEURS
V - LE RÉCIT DE WILLIAM
VI - LE NAVIRE LE GIBRALTAR
VII - LE CONSEIL DE GUERRE
VIII - UNE COURSE DANS LA MONTAGNE
IX - LE CHAPEAU PERDU
X - PIPETTE ET CUI-CUI, ET LA GROTTE DE MARY BELL
XI - LA GROTTE
XII - L’INONDATION. — BELLE ACTION DE CARLO
XIII - LE BATEAU DE PARKER
XIV - CARLO EST PERDU
XV - CARLO EST RETROUVÉ
XVI - L’INAUGURATION DU SENTIER
XVII - LA PROMENADE EN CHARRETTE
XVIII - CARLO BATELIER
XIX - L’ÉCOLE DE DESSIN
XX - JACQUOT
UN DERNIER MOT
Les scènes de ce récit se passent dans un vallon de la Franconie, dans l’Amérique du Nord.
Par une charmante matinée d’été, William. était assis dans l’alcôve où il étudiait d’ordinaire. Il avait devant lui un gros livre et un cahier, où il écrivait de temps en temps. Le gros livre était un volume d’une encyclopédie dont les autres volumes occupaient plusieurs rayons de la bibliothèque.
William était donc à travailler, la fenêtre ouverte, et les oiseaux chantaient joyeusement au dehors, quand Riquet entra dans la chambre. Il était venu prier William d’aller avec lui à la rivière prendre un bateau et pêcher. Sa cousine Madeleine le suivait. Dès que Riquet eut ouvert la porte, il se retourna et dit à Madeleine :
« Oui, nous pouvons lui parler, les rideaux sont tirés. »
Riquet et Madeleine, se dirigèrent vers la table. Riquet s’accouda dessus et regarda le cahier où écrivait William ; il y vit un dessin représentant une machine. Madeleine alla s’asseoir sur le dernier échelon d’un marchepied qui servait à William pour atteindre ses livres.
Quand Riquet vit combien son cousin était occupé à travailler, il désespéra de jamais le faire aller à la pêche.
« Ah ! Dieu ! dit Riquet en poussant un profond soupir, cela me ferait bien plaisir, William, si tu n’aimais pas tant à étudier. »
William sourit, mais continua à mesurer avec un compas une partie de la machine qu’il copiait.
« Et je pense que cela te ferait plaisir à toi, si, moi, j’aimais un peu plus à étudier, ajouta Riquet.
— Oh ! non, dit William, pas du tout, j’ai toujours peur pour la santé d’un trop jeune enfant, quand je le vois trop aimer l’étude.
— Et pourquoi, s’écria Riquet, qui n’en revenait pas d’entendre William exprimer une semblable opinion, pourquoi as-tu peur ?
— Parce que l’étude exige le repos du corps, et que la santé exige, au contraire, que le corps se développe par le jeu et l’exercice.
I - LA LECTURE
II - LES INVITATIONS
III - LA FÊTE
IV - LES CONTEURS
V - LE RÉCIT DE WILLIAM
VI - LE NAVIRE LE GIBRALTAR
VII - LE CONSEIL DE GUERRE
VIII - UNE COURSE DANS LA MONTAGNE
IX - LE CHAPEAU PERDU
X - PIPETTE ET CUI-CUI, ET LA GROTTE DE MARY BELL
XI - LA GROTTE
XII - L’INONDATION. — BELLE ACTION DE CARLO
XIII - LE BATEAU DE PARKER
XIV - CARLO EST PERDU
XV - CARLO EST RETROUVÉ
XVI - L’INAUGURATION DU SENTIER
XVII - LA PROMENADE EN CHARRETTE
XVIII - CARLO BATELIER
XIX - L’ÉCOLE DE DESSIN
XX - JACQUOT
UN DERNIER MOT