pubOne.info thank you for your continued support and wish to present you this new edition. UN COIN DE PROVINCE À PARIS «Monsieur,» fit le cocher en se penchant du haut de son siège, «la grille est fermée...» – «À neuf heures et demie!...» répondit une voix de l'intérieur de la voiture. «Quel quartier! Ce n'est pas la peine de descendre; le trottoir est sec, j'irai à pied...» Et la portière s'ouvrit pour donner passage à un homme encore jeune, qui releva frileusement le collet de loutre de son pardessus, et avança sur le pavé des souliers découverts. Ces souliers vernis, les chaussettes de soie à fleurs, le pantalon noir et le chapeau d'étoffe témoignaient que, sous la fourrure, ce personnage cachait une complète tenue de soirée. La voiture était un de ces fiacres sans numéro qui stationnent à la porte des cercles, et, tout en assurant son cheval, le cocher, peu habitué à ce coin provincial de Paris, se prit à regarder, comme faisait son client lui-même, cette entrée d'une rue, vraiment excentrique, bien qu'elle fût située sur le bord du faubourg Saint-Germain. Mais à cette époque, – en 1879 et vers le commencement de février, – cette rue Coëtlogon, qui joint la rue d'Assas à la rue de Rennes, présentait encore la double particularité d'être close par une grille, et, la nuit, éclairée par une lanterne suspendue, suivant l'ancienne mode, à une corde transversale
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